Dallaire

Les familles Dallaire sont à l’honneur. Aline Dallaire Kingsbury a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Charles Allaire, fils de Sébastien et Perrine Fleurisson ou Thourisonne, de la commune de Chantonnay, arrondissement de LaRoche-sur-Yon, évêché de Luçon, Poitou (Vendée), France. Il épouse Catherine Fièvre, fille de Fiacre et Jacquette Dusol (c. de m. notaire Pierre Duquet le 31 octobre 1663). Cinq filles et huit garçons, baptisés à Château-Richer et à l’Île-d’Orléans, sont issus de ce mariage.
« L’aventure vécue par les frères Jean et Charles Allaire n’est pas provoquée par un choc religieux. Catholiques, ils voudront, en s’engageant pour aller en Nouvelle-France, assurer surtout leur subsistance. Lorsqu’ils quittent leur bourg natal et la maison de pierre qui les a vus naître, ils ont respectivement 26 et 21 ans. Jean a été baptisé le 19 septembre 1632 et son frère Charles le 2 août 1637. Ensemble à La Rochelle, au mois de mai 1658, ils signent l’engagement qui fait d’eux des « trente-six mois ». Le marchand François Peron s’engage à verser 81 livres par an à Jean et 75 à son frère. 1 » Le nouveau Taureau arrive à Québec le 6 août 1656.

Générations

   9e Hélène Aline Dallaire – Achille Kingsbury
        m. le 1955-06-11 à L’Orignal, Ont.
   8e Blanche Dallaire – Charles Dallaire
        m. le 1914-01-26 à L’Orignal, Ont.
   7e Séraphin Dalaire – Élizabeth Rapin
        m. le 1887-10-03 à L’Orignal, Ont.
   6e Henri Dallaire, journalier – Élizabeth Dutiaume
        m. le 1847-10-14 à L’Orignal, Ont.
   5e Nicolas Allaire – Marie Pouliot
        m. le 1816-10-01 à Notre-Dame, Québec
   4e Nicolas D’Allaire – M. Élisabeth Cheval/Saint-Jacques
        m. le 1787-10-01 à Saint-Hyacinthe, Qc
   3e Pierre Aler – Marie Marthe Thibeault
        m. le 1743-02-18 à Saint-Michel-de-La-Durantaye, N.-F.
   2e Joseph Dalère – Madeleine Bidet dit Roussel
        m. le 1706-02-10 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, N.-F.
   1re Charles Alaire – Catherine Fièvre
        m. le 1663-11-10 à Québec, Nouvelle-France
        Sébastien Allaire – Perrine Fleurisson
        m. le 1629-01- 24 à Saint-Philbert, Pont-Charrault,        Poitou, France

En 1663, quand Charles et Catherine fondent leur foyer, Augustin de Saffray Mézy est le gouverneur de la Nouvelle-France. Il n’y a pas d’intendant.
« Québec a été fondé en 1608, Trois-Rivières en 1634, Montréal en 1642. Le territoire colonisé se répartit, en 1663, autour de ces trois principaux centres. La plus populeuse des trois villes est la capitale, Québec. Avec sa banlieue et les seigneuries adjacentes, elle doit compter environ 1 600 âmes, Montréal vient en second avec environ 500 habitants puis les Trois-Rivières avec peut-être 400. 2 »

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1 Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, Éd. T.L.M., 1979
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Dallaire

Les familles Dallaire sont à l’honneur. Jean-Guy Lapointe et Solange Paillé ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique.
Le premier ancêtre au Canada est Charles Dallaire (Allaire) fils de Sébastien et de Perrine Fleurisson (ou Thourisonne), baptisé le 2 août 1637 à Saint-Philibert du Pont-Charrault, commune de Chantonnay, arr. Laroche-sur-Yon, évêché de Luçon, Poitou (Vendée), France. Il épouse Catherine Fièvre, fille du roi (landry), fille de Fiacre et Jacquette Dusol (c.m. le 31 octobre 1663, greffe Pierre Duquet).
« Lorsqu’ils quittent leur bourg natal et la maison de pierre qui les a vus naître, ils ont respectivement 26 et 21 ans. Le marchand François Peron s’engage à verser 81 livres pas an à Jean et 75 à son frère Charles. « Au premier beau temps », le navire Le Taureau fait voile vers la Nouvelle-France portant d’autres immigrants engagés par Peron … Le 1er mai avant la fin de cet engagement, on peut le voir agenouillé parmi tant d’autres habitants, recevoir des mains de monseigneur de Laval le sacrement de confirmation. 1 »
Charles décède entre le 7 mars 1687 et le 19 novembre 1691 à la paroisse Saint-François, Île-d’Orléans.

Générations

   11e Jean-Guy Lapointe – Solange Paillé
        m. le 1971-10-02 à Drummondville, Qc
   10e Robert Lapointe – Pearl Phillips
        m. le 1940-08-31 à Québec
    9e Jeanne-Ida Dassylva – Wilfrid Lapointe
        m. le 1911-10-17 à La Malbaie, Qc
    8e Marie Dallaire – Ulysse Dassylva
        m. le 1890-04-12 à La Malbaie, Qc
    7e Michel Dallaire – Émérentienne Gaudreault
        m. le 1860-02-10 à Sainte-Agnès, Qc
    6e Pierre Dallaire – Félicité Gagné
        m. le 1821-03-05 à La Malbaie, Qc
    5e Joseph-Marie Dallaire – Victoire Desgagnés
        m. le 1796-09-09 à Île-aux-Coudres, Qc
    4e François Dallaire – Marie Anne Delage
        m. le 1754-11-25 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, N.F.
    3e Jacques Dallaire – Marie Angélique Cloutier
        m. le 1724-05-29 à Château-Richer, N.-F.
    2e Charles Dallaire – Marie Bidet de Roussel
        m. le 1691-11-19 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, N.-F.
    1re Charles Allaire – Catherine Fièvre
        m. le 1663-11-10 à Québec, Nouvelle-France
        Sébastien Allaire – Perrine Fleurisson
        m. le 1629-01-24 à Chantonnay, Saint-Philibert du Pont-Charrault,        Poitou, France

« Entre 1623 et 1653, on concède 53 seigneuries. Plusieurs d’entre elles comptent à peine quelques habitants. Jean Talon saura utiliser les possibilités du régime seigneurial. 2 »

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1 Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, Éd. T.L.M., 1979
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Dallaire

Cette chronique généalogique a été réalisée par Yves St-Jean, membre de La Seigneurie de Hawkesbury, et Linda Miron pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Marthe Dallaire.
Charles Allaire, fils de Sébastien et Perrine Fleurisson ou Thourisonne, mariés le 24 janvier 1629 à Saint-Philibert du Pont-Charrault, diocèse de Luçon, Poitou, France, est arrivé le 6 août 1658 à Québec avec Jean, son frère aîné, né le 19 septembre 1632, embarqué avec lui sur le vaisseau Le Taureau, Charles s’engage auprès de Catherine Fièvre (contrat de mariage le 31 octobre 1663, greffe Pierre Duquet), fille du roi ((landry 313, dumas 240), âgée de dix-sept ans, née et baptisée le 19 novembre 1646 à Saint-André, Niort, département des Deux-Sèvres, France.

Charles et Catherine auront treize enfants qu’ils élèveront dans le nord de l’Isle- d’Orléans en la paroisse Saint-François. Charles décèdera au début de février 1691 à cinquante-deux ans environ. Sa tendre épouse le rejoindra le 13 juin 1709 décédée à l’Hôtel-Dieu de Québec.

Le nom Allaire viendrait de la forme populaire d’Hilaire, surtout dans le Poitou où Saint-Hilaire, évêque poitevin et apôtre de la région a laissé sa marque. Beaucoup de jeunes hommes se sont donc prénommés Hilaire en hommage à ce grand homme. Dallaire est certainement une contraction de fils « d’Hilaire » ou « d’Allaire ».

Générations

   8e Russell Dallaire – Jeanne Irène Larente, vve de Lucien Léonard, f. d’Amédée, journalier, et d’Aimée Cousineau
       m. le 1941-06-30 à Saint-André-Est, Qc
   7e Salomon Dallaire – Mary Jane Cooligan, f. de Patrick et Marie Bertrand
       m. le 1900-10-24 à Thurso, Qc
   6e Gilbert Dallaire, cult. – Sophie Séguin, f. de Hyacinthe, cult., et Catherine Robillard
       m. le 1857-01-07 à Montebello, Qc
   5e François Daler – Pauline Sarazin, f. de Joseph, journalier, et Marie Cloutier
       m. le 1818-07-18 à Montebello, Qc
   4e Nicolas d’Halaire, vf de Marie Reine Levitre – Marie Élisabeth Cheval/Saint-Jacques     f. de Paul Antoine François et M. Élisabeth
      Jared/Beauregard
       m. le 1787-10-01 à Saint-Hyacinthe, Qc
   3e Pierre Alaire – Marie Marthe Thibault, f. de Louis et Cécille Fournier
       m. le 1743-02-18 à Saint-Michel-de-Bellechasse, Nouvelle-France
   2e Joseph Allaire – Marie Magdeleine Bidet/Roussel, f. de Jacques et Françoise Défossé
       m. le 1706-02-10 à Saint-Jean, Ïle-d’Orléans, Nouvelle-France
   1re Charles Allaire (1637 – d. entre les 7 mars 1687 et 19 novembre1691) –Catherine       Fièvre (aussi Fiebvre) (1646-1709),
      fille de Fiacre et Jacquette Dusol
       m. le 1663-11-10, célébré à Notre-Dame, Québec, par le curé de       , Nouvelle-France, inscrit dans les registres des deux paroisses

Note : la graphie des noms des générations est conforme à celle des actes de mariage
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Charles et Catherine fondent leur foyer ? Les élèves de quatrième secondaire, du groupe 403, au Collège de l’Assomption, ont créé un site Internet qui fait le bilan sur notre patrimoine fondateur. On décrit brièvement, entre autres, les tâches des parties constituantes du gouvernement royal.
« L’année 1663 marque le début d’une nouvelle ère : la monarchie absolue. Pendant un siècle, le gouvernement royal dirigea le fameux territoire qui se nommait autrefois, la Nouvelle-France. …

Le gouvernement royal était divisé en trois : le gouverneur, l’intendant et le conseil souverain. Même si chacun avait des tâches respectives, le roi avait toujours le contrôle total du gouvernement de la Nouvelle-France. Dirigeant les activités militaires et entretenant les relations avec les Amérindiens, le gouverneur est considéré comme le représentant du roi. Pour l’intendant, la finance, la police et la justice furent mises sur ses épaules tout en présidant le conseil souverain. Le premier intendant, Jean Talon, lança de grands projets de peuplement et de diversifications économiques. Les tâches du Conseil souverain sont plus axées sur le bon fonctionnement de la cour de la justice, de critiquer les décisions des autorités et d’enregistrer les arrêts du roi. » 1

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1 http://www.classomption.qc.ca/labergef/travaux/j3/nouvellefrance16631763.html

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.

D’Amour

Les familles D’Amour sont à l’honneur cette semaine. François-Bernard Côté, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, désire rendre hommage aux ancêtres paternels de Madeleine D’Amour, mère de Christiane Verdon.

Le premier ancêtre canadien est Mathieu d’Amours, sieur de Chauffours, seigneur de Matane, conseiller du Roy en son conseil souverain, major de Québec, armateur, fils de Louys, conseiller au Châtelet de Paris, conseiller du Roy, et Élisabeth Tessier, de Saint-Paul, Paris, France. Il épouse Marie Marsolet (aussi Marsolais) (contrat de mariage le 16 mars 1652, greffe Roland Godet), fille de Nicolas, sieur de Saint-Aignan, « le célèbre interprète des Français auprès des Algonquins ¹ », et Marie Barbier (contrat de mariage le 19 mars 1637), de Saint-Cande-le-Viel, Rouen, France. Marguerite est la petite-fille de Nicolas et Marguerite de Planes, grands-parents paternels, et Henri Le Barbier, bourgeois et marchand de Rouen et Marie Le Villain, contrat de mariage le 20 juin 1601, grands-parents maternels.

Quinze enfants, cinq filles et dix garçons, sont issus de cette union. Nicolas décède le 16 mai 1677 et est inhumé le lendemain à Québec.
« Les ancêtres de Mathieu Damours appartenaient à la noblesse française et avaient possédé des seigneuries en Anjou. La seigneurie de Chauffours, située près d’Angers, avait été acquise en 1586 par Jean Damours, conseiller au parlement de Bretagne. Mathieu Damours arriva à Québec en 1651, en compagnie de sa sœur Élisabeth et de son beau-frère Louis-Théandre Chartier de Lotbinière, probablement sur le même navire que le gouverneur Jean de Lauson, le 13 octobre. …
Lors de l’établissement du Conseil souverain, en 1663, le gouverneur de Saffray de Mézy et l’évêque, Mgr de Laval*, désignèrent Mathieu Damours au poste de conseiller. Il assista à la première réunion, le 18 septembre 1663, entreprenant une longue carrière, puisqu’il fut membre du Conseil souverain jusqu’à sa mort. Damours fut mêlé à quelques incidents qui se produisirent au sein du conseil. Ainsi, dès le printemps de 1664, dans le conflit qui opposait le gouverneur à l’évêque, Damours fut du parti du gouverneur, et celui-ci le maintint dans ses fonctions. À la réorganisation du conseil, en décembre 1666, Tracy [V. Prouville] renomma le conseiller Damours. 1 »

Générations

   10e Christiane Verdon
    9e Magdeleine D’Amours – Christian Verdon – f. d’Édouard et Amilia Bourgeois
       m. le 1940-04-22 à Papineauville, Qc
    8e Joseph Edmond D’Amours, médecin – Maria Labrèche, f. d’Olier et Mathilde Pariseau
       m. le 1895-08-20 à Saint-Jacques-le-Mineur, Montréal, Qc
    7e David D’Amours, marchand – Marcelline Pouliot, f. de François Joseph, écuier, et Euthalie Rébel
       m. le 1858-02-15 à Rimouski, Qc
    6e Jean Saturnin Damour, écuier – Sophie Rioux, f. de Paul, capitaine, cult. et Marie Archange Mignié (aussi Minier) dit Lagassé
       m. le 1827-01-16 à Notre-Dame-des-Neiges, Trois-Pistoles, Qc
    5e Jean Baptiste Damour, laboureur – Élisabeth Boucher, f. d’Antoine et Élisabeth Bergeron/Damboise
       m. le 1797-09-05 à Saint-Jean-Baptiste, L’Isle-Verte, Qc
    4e Ambroise D’Amour/La Morandière – Marie Magdeleine Laurent/Saint-Laurent, f. de Joseph et Louise Rioux
       m. le 1763-09-21 à Notre-Dame-des-Neiges, Trois-Pistoles, Qc
    3e Jean-Baptiste D’Amour de Louvière, vf de Marie Anne Morel de Laduran-taye, sieur de Louvière, et Marie Janne Renoyer
      (signe Reoyer),vve de Louis Boucher,f. d’Ambroise et Olive Pélagie Arguin
       m. le 1735-04-11 à Notre-Dame, Québec
    2e Charles D’Amour, sieur de Louvière, écuyer – Marie-Anne Genaple, f. de Me François, notaire royal, commis de M. le grand voyer, et
      Marie Anne de Laporte
       m. le 1688-01-26 à Notre-Dame, Québec
    1re Mathieu d’Amours – Marie (graphie de l’acte : Marsolles) Marsolais
       m. le 1652-04-30 à Notre-Dame, Québec

Note sur l’auteur, tel que cité dans le Dictionnaire biographique du Canada, t.1 : Fernand Grenier, professeur titulaire de géographie humaine et directeur de l’Institut de géographie, université Laval, Québec, Québec.
Pierre Allemand. Charles Bazire. Mathieu Damours de Chauffours. François Doublet. Antoine Pécaudy de Contrecœur.

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1- F. Grenier, « DAMOURS (d’Amours) DE CHAUFFOURS, MATHIEU », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 1, Université Laval/University of Toronto, 2003–, consulté le 30 août 2016, http://www.biographi.ca/fr/bio/damours_de_chauffours_mathieu_1F.html.

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.

D’Aoust

Les familles D’Aoust sont à l’honneur. Denis et Alice Séguin, membres de La Seigneurie, ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique. Ils rendent hommage à Rose-de-Lima D’Aoust, la mère de Denis, en présentant les ancêtres D’Aoust.
Le premier ancêtre au pays est Guillaume Daoust, de Sissonne, arrondissement et évêché de Laon, Picardie (Aisne), France. Le 14 février 1678, Guillaume est cité comme chantre à Montréal. Il épouse Marie Madeleine de Lalonde (contrat le 6 février 1686, notaire Pierre Cabazié), fille de Jean de Lalonde/l’Espérance et Marie Barban. De ce mariage sont issus quatre filles et cinq garçons, baptisés à Lachine, Pointe-aux-Trembles et Sainte-Anne-de-Bellevue.
Guillaume Daoust nous vient de l’ancienne province française, la Picardie, dont le chef-lieu est Amiens. Cette région administrative de France, qui comprend trois départements, Aisne, Oise et Somme, est située au nord entre la Manche et la haute Vallée de l’Oise. Elle constitue le nord du Bassin parisien et « est formée surtout de plateaux, parfois recouverts de limon, portant de riches cottons (blé, betterave à sucre). 1 »
Aoust se présente sous la forme ancienne de D’Aoust ou Daoust. L’évocation de ce mot est souvent reliée à la période des récoltes et peut s’appliquer au journalier engagé pendant ce mois. Le nom de ce mois vient de l’empereur Auguste.

Générations

    9e Denis Séguin – Alice Séguin
        m. le 1952-09-06 à Rigaud, Qc
    8e Rose-de-Lima D’Aoust – Charles Séguin
        m. le 1924-01-02 à Rigaud, Qc
    7e Damase D’Aoust – Octavie Chevrier
        m. le 1890-07-14 à Rigaud, Qc
    6e Cyrille D’Aoust – Émilie Cadieux
        m. le 1855-10-02 à Rigaud, Qc
    5e Joseph D’Aoust – Louise Laurin Lafontaine
        m. le 1818-02-02 à Saint-Benoît, Qc
    4e Guillaume Daoust – Catherine Lauzon
        m. le 1791-10-24 à Pierrefonds, Qc
    3e Claude Amable Daoust – Ursule Jamme/Carrière
        m. le 1761-01-19 à Pointe-Claire, N.-F.
    2e Guillaume Daoust – Élisabeth Pilon
        m. le 1715-01-07 à Pointe-Claire, N.-F.
    1re Guillaume Daoust – M. Madeleine de Lalonde
        m. le 1686-02-18 à Lachine, Nouvelle-France
        Nicolas Daoust – Jeanne Aubert
        de Sissonne, Picardie, France

Au temps où Guillaume et M. Madeleine fondent leur foyer, Jacques-René de Brisay de Denonville est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Bochart de Champigny en est l’intendant. « En 1685, la Compagnie du Nord …, afin de protéger ses intérêts commerciaux, organise, conjointement avec le gouverneur, une expédition sous la direction du chevalier de Troyes. Trente soldats et 70 Canadiens parmi lesquels se trouvent Pierre Le Moyne d’Iberville, Jacques Le Moyne de Sainte-Hélène et Paul Le Moyne de Maricourt quittent Montréal, le 20 mars 1696. 2 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

D’Aoust Daoust

Les familles Daoust sont à l’honneur. Carmen Vachon Samson a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa mère Louise Daoust Vachon.
Le premier ancêtre au pays est Guillaume Daoust, de Sissonne, arrondissement et évêché de Laon, Picardie (Aisne), France. Le 14 février 1678, Guillaume est cité comme chantre à Montréal. Il épouse Marie Madeleine de Lalonde (contrat le 6 février 1686, notaire Pierre Cabazier), fille de Jean de Lalonde/l’Espérance et Marie Barbant. De ce mariage sont issus quatre filles et cinq garçons, baptisés à Lachine, Pointe-aux-Trembles et Sainte-Anne-de-Bellevue. Il décède le 8 mars 1729 et sa sépulture a lieu le lendemain à Sainte-Anne-de-Bellevue.
Guillaume s’installe d’abord à Lachine, « à quelques kilomètres au sud-ouest de Montréal sur l’île du même nom, jouxtant les villes de Dorval, Saint-Laurent, Côte-Saint-Luc, Montréal-Ouest et LaSalle, dans la communauté urbaine de Montréal, sur le bord du lac Saint-Louis. » On y « retrouve la ville ancienne de Lachine, dont les origines remontent aux débuts de la colonie. La notoriété lachinoise a été assurée dès 1669 alors que l’explorateur René-Robert Cavelier de La Salle, à la tête d’une expédition, part de cet endroit, alors dénommé « le fief de la côte Saint-Sulpice », territoire qui lui avait été concédé en 1667, pour aller aux nations sauvages et, surtout, pour découvrir le passage vers la mer du Sud et ultimement la Chine, au-delà du Saint-Laurent supérieur, de l’Outaouais et des Grands Lacs, compte tenu de la fascination qu’exerçait alors le Céleste Empire. 1 »

Générations

   12e Gilles et James Samson
        n. à Chelmsford, Ont.
   11e Carmen Vachon – Gérard Samson
        m. le 1971-05-15 à Chelmsford, Ont.
   10e Louisa Daoust – Gérard Vachon
        m. le 1951-06-18 à Chelmsford, Ont.
    9e Joseph Daoust – Gertrude Larabie
        m. le 1931-08-24 à Chelmsford, Ont.
    8e Jean-Baptiste Daoust – Éléonore Paquette
        m. le 1880-09-20 à L’Orignal, Ont.
    7e Jean-Baptiste Daoust – M.-Elmire Pilon
        m. le 1855-02-19 à Vaudreuil, Qc
    6e Jean-Baptiste Daoust – Rosalie Cadieux
        m. le 1829-03-02 à Vaudreuil, Qc
    5e François Daoust – Josephte Vincent
        m. le 1805-05-06 à Vaudreuil, Qc
    4e François Daoust – Françoise Bourbonnais
        m. le 1779-01-11 à Vaudreuil, Qc
    3e Guillaume Daoust/Canet – M. Catherine Huneault (ou Hénault)/Deschamps
        m. le 1738-05-06 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
    2e Guillaume Daoust – Élisabeth Pilon
        m. le 1715-01-07 à Pointe-Claire, N.-F.
    1re Guillaume Daoust – M. Madeleine de Lalonde
        m. le 1686-02-18 à Lachine, Nouvelle-France
        Nicolas Daoust – Jeanne Aubert
        de Sissonne, Picardie, France

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1 Lebel, G. Nos ancêtres, 25, Sainte-Anne-de-Beaupré, 1994

De Desnaquets à Robert

Cette chronique généalogique a été réalisée par Louise Robert membre de la Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, en hommage aux ancêtres maternelles de Louise Robert, fille de Monique Gauvreau et Marcel Robert et mère de Marie-Pier Robert-Pagette. Si Catherine Françoise Desnaquets, fille de Bonaventure Desnaguetz, ingénieur royal de l’artillerie française, et Anne des Gauthier , avait transmis son nom à sa fille et que cette transmission s’était poursuivie de génération en génération, Louise (13e gén.) se serait nommée Desnaquets.

Générations

   14e Marie-Pier Robert-Pagette
       n. le 1988-09-10
   13e Louise Robert – Pierre Pagette, fils de Noel et Adrienne Thibault
       m. le 2012-12-01 à Gatineau (Hull), Qc
   12e Monique Gauvreau – Marcel Robert, fils d’Arthur et Alexina Robert
       m. le 1956-06-27 à Sainte-Cécile-de-Masham, Qc
   11e Delphine Bertrand (1901-1988) – Antoine Gauvreau (1899-1988), fils de C Caleb et Adeline Legros
       m. le 1933-07-11 à Sainte-Cécile-de-Masham, Qc
   10e Clorinde Dionne (1866-1936) – Maurice Bertrand (1872-1941), f. de Jean et Philomène Sophie Emery
       m. le 1898-07-19 à Ottawa, Ont
   9e Célina LeBel (~1838 – …) – Octave Dionne (1835 – …), f. de Jean Baptiste et Emélie Dubé
       m. le 1859-04-09 à Saint-Pascal, cté Kamouraska, Qc
   8e Mathilde Lebel (1817-1896) – Guillaume Lebel (1811-1845), pilote, f. de Jean, cult., et Geneviève Landry
       m. le 1838-01-16 à Saint-Pascal, cté Kamouraska, Qc
   7e Marie Angelle Choret (1795 – 1862) – Jean Benoni Lebel (1787-1819), cult., f. d’Antoine et Thècle Martin, cult.
       m. le 1809-07-24 à Saint-Louis, Kamouraska, Qc
    6e Marie Josette Dumon (1765-1817) – Alexandre Chaurette (1760-1835), f. de Jean-Baptiste et Marie-Geneviève Gauvin
       m. le 1783-09-22 à Kamouraska, Qc
    5e Marie Louise Morel de La Durantaye (1736-1821) – Prisque Gueré/Dumont (~1715-1791), vf de Marie Catherine Saint-Hilaire, f. de
      Jacques et Anne Tardif
       m. le 1763-01-17 à Kamouraska, Qc
    4e Marie Thérèse Labourlière/Laplante (1704 – …) – André Morel de La Durantaye (1704 – 1787), f. de Louis-Joseph et Élisabeth Pecarer
       m. le 1730-01-16 à Kamouraska, Nouvelle-France
   3e Catherine Françoise Martin (1680-1747) – Jean Baptiste Labourlière/Laplantte (~ 1675 – …), soldat de la cie du Sieur de Saint-Jean, f. de
      Jacques et Françoise Ferrande
       m. le 1697-02-11 à Saint-Pierre, Île-d’Orléans, Nouvelle-France
   2e Anne Charlotte Petit, 17 ans (~1652 – 1736) – Joachim Martin (~1636 – 1690), 33 ans, laboureur, f. de Jacques et Luce Chalat
       m. le 1669-06-16 à Notre-Dame, Québec, Nouvelle-France
   1re Catherine Françoise Desnaquets (aussi Desnaguetz) (1620 – avant 1681) – Pierre Petit (1620 – …), maître maçon, de parents non connus
      m. avant le 12 juillet 1647 à Saint-Germain-l’Auxerrois, Paris, Île-de-France, France

      Note : la graphie des noms des générations est conforme à celle des actes de mariage.
« Elle épouse Pierre Petit à Paris par contrat passé devant Me Antoine Gaultier le 21-03-1646. Le mariage a eu lieu entre le 21 et le 28-03-1646 à l’église Saint-Sulpice. Son père a été inhumé à l’église Saint-Paul le 29-03-1642. Sa mère a été inhumée dans la même paroisse le 03-09-1644. Quatre frères et soeurs sont baptisés à Paris ; Charles, enterré dans l’église des Célestins le 24-06-1627 ; Anne ; Antoine et Gaston cités à l’inhumation de leur père en 1644. »

_____________________________________________________
1- http://freepages.genealogy.rootsweb.ancestry.com/~mainegenie/PETIT.htm
2- http://www.fichierorigine.com/app/recherche/detail.php?numero=300020

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.

Demers

Les familles Demers sont à l’honneur. Dans le cadre du 125e anniversaire de Wendover, Lise Bertrand a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa grand-mère, Rose-Anna Demers Bertrand. Les familles Bertrand sont invitées à participer aux retrouvailles le dimanche 25 octobre 1993 prochain après la messe de 10h30 à la salle paroissiale où un repas sera servi.
Le premier ancêtre au pays est Jean Demers dit Dumais, fils de Jean et de Barbe Mauger de Saint-Jacques, ville et arrondissement de Dieppe, archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Il vient au Canada en compagnie de son frère André et de son cousin Étienne. Le 9 novembre 1654 à Montréal, il épouse Jeanne Védie (ou Voidy) (contrat de mariage le 4 octobre 1654, greffe Lambert Closse), fille de Michel Vaydie et de Catherine Dolbelle de Saint-Germain-de-Val, arrondissement de La Flèche, évêché d’Angers, Anjou. De ce mariage, sont issus douze enfants, huit garçons et quatre filles, baptisés à Montréal, Sillery et Québec.
En 1655, les Demers ont tourné leurs regards vers la Seigneurie de Lauzon. « Jean Demers, l’habitant, est sans doute un homme sage car, tout en multipliant les concessions de terre, il achète une maison à Québec, où il lui sera plus facile de vivre ses dernières années. » 8 Il est précisé au recensement de 1681 à Lauzon que Jean a cinquante ans. Le 16 novembre 1681, dans un troisième avis, l’évêque de Québec force les Demers à faire baptiser Michel, le dernier né. Leur relation avec les clercs était très bonne, car on sait qu’ils recevaient chez eux les missionnaires de passage. Il décède le 3 juillet 1708 et est inhumé à Québec deux jours plus tard.

Générations

   10e Jean-Paul Bertrand – Thérèse Legault
        m. le 1956-09-01 à Wendover, Ont.
    9e Rose-Anna Demers – Josephat Bertrand
        m. le 1912-07-08 à Fournier, Ont.
    8e Joseph Wilfrid Demers –Célina Cadieux
        m. le 1889-03-04 à Alfred, Ont.
    7e Godfroy Demers – Théotiste Charbonneau
        m. le 1853-06-13 à Saint-Jérôme, Qc
    6e Godfroy Demers – Émilie Baulne
        m. le 1830-10-11 à Saint-Benoît, Qc
    5e Antoine Demers – M. Desanges Breyer/St-Pierre
        m. le 1800-01-13 à, Pierrefonds, Qc
    4e Michel Demers – M. Élisabeth Lapointe
        m. le 1768-01-11 à Pierrefonds, N.-F.
    3e François Demers (Dumais) – Anne Lantier
        m. le 1732-01-07 à Pointe-Claire, N.-F.
    2e Eustache Demers/Dumais – M. Françoise Dubois
        m. le 1694-11-03 à Québec, N.-F.
    1re Jean Demers dit Dumais – Jeanne Védié (Voidy)
        m. le 1654-11-09 à Montréal, Nouvelle-France
        Jean Dumais – Barbe Mauger (ou Maugis)
        de Saint-Jacques, Dieppe, Normandie, France

Demers

Les familles Demers sont à l’honneur. André Demers a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est André Demers ou (Dumets, Dumais) fils de Jean et de Barbe Maugis de Saint-Jacques, ville et arrondissement de Dieppe, archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Il épouse Marie Chefdeville (contrat de mariage le 11 décembre 1653, greffe Lambert Closse), fille de Jean et Marguerite Jussiaume (ou Gesseaume) de Villers-sous-Saint-Leu (Saint-Denis), Oise, France. Cinq filles et sept garçons tous baptisés à Montréal sont issus de ce mariage.
André Demers nous vient de la Normandie. « En 911, le roi Charles le Simple donna officiellement la région aux Normands, pirates scandinaves qui n’avaient pas attendu l’autorisation royale pour l’occuper. Le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, étant devenu roi d’Angleterre, son duché fut un fief anglais de 1106 à 1204. Âprement disputé pendant la guerre de Cent Ans, la Normandie fut rattachée à la couronne de France en 1468. Le sort de l’Europe s’est joué le 6 juin 1944 sur les plages normandes, théâtre du débarquement des Alliés » parmi lesquels se trouvaient des soldats originaires de Hawkesbury. « Déjà éprouvée par les bombardements, la région a cruellement souffert au cours des combats … 1 »

Générations

   9e André Demers – Lise Piché
        m. le 1974-11-09 à Sacré-Cœur, Bourget, Ont.
   8e Dorima Demers – Emma Saint-Pierre
        m. le 1941-11-08 à Saint-Benoit-Labre, Wendover
   7e Adolphe.us Demers – Poméla Désormeau.x
        m. le 1902-04-07 à Saint-Paul, Plantagenet, Ont.
   6e Benjamin Demers – Suzanne Blondin
        m. le 1840-02-26 à Saint-Luc, Curran, Ont.
   5e Pierre Demers – Véronique Le Febvre
        m. le 1798-10-01 à Pierrefonds, Qc
   4e Michel Demers – M.- Louise Leclerc/Dumouchel
        m. le 1760-02-04 à Ville-Marie, N.-F.
   3e André Demers – Élisabeth Caron
        m. le 1720-11-11 à Ville-Marie, N.-F.
   2e André Demers – Anne Jetté
        m. le 1686-09-02 à Québec, N.-F.
   1re André Demers (ou Dumais) – Marie Chefdeville
        m. le 1654-01-07 à Ville-Marie, Nouvelle-France
        Jean Dumets – Barbe Maugis (ou Mauger)
        de Saint-Jacques, Dieppe, Normandie, France

En 1654, au moment où André et Marie fondent leur foyer, Jean de Lauson est le gouverneur de la Nouvelle-France. « Arrivée au pays en 1653, Mar-guerite Bourgeoys doit attendre 5 ans avant d’accueillir des enfants d’âge scolaire. (Il n’y avait » alors « pas d’enfants d’âge scolaire.) Les Trifluviens ont confié l’éducation de leurs enfants au notaire Séverin Ameau et ce, depuis 1652. En somme, pour qui veut s’instruire, il y a possibilité. Il n’est pas question cependant de rendre l’instruction obligatoire, comme c’est le cas dans certaines colonies anglaises. 2 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Denis

La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, rend hommage à la famille Denis dit Picard et plus particulièrement aux nombreux descendants de Jean-Baptiste Denis et Anastasie Lalonde, présents dans la région.
Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Pierre Denis dit La Picardie, soldat de la Compagnie de Lapervanche, fils de Pierre Denis Lapicardie et Marie Anne Flamand (fille de Michel et Benoite Delaporte). Il est né le 7 janvier 1727 à Saint-Éloy, Fresnoy-le-Grand en Picardie, France. Le 19 mai 1749, il épouse Marie-Charlotte Charbonneau de la paroisse de la Pointe-Claire. Les mariés sont âgés respectivement de vingt-deux et vingt-et-un ans. Le couple aura cinq enfants, deux garçons et trois filles, nés en la paroisse Saint-Joseph-de-Soulanges, Les Cèdres. Pierre Denis décède le 7 juillet 1789 et est inhumé à Saint-Joseph-de-Soulanges, le 9 juillet. Sa veuve, Marie-Charlotte Charbonneau décède le 12 septembre 1801 et est également inhumée à Saint-Joseph-de-Soulanges.

Générations

    6e Eva, Donalda, Marie-Anne et Mélina Denis baptisées à Fournier, Ont.
    5e Napoléon Denis – Louise Lalonde, f. de François et Adelaïde Vernier
       m. le 1899-05-22 à Fournier, Ont.
    4e Jean Baptiste Denys – Anastasie Lalonde, f. de Louis, cult. et Marthe Quesnel
       m. le 1847-10-05 à Saint-Polycarpe, Qc
    3e Pierre Denis, cult. – Julie Duval, f. de François et Marie-Amable Martin
       m. le 1816-10-14 à Les Cèdres, Qc
   2e Pierre Denis – Suzanne Laroque, vve de Jean Baptiste Laboursaudière, f. de Louis et Marguerite Saint-Julien
       m. le 1788-09-08 à Les Cèdres, Qc
   1re Pierre Denis/Picard – Marie-Charlotte Charbonneau, f. de Jean-Baptiste et Agathe Chaussé/Le Maine (aussi Lemeine)
       m. le 1749-05-19 à Ville-Marie, Nouvelle-France

Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Pierre et Marie-Charlotte fondent leur foyer ?
« Le 20 avril 1749, l’intendant François Bigot publie l’ordonnance … qui défend aux habitants de la campagne de venir s’établir en ville … afin d’empêcher que Québec ne se surpeuple au détriment des campagnes avoisinantes.
… Sur le compte qui nous a été rendu que les travaux considérables qui se sont faits pour le compte du Roi depuis quelques années, ont attiré en cette ville quantité d’habitants mariés de la campagne qui ont abandonné leurs terres, soit pour se mettre charretiers, soit pour travailler à la journée, ou même pour y tenir cabaret, ce qui fait un tort considérable à la colonie, les terres n’étant ni cultivées ni augmentées comme elles devraient l’être ; …
… nous faisons très expresses inhibitions et défenses à tous habitants qui ont des terres à la campagne de venir s’établir en cette ville, sous quelque prétexte que ce soit, sans notre permission par écrit, à peine contre les contrevenants d’être chassés de la ville et renvoyés sur leurs terres, leurs meubles et effets confisqués, et en outre en cinquante livres d’amende payables sans dépôt, le tout applicable aux hôpitaux.
… Mandons aux officiers de police de tenir exactement la main à l’exécution de la présente ordonnance, qui sera lue, publiée et affichée partout où besoin sera, à ce que personne n’en puisse prétendre cause d’ignorance. 1 »

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1- Histoire du Canada par les textes, par Michel Brunet, Guy Frégault et Marcel Trudel. Montréal, Fides, 1952, p.74

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.

Deschamps

Les familles Deschamps sont à l’honneur. Marianne Montpetit Bonin, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de sa bru, Rollande Deschamps Bonin.
Le premier ancêtre au pays est Toussaint Huneault/Deschamps, fils de Nicolas et Marie Benoist de Saint-Pierre-ès-Champs, arrondissement et évêché de Beauvais, Picardie (Oise), France. Engagé le 18 avril 1653 à Laflèche, il était arrivé à Montréal le 16 novembre 1653. Le 23 novembre 1654 à Montréal, il épouse Marie Lorgueil, fille de Pierre Lorgueil/Ancouet et Marie Bruyère. De ce mariage sont issus trois filles et sept garçons. Il décède à Montréal le 13 septembre 1690 assassiné par Dumont de Blaignac.
Toussaint Hunault dit Deschamps vient de la Picardie, « ancienne province française, dont les limites correspondaient approximativement à la partie nord de la Picardie actuelle. Enjeu des rivalités franco-anglaises puis franco-bourguignonnes durant la guerre de Cent Ans, elle fut réunie à la couronne en 1482, après la mort de Charles le Téméraire (1477). 1 »

Générations

   13e Jessica Cadieux
        n. à Dunvegan, Ont,
   12e Josée Bonin – Sylvain Cadieux
        m. le 1995-05-20 à Vankleek Hill, Ont.
   11e Rollande Deschamps – Lucien Bonin
        m. le 1972-11-26 à L’Orignal, Ont.
   10e Paul-Émile Deschamps – M. Alice Langevin
        m. le 1942-04-15 à Ottawa, Ont.
    9e Jean-Baptiste Deschamps – Aurélie Lécuyer
        m. le 1908-08-24 à Lemieux, Ont.
    8e Georges Deschamps – Adèle Montpetit
        m. le 1873-08-11 à Clarence Creek, Ont.
    7e J. Baptiste Deschamps – Marguerite Lagothérie
        m. le 1842-04-04 à Saint-Polycarpe, Qc
    6e Pierre-Jean Deschamps – Archange Catherine Dufort
        m. le 1804-10-15 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
    5e Pierre Deschamps – M. Angélique Daoust
        m. le 1779-11-03 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
    4e Michel Huneault/Deschamps – M. Charlotte Cuillerier
        m. le 1742-02-05 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
    3e Pierre Huneault/Deschamps – Marguerite Lefebvre
        m. le 1711-05-17 à Pointe-aux-Trembles, N.-F.
    2e Pierre Heneault/Deschamps – Catherine Beauchamp
        m. le 1686-12-04 à Pointe-aux-Trembles, N.-F
    1re Toussaint Huneault/Deschamps – Marie Lorgueil
        m. le 1654-11-23 à Ville-Marie, Nouvelle-France
        Nicolas Huneault – Marie Benoist
        de Saint-Pierre-ès-Champs, Picardie, France

Au moment où Toussaint et Marie fondent leur foyer, Marguerite Bourgeoys, arrivée à Montréal en 1653, s’organise pour accueillir les premiers enfants d’âge scolaire en 1658.

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1 Petit Larousse illustré 2004, Larousse/Vuef, 2003

Desforges

Jean Desforges dit Saint-Maurice est originaire de Saint-Georges-Blancaneix, Dordogne, Périgord, France. Fils de Jean Desforges, maître charpentier, et Anne Bernard de Saint-Georges-Blancaneix, Guyenne, France, il est soldat de monsieur Guillaume de Lorimier et s’établit à Lachine, Nouvelle-France. Il épousera Marguerite Verdon, fille de feu Jean et feu Marguerite Richer, mariés le 19 septembre 1672 à Québec. Marguerite a été adoptée par Mathurin Lelièvre et Marguerite Jousselin de Lachine. Le couple Desforges – Verdon aura seize enfants, sept filles et neuf garçons. ¹

Origine du nom Desforges

DESFORGES est un nom très courant en France, qu’il suffit de décomposer : DES FORGES pour obtenir un toponyme ou nom de lieu. Il y a en effet de nombreux villages, hameaux ou lieux-dits qui s’appellent ou se sont appelés Les Forges. Il s’agit bien sûr de lieux qui se consacraient à la métallurgie. Donc DESFORGES = originaire des FORGES. Mais impossible d’apporter des précisions géographiques, il y en a trop !

Variantes de ce nom :

DEFFORGES | DEFFORGE | DESFORGES | DES FORGES | DEFORGE | DEFORGES | DESFORGE | DE FORGE | DE LE FORGE | DE FORGES | DU FORGE | D’EFFORGES | DU FORGES

Générations

   10e Hugo Lamoureux Desforges
       né le 1991-08-02 Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
    9e Sylvain Desforges – France Lamoureux
       m. à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
    8e Maurice Desforges – Marguerite Poirier
       m. le 1960-06-25 à Saint-Bernardin, Ont.
    7e Joseph Desforges, cult. – Lucille Léger, f. d’Honoré et Marie-Louise Gadoua
       m. le 1937-10-23 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
    6e Osias Desforges, cult. – Odile Brunet, f. de Georges, cult. et Odile Sauvé
       m. le 1900-09-10 à Curran, Ont.
    5e Isaïe Déforges, cult. – M. Célima Montpetit, f. de Pierre, rentier, et Flavie Leroux
       m. le 1875-01-12 à Coteau-du-Lac, Qc
    4e Amable Desforges – Justine Levac, f. de Joseph, cult. et Marie Quenneville
       m. le 1840-03-03, Coteau-du-Lac, Qc
    3e Louis Desforges – Marguerite Rancourt, f. d’Étienne et M. Josèphe Cazeau
       m. le 1789-02-23 à Pointe-Claire, Qc
    2e Pierre Desforges dit Saint-Maurice – M. Anne Cardinal, f. de Jean et M. Jeanne Galarneau
       m. le 1748-07-01 à Pointe-Claire, Qc
    1re Jean Desforges dit Saint-Maurice – Marguerite Verdon
       m. 1689-02-14 à Lachine, Qc

Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Jean et Marguerite fondent leur foyer ?

• 18 janvier : Charles de Secondat, Baron de Montesquieu, philosophe et moraliste français, voit le jour
• Les 4 et 5 août : 97 canadiens sont massacrés par les Iroquois à Lachine
• Le 24 septembre : les Anglais et les Iroquois s’allient contre la France. La Première Guerre intercoloniale en Nouvelle-France, ou guerre franco-iroquoise, est déclarée dans le cadre de guerre de la Ligue d’Augsbourg. Elle se terminera en 1697 avec le traité de Ryswick.

• Le 12 octobre 1689 voit le retour de Louis de Buade, comte de Palluau et de Frontenac

Collaborateur : Michel Laferrière

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¹ Note biographique : PRDH (Programme de recherche en démographie historique),

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K6A 1H1.

Desjardins

Les familles Desjardins sont à l’honneur ! Réal Desjardins a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Claude Desjardins (ou Jourdain) dit Charbonnier, fils de Marin Desjardins et Marguerite Gabrielle d’Isle, com Isle-et-Bardais, évêché de Senlis, France. Il épouse Marguerite Cardillon, fille de Noël et Marie Dubois. Une fille et cinq garçons, tous baptisés à Montréal, sont issus de ce mariage. Claude décède entre le 26 novembre 1704 et le 21 février 1711 à Rivière-des-Prairies, selon René Jetté.
L’année où Claude et Marguerite fondent leur foyer, « de concert avec le gouverneur [De Courcelle (n.d.l.r.)], Tracy s’occupe aussitôt de la répression des Iroquois. Il commence par fortifier les points stratégiques du pays, et en particulier, Le Richelieu, dénommé rivière des Iroquois. À cette fin, … il envoie 4 compagnies de Carignan et des soldats du pays construire trois fortins en bois sur le Richelieu. Le premier, le fort Richelieu, est situé à l’embouchure de la rivière ; le second, le fort Saint-Louis, se trouve aux rapides de Chambly ; le troisième, le fort Sainte-Thérèse, est construit trois lieues en amont. 1 »

Générations

   10e Réal Desjardins – Jacqueline Émond
        m. le 1956-09-03 à Saint-Christophe, Laval (Pont-Viau), Qc
    9e Édouard Desjardins – Lucienne Bouthillier
        m. le 1933-06-08 à Saint-Barthelémy, Montréal, Qc
    8e Magloire Desjardins – Mélina Daunais
        m. le 1874-10-06 à Saint-Louis-de-France, Terrebonne, Qc
    7e Joseph Desjardins – Julienne Beaulieu
        m. le 1851-07-28 à Sainte-Rose, Qc
    6e Joseph Desjardins – Rose Quenneville
        m. le 1814-01-21 à Sainte-Rose, Qc
    5e Amable Desjardins – Archange Filiatrault/Saint-Louis
        m. le 1789-11-23 à Sainte-Rose, Qc
    4e Michel Desjardins – M. Thérèse Éthier
        m. le 1764-02-20 à Terrebonne, Qc
    3e Jean Desjardins – Marie-Anne Labelle
        m. le 1729-02-07, à Saint-François-de-Sales, Île-Jésus, N.-F.
    2e Roch Desjardins – Marie Boulard
        m. le 1704-11-26 à Rivière-des-Prairies, N.-F.
    1re Claude Desjardins/Charbonnier – Marguerite Cardillon
        m. le 1666-01-12 à Québec, Nouvelle-France
       Marin Desjardins (ou Jourdain) – Marguerite Gabriel.le (ou
        Jullien),
       d’Isle, France

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1 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Desmarais

Les familles Desmarais (ou Desmarets ou Marest) sont à l’honneur. Laurette Rochon a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa mère, Ida Desmarais Rochon.
Le premier ancêtre au pays est Paul Desmarais (ou Marais), fils de Jacques et Marie-Marthe Laporte de Saint-Sauveur, mariés avant 1656, de la ville et l’archevêché de Paris, France. Il épouse Marie Tétro, fille de Louis et Noëlle Landeau. De ce mariage sont issus cinq filles et huit garçons, baptisés à Champlain, Montréal et Repentigny. Paul arrive au pays le 20 octobre 1674 et loue une ferme de Jacques Babis de Trois-Rivières, Nouvelle-France.
Paul nous vient de la paroisse Saint-Sauveur, Paris. « Capitale parfois accusée de despotisme, Paris est à elle seule un département, le « 75 » des plaques d’immatriculation et du code postal. La plus grande commune de France ! Tête et cœur de l’exagone, métropole dévorante, musée vivant, la cité glorieuse et laborieuse inspire mille poèmes sans se laisser résumer en formules lapidaires. » 1 …

Générations

   7e Laurette Rochon – Raymond Marquis
       m. le 1946-10-26 à Marie-Reine-du-Monde et Saint-Jacques, Montréal
   6e Ida Desmarais – Roméo Rochon
        m. le 1914-07-01 à Keewatin, Ont.
   5e Eusèbe Desmarais – Joséphine Bélanger
        m. le 1888-01-18 à Pointe-Gatineau, Qc
   4e François Demarais – Josephte Coitou/Saint-Jean
        m. le 1826-08-14 à Saint-Esprit, Qc
   3e Louis Marest – Catherine Forest
        m. le 1762-11-08 à L’Assomption, Qc
   2e François Desmarest – Thérèse Pastau.o.rel
        m. le 1723-01-15 à Saint-Sulpice, Qc
   1re Paul Desmarest – Marie Tétro
        c. de m. 14 octobre 1681, greffe Antoine Adhémar
        m. le 1681-10-14 à Champlain, Nouvelle-France

Au moment où Paul et Marie fondent leur foyer, Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jacques Duchesneau en est l’intendant. « Sous Frontenac, l’expansion procurée par les découvertes a d’heureux résultats : Les Grands Lacs sont une des principales régions pour la traite des fourrures. Plusieurs nouveaux postes sont établis. Le premier résultat est de conserver aux Français une partie du commerce des fourrures, alors que les Anglais font tout pour l’attirer de leur côté. On multiplie les alliances avec les nations indiennes, mais les résultats de la politique iroquoise de Frontenac suscitent des controverses, même de nos jours. 2 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Desrosiers

Les familles Desrosiers sont à l’honneur. Maryse Desrosiers a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Antoine Desrosiers, juge, fils d’Antoine et Sylvie … de Renaison, arrondissement Roanne, Forez (Loire), archevêché de Lyon, Lyonnais (Rhône), France. Il serait employé des Jésuites aux Trois-Rivières en octobre 1645. Son contrat de mariage, notaire Audouard, Trois-Rivières, selon le dictionnaire national des Canadiens français (1608-1760 ou greffe … Boujonnier, Renaison, France, selon la Généalogie des Français d’Amérique du Nord) avec Anne Leneuf du Hérisson, fille de Michel et …, est signé le 24 novembre 1647. Trois filles et cinq garçons, tous baptisés à Trois-Rivières, Qc, sont issus de ce mariage. Antoine a soixante-deux ans au recensement de 1681 à Champlain. Il décède le 8 août 1691 et sa sépulture a lieu le 9 à Champlain.
Antoine nous vient du Lyonnais, « grand carrefour au confluent de la Saône et du Rhône, métropole à l’échelle du Marché commun. Lyon est à la fois bimillénaire et ultra-contemporaine La tour jaillissant de l’ensemble futuriste de la Part-Dieu fait pendant à l’insolite basilique élevée par le XIXe siècle au sommet d’une colline incrustée de pierres gallo-romaines ; la romane église Saint-Martin-d’Ainay est proche du centre d’échanges de Perrache, grosse tranche de béton marquant l’architecture second Empire de la gare. » ¹

Générations

   11e Maryse Desrosiers – Yvon Lagacé
        m. le 1965-06-24 à Saint-Cyprien, Qc
   10e Paul-Émile Desrosiers – Elmida Lévesque
        m. le 1940-07-14 à Notre-Dame-de-Lourdes, Qc
    9e Philippe Desrosiers – M. Angèle Beaulieu
        m. le 1906-07-31 à Sainte-Flavie, Qc
    8e Auguste Desrosiers – Arthémise Ouellet
        m. le 1877=02-12 à Sainte-Flavie, Qc
    7e Alexandre Desrosiers – Geneviève Ross
        m. le 1838-11-13 à Rimouski, Qc
    6e Louis Gabriel Desrosiers – Precule Chouinard
        m. le 1804-02-13 à Rimouski, Qc
    5e Louis Gabriel Desrosiers – Geneviève Lepage/Molais
        m. le 1775-08-28 à Baie-Saint-Paul, Qc
    4e Louis Desrosiers/Dutremble – M. Geneviève Judith Guyon/Després
        m. vers 1754, de Rimouski ?, N.-F.
    3e Michel Desrosiers/Dutremble – Marie Jeanne Moreau
        m. le 1716-05-28 à Rimouski, N.-F.
    2e Jean Desrosiers/Dutremble – M. Françoise Perrine Dandonneau
        m. le 1682-01-20 à Champlain, N.-F.
    1re Antoine Desrosiers – Anne Leneuf du Hérisson
        c.m. le 1647-11-24, greffe … Boujonnier

Dion

Les familles Dion sont à l’honneur ! Jacqueline Dion Maisonneuve, dans le cadre du 125e anniversaire de Wendover, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique dédiée à ses ancêtres paternels. Les familles Dion et Maisonneuve sont invitées le 20 septembre prochain à des retrouvailles familiales. Après la messe de 10h30, il y aura une visite au cimetière paroissial suivie d’une réception à la salle communautaire.
Le premier ancêtre au pays est Jacques Guyon (Dion), fils de René et de Gabrielle Rougier de Marans, arrondissement et évêché de La Rochelle, Aunis (Charente-Maritime), France. Il épouse Jeanne Renard (contrat le 26 décembre 1671, notaire Romain Becquet). Une fille et deux garçons sont issus de ce mariage. Jacques a trente-deux ans au recensement de 1681 à Petite-Au-vergne, Charlesbourg. Il décède avant 1715 à l’Ancienne-Lorette.
Jacques Dion nous vient de l’Aunis, ancienne province de France qui correspond au nord-ouest du département de la Charente-Maritime. À Marans, où a habité Jacques Dion, on s’adonne à l’industrie de l’ostréiculture (élevage des huitres).

Générations

   11e Donald Dion et Jen-Gilles Maisonneuve
       n. à Bourget, Ont.
   10e Jacqueline Dion – Paul-André Maisonneuve
       m. le 1965-10-30 à Saint-Pascal-Baylon, Ont.
    9e Aurèle Dion – Maximilienne Parent
       m. le 1942-08-11 à Saint-Pascal-Baylon, Ont.
    8e Eugène Dion – Victoria Viau
       m. le 1916-01-10 à Wendover, Ont.
    7e Léandre Dion – Armantine Gratton
       m. vers 1870
    6e Antoine Dion (Yon) – Christine Leblanc
       m. le 1830-06-30 à Saint-Martin, Qc
    5e Antoine Dion (Yon) – Pélagie Charron
       m. le 1799-04-16 à Saint-Martin, Qc
    4e Jacques Dion – M. Charlotte Provost
       m. le 1773-10-25 à Notre-Dame, Québec
    3e Joseph Dion – Madeleine L’Essard (ou Lessard)
       m. le 1730-04-17 à Notre-Dame, Québec, N.-F.
    2e Pierre Dion – Geneviève Fauteux
       m. le 1705-08-11 à L’Ancienne-Lorette, N.-F.
    1re Jacques Dion (Guyon) – Jeanne Lecointe/Renard
       m. le 1672-04-26 à Notre-Dame, Québec, N.-F.

Au moment où Jacques et Jeanne fondent leur foyer, Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. La nomination de Talon s’avérera fort importante dans le développement de cette colonie : il « doit … occuper l’une des trois ou quatre premières places parmi le groupe des hommes que l’on peut appeler les fondateurs du Canada. 1 »

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1 Chapais, Thomas Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France (1665-1672). Québec, 1904, t. VIII, cité dans Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Dionne

Les familles Dionne sont à l’honneur cette semaine. Par cette chronique généalogique, François-Bernard Côté, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, souhaite rendre hommage aux ancêtres paternels de Marie Dionne.

Le premier ancêtre en Nouvelle-France, Jean Dionne (ou Guyonne) et son épouse s’établissent à Saint-Jean, Île-d’Orléans vers 1663. Dix filles et trois garçons, sont issus de ce mariage

« En 1988, l’Association des Dionne d’Amérique a dévoilé une plaque commémorative à la mémoire du couple à Saint-Pierre, Île-d’Orléans, au 2242 du Chemin Royal, sur l’ancienne terre n° 11 de la paroisse Sainte-Famille. ¹ »

« Il est intéressant de noter que la terre sur laquelle le couple Dionne/Mignault éleva sa famille, située dans l’actuelle paroisse de Saint-Germain, dans le comté de Kamouraska, est toujours mise en valeurs par un Dionne. ²

Générations

   10e Rolande Lagacé – Jean-Paul Handfield
       m. le 1944-03-25 à Saint-Léon, Westmount, Qc
    9e Marie Dionne – Michel Ambroise Lagacé, comptable, f. d’Ambroise et Mathilde Lévesque
       m. le 1921-05-30 à Maniwaki, Qc
    8e Georges Dionne, bûcheron, boucher – Brigitte Groulx, fille d’Isidore et Émilie Neveu
       m. le 1887-08-25 à Maniwaki, Québec
    7e Antoine Dionne – Henriette Grenier, f. de Jean Roch Grenier et Marie Céleste Bélanger
       m. le 1848-02-15 à Saint-Patrice, Rivière-du-Loup, Qc
    6e Antoine Yonne, journalier – Marie Tremblay, f. de Zacharie, journalier, et Thérèse Dufour
       m. le 1822-10-14 à Saint-Roch-des-Aulnaies, Qc
    5e Joachim Dionne – Marie Julie Lebret/Saint-Amant, f. de Jean-Baptiste et Marie Catherine Dubé
       m. le 1799-10-07 à Sainte-Anne-de-la Pocatière, Qc
    4e Joseph Dionne – Marie Josephte Anctil/Saint-Jean, fille de Jean et Marguerite Lévesque
       m. le 1760-07-28 à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Qc
    3e Joseph Dionne, notaire – Marie Magdeleine Meneux (aussi Lemenu) /Châteauneuf, f. de Joseph Meneu et Marie Anne Lizot
       m. le 1729-07-11 à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, Nouvelle-France
    2e Jean Dionne – Marie Charlotte Mignot, f. de Jean et Louise Cloutier c.m. le 1er août 1694, greffe Étienne Jacob, père
       m. le 1694-08-02 à Château-Richer, Nouvelle-France
    1er Antoine Dione – Catherine Ivory
       m. en France avant 1661

Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Antoine et Catherine y fondent leur famille ?

« Le poste d’intendant fut créé en 1663 par Louis XIV, au moment de l’instauration d’un système structuré de gouvernement en Nouvelle-France. L’intendant était le second personnage en importance après le gouverneur général. En plus d’être le responsable des finances et de la justice, il devait veiller à l’administration intérieure de la colonie. Il présidait aussi le Conseil-souverain. ³ »
Le 1er intendant, Louis Robert de la Fortelle (1663-1665), n’entra jamais en fonctions. Il faudra attendre en 1665 l’arrivée de Jean Talon, comte d’Orsainville

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¹ Portraits de familles pionnières, t.4, par Robert Prévost, Montréal, Éd. Libre Expression., 1996, p. 111
² Portraits de familles pionnières, t.4, par Robert Prévost, Montréal. Éd. Libre Expression, 1996, p. 113
³ http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-Fr-intendants.htm

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.

Dodin

Si la première ancêtre au pays avait donné son nom à ses descendantes, » Maryse Tremblay se serait nommée Maryse Dodin. Simon Pierre Tremblay et Jacqueline Meilleur ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique.
La première ancêtre au pays, Anne Dodin, fille de Jacque et Marie Gauchère, du bourg de Lois, Île de Ré, évêché de La Rochelle, Aunis (Charente-Maritime), France, épouse Jean Mouflet dit Champagne, fils de Michel Mouflet et Sébastienne Girard, de Sainte-Catherine, Mortagne-sur-Gironde, Charente-Maritime, France. Huit enfants sont issus de ce mariage. Tous auraient porté le nom de Dodin si la mère avait transmis son nom et ainsi de suite pour les douze générations suivantes. Le nom Dodin est ajouté entre parenthèses afin de mieux imaginer que la mère aurait pu transmettre le matronyme.
Anne Dodin vient de l’Île de Ré qui « s’étire à fleur d’eau entre le Pertuis breton et le Pertuis d’Antioche. Malgré l’invasion estivale des touristes, étonnés de voir les Rétaises porter encore leur coiffe ancestrale, la « quichenotte », elle conserve un certain cachet avec ses phares, ses marais salants, ses parcs à huitres, le bourg d’Arc-en-Ré aux ruelles incroyablement étroites. » ¹

Générations

   12e Maryse Tremblay (Dodin) Forest
       n. le 1983-01-22 à Montréal, Qc
   11e Élyse Tremblay (Dodin) – Richard Forest
       union le 1975-06-01 à Montréal, Qc
   10e Jacqueline Meilleur (Dodin) – Simon-Pierre Tremblay
       m. le 1947-04-267 à Rigaud, Qc
    9e M. Béatrice Laframboise (Dodin) – Jean Pierre Meilleur
       m. le 1923-01-31 à Rigaud, Qc
    8e Marie Leroux (Dodin) – Victor Laframboise
       m. le 1893-07-10 à Saint-Clet, Qc
    7e Catherine Besner (Dodin) – Michel Leroux
       m. le 1856-07-28 à Saint-Clet, Qc
    6e M. Louise Juillet (Dodin) – Paul Besner (Bezener)/Prêt-à-Boire
       m. le 1827-02-26 à Saint-Joseph, Les Cèdres, Qc
    5e Marguerite Marcotte (Dodin) – Jacques Juillet
       m. le 1800-10-27 à Les Cèdres, Qc
    4e Suzanne Cédilot (Sédillot)/Montreuil (Dodin) – Pierre Marcotte
       m. le 1771-11-08 à Les Cèdres, Qc
    3e M.-Josèphe Henry/Laforge (Dodin) – Antoine Cédilot/Montreuil
       m. le 1745-02-15 à Lachine, N.-F.
    2e Suzanne Mouflet (Dodin) – Vincent Henry/Laberge
       m. le 1710-02-25 à Ville-Marie, N.-F.
    1re Anne Dodin – Jean Mouflet/Champagne
       m. le 1660-08-19 à Québec, Nouvelle-France

Doyon

Les familles Doyon sont à l’honneur. Jacqueline R. Leduc a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Dominic Doyon.
Le premier ancêtre au pays est Jean Doyon, fils de Jacques et Françoise Couturier de Périgny, arrondissement et évêché de La Rochelle, Aunis (Charente-Maritime), France. Jean, laboureur du bourg d’Esnandes, est engagé à La Rochelle le 12 mai 1644. Le 19 novembre 1650 à Québec, il épouse Marthe Gagnon, fille de Mathurin et Vincente Gauthier. Deux filles et quatre garçons, baptisés à Québec et Château-Richer, sont issus de ce mariage. Jean décède à quarante-cinq ans. Sa sépulture aura lieu le 27 avril 1664 à Château-Richer.
Jean Doyon nous vient de l’Aunis, cette « ancienne province de France qui correspond au nord-ouest du département de la Charente-Maritime. Les habitants sont les Aunisiens. La ville principale est La Rochelle » là où la plupart de nos ancêtres se sont embarqués. « L’Aunis appartient succès-sivement aux ducs d’Aquitaine et aux Plantagenêts et fut réunie à la Couronne en 1271 avant de redevenir anglaise entre 1360 et 1373. 1 »

Générations

   12e Dominic Doyon – Fanny Laporte
   11e Michel Doyon – Jocelyne Rousseau
       m. le 1972-06-24 à Longueuil, Qc
   10e Gérard Doyon – Blanche Michaud
       m. le 1949-04-23 à Montréal, Qc
    9e Alexis Doyon – Rosa Poudrier
       m. le 1921-10-31 à Baie-de-Shawinigan, Qc
    8e Théophile Doyon – M. Elmire Labonville
       m. le 1882-04-24 à Plessisville, Qc
    7e Joseph Doyon – M. Olive Grenier
       m. le 1834-04-07 à Sainte-Marie, Beauce, Qc
    6e Jean-Baptiste Doyon – Véronique Fecteau
       m. le 1801-10-13 à Sainte-Marie, Beauce, Qc
    5e Jean-Alexis Doyon – Geneviève Nadeau
       m. le 1773-02-22 à Saint-Joseph-de-Beauce, Qc
    4e Jean Doyon – Marguerite Vachon/Pamerleau
       m. le 1747-02-06 à Saint-Joseph-de-Beauce, N.-F.
    3e Jean-Baptiste Doyon – Françoise Gagnon
       m. le 1716-02-17 à Château-Richer, N.-F.
    2e Antoine Doyon – Françoise Cloutier
       m. le 1686-02-11 à Château-Richer, N.-F.
    1re Jean Doyon – Marthe Gagnon
       m. le 1650-11-19 à Québec, Nouvelle-France

En 1650, alors que Jean fonde son foyer avec Marthe Gagnon, Louis d’Ailleboust est gouverneur de la Nouvelle-France.
« Louis XIV organise la Nouvelle-France sur le modèle des provinces françaises. Au gouvernement qui existe déjà, il adjoint un intendant comme en possèdent les provinces depuis Richelieu. Il réforme le premier conseil institué en 1647-1648 et lui donne le nom et les attributions des conseils souverains du royaume . 2 »

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1 Petit Larousse illustré 2004, Larousse/Vuef, 2003
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Dubuc

Les familles Dubuc sont à l’honneur. Germaine Cousineau, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa mère, Lucie Dubuc Cousineau.
Le premier ancêtre au pays est Jean Dubuc, fils de Pierre et Marie Hautot (ou Hotot), baptisé le 21 janvier 1638 à Sainte-Trinité, Bois-Guillaume, arche-vêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Au recensement de 1666 à Côte Saint-Jean et Saint-François de Québec, il est domestique de Jean Bourdon. Il épouse Françoise L’Archevêque, fille d’Adrien et Françoise Reins. Deux filles et trois garçons, tous baptisés à Québec, sont issus de ce mariage. Au recensement de 1681, il est à Neuville. Il décède lors d’un naufrage à la Pointe-aux-Écureuils le 1er novembre 1688 et sa sépulture a lieu le 3.
Jean Dubuc nous vient de Normandie, « pays d’agglomérations moyennes, de gros bourgs agricoles et de villages noyés dans la verdure. La Normandie ne compte que quatre grandes villes, victimes de guerre durement touchées par les bombardements du dernier conflit mondial : Le Havre, …; Rouen, … ; Caen …; Cherbourg … 1 »

Générations

   9e Germaine Cousineau – Raymond Pilon
       m. le 1942-07-18 à North Bay, Ont.
   8e Lucie Dubuc – Camille Cousineau
       m. le 1916-01-11 à Field, Ont.
   7e Alfred Dubuque – Rose Hébert
       m. le 1881-09-27 à Maniwaki, Qc
   6e Albert Dubuc – Sara Carpentier
       m. le 1850-08-27 à Sainte-Famille, Cap-Santé, Qc
   5e Louis Dubucq – Domitilde Robitaille
       m. le 1819-11-23 à Neuville, Qc
   4e Augustin Dubuc – M. Josephte Fournel , cult.
       m. le 1770-11-12 à Neuville, Qc
   3e Joseph Dubuc – M. Angélique Aide/Créquy
       m. le 1734-01-18 à Neuville, N.-F.
   2e Romain Dubuc – Anne Pinel
       m. le 1693-06-15 à Neuville, N.-F.
   1re Jean Dubuc – Françoise L’Archevêque
       m. le 1668-01-14 à Québec, Nouvelle-France

Au moment où Jean et Françoise fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouvernent de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. «Avant son départ de France, Talon reçoit du roi et de Colbert des instructions détaillées pour l’administration du Canada. Dès son arrivée au pays, il s’enquiert sans retard des conditions et des besoins de la colonie. Il dresse, par la suite, un plan qui couvre tous les domaines de l’administration, insistant . sur deux points essentiels : la nécessité de peupler le pays et l’importance d’une agriculture commerciale. 2 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Dugas

Les familles Dugas dit Labrèche sont à l’honneur. Paul-Eugène Lafrance, membre de « La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury », a présenté cette lignée généalogique préparée par Richard Dugas.
Le premier ancêtre au pays est Jean Dugas dit Labrèche, fils de Jean Ducas et de Marie Deshayes de Saint-Pierre, Pau, Béarn (Pyrénées-Atlantiques), France (même lieu de naissance qu’Henri IV, roi de France). Le 7 janvier 1708 à Beauport, Nouvelle-France, il épouse Marie-Charlotte Vandandaigue, fille de Joseph Vandandaigue dit Gadbois et Louise Chalifour (contrat du notaire Jean-Robert Duprac le 6 janvier 1708). De ce mariage sont issus une fille et cinq garçons, tous nés à Ville-Marie.
Henri IV naît en 1553. Béarnais, il est roi de France de 1589 à 1610. Il est de la dynastie des Bourbons. « Fils d’Antoine de Bourbon et de Jeanne III d’Albret, il épouse en 1572 Marguerite de Valois, fille d’Henri II, puis en 1600 Marie de Médicis. …Reconnu par le roi Henri III comme son héritier légitime, il prend le nom d’Henri IV (1589), mais n’est alors accepté que par une minorité de Français. …, il abjure définitivement le protestantisme (1593), se fait sacrer à Chartres et entre dans Paris (1594). Par le traité de Vervins, il rétablit la paix extérieure et par l’édit de Nantes la paix religieuse à l’intérieur. 1 »

Générations

   9e Richard Dugas
       n. le 1953-03-05 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont.
   8e Paul-Émile Dugas – Alice Rochon
       m. le 1947-05-12 à Sacré-Cœur, Alexandria, Ont.
   7e Napoléon (Paul) Dugas – Ébéa Labelle
       m. le 1920-10-26 à Glen Robertson, Ont.
   6e Joseph Armand Dugas – Mélina Bélair
       m. le 1892-02-02 à Lochiel, Ont.
   5e Maurice Dugas – Sévine Meilleur
       m. le 1862-11-10 à Sainte-Marthe, Vaudreuil, Qc
   4e François Dugat/Labrèche – Sophie Bothrin/Saint-André
       m. le 1817-10-20 à Sault-aux-Récollets, Montréal, Qc
   3e François Amable Dugas/Labrèche, fermier – M. Magdeleine Yon
       m. le 1775-02-27 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds Qc
   2e J. Baptiste Ducas/Labrèche – Véronique Blais
       m. le 1749-06-09 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds Qc
   1re J. Baptiste Ducas, puis Dugas/Labrèche – Charlotte Vandandaigue
       m. le 1708-01-07 à Beauport, Qc
       Jean Ducas – Marie Deshayes
       m. avant 1692, de Saint-Pierre, Pau, Béarn, France

En 1749, alors que Jean-Baptiste et Charlotte fondent leur foyer, « La Galissonière affirme avec raison : « Tandis que la paix paraît avoir assoupi la jalousie des Anglais en Europe, elle éclate dans toute sa force en Amérique ; et si on n’y oppose, dès à présent, des barrières capables d’en arrêter les effets, cette nation se mettra en état d’envahir entièrement les colonies françaises au commencement de la première guerre. … La Galissonière agira comme gouverneur intérimaire de 1747 à 1749. 2 »

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1 Petit Larousse illustré 2004, Larousse/Vuef, 2003
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Dupont

Cette chronique généalogique a été réalisée par Guy Dupont, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, en hommage aux ancêtres paternels de son père Gérard.

Le premier ancêtre au Canada est Gilles Dupont, fils de Guillaume et Marguerite Froain ou Féraut. Il épouse Françoise Michel, fille du roi (landry 347, dumas 299), fille de Brésitte (aussi Briside) Michel (aussi Michaud) et Marguerite Matret, baptisée le 18 août 1649 à Sennevoy-le-Haut, Champagne (Yonne), France. Cinq filles et un garçon sont issus de cette union.

Au recensement de 1681, il est au fief Hertel à Champlain. Il décède le 24 décembre 1683 et est inhumé le lendemain, jour de Noël, à Cap-de-la-Madeleine.

Générations

   10e Chantal Dupont – Yves Létourneau Marie-Claude Dupont, Daniel Dupont
    9e Guy Dupont – Jacqueline Lamarche, fille de Bruno et Irène Boulerice
       m. le 1960-06-25 à Valleyfield, cté Beauharnois, Qc
    8e Gérard Dupont – Berthe Racine, fille d’Émile et Mary Sharkey
       m. le 1933-10-31 à Saint-Pierre, Shawinigan, Qc
    7e Damase Dupont, cult. – Annie Bastien, fille d’Édouard, cult., et Élizabeth Gélinas
       m. le 1885-02-09 à Saint-Boniface-de-Shawinigan, Qc
   6e Eusèbe Dupont, menuisier – Marie Marchand, fille de Louis, cult., et Louise Chartier
       m. le 1863-10-05 à Immaculée-Conception, Trois-Rivières, Qc
    5e Louis Dupont, cult. – Marie-Anne Rötlinger, fille de Franz et Marie-Anne Arseneau
       m. le 1818-10-12 à Saint-Léon-le-Grand, cté Maskinongé, Qc
    4e François Dupont – Marie-Anne Chayer, f. de Jean-François et Josèphe Jeanne Trotochaud
       date et lieu du mariage inconnus (PRDH)
    3e Joseph Dupont – Marie Joseph Blaye, f. de Jean Baptiste et Geneviève Martin
       m. le 1748-11-04 à Yamachiche, Nouvelle-France
    2e Jean Baptiste Dupont – Marie Renée Ricard, f. de Jean et Madeleine Pinot (PRDH) (aussi Pineault)
      m. le 1721-05-02 à Cap-de-la-Madeleine, Nouvelle-France
    1re Gilles Dupont – Françoise Michel, fille du roi (landry 347, dumas 299), fille de Briside Nichaud et Marguerite Matret
       c.m. le 1670-08-10, greffe Séverin Ameau

Que se passe-t-il au pays au moment où Gilles et Françoise fondent leur famille ?
« Le 10 octobre 1670, Talon écrit : « Depuis mon arrivée, j’ai fait partie des gens de résolution qui permettent de percer plus avant qu’on n’a jamais fait, les uns à l’ouest et au nord-ouest du Canada et les autres au sud-ouest et au sud. En tous lieux, ces aventuriers doivent faire des journaux et répondre à leur retour aux instructions que le leur ai données par écrit. En tous lieux, ils doivent prendre possession, arborer les armes du Roi, et dresser des procès-verbaux pour servir de titres ; peut-être que Sa Majesté n’aura de leurs nouvelles que dans deux ans d’ici et lorsque je retournerai en France ». 1
Collaboratrice : Lise Léonard

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1 Canada – Québec, synthèse historique, par Denis Vaugeois et Jacques Lacoursière. Montréal, Éd. Du Renouveau Pédagogique, 1970, p. 99

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.

Durocher

Les familles Durocher sont à l’honneur. René Durocher a contribué à la préparation de cette chronique généalogique. Il a voulu rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Louis Brien dit Desrochers, maître tailleur d’habits, fils de Julien (ou Élie) Brien, bourgeois, et Jeanne Liou de Plaine-en-L’Isle, évêché de Saint-Malo, Bretagne, France. Le 16 février 1681, il épouse Suzanne Bouvier (contrat de mariage le 15 avril 1681, notaire Claude Maugue). Sont issus de ce mariage quatre filles et neuf garçons, baptisés à Montréal, Pointe-aux-Trembles et Varennes, Qc. Il décède à 67 ans le 17 juin 1708 et sa sépulture a lieu le 18 à Varennes, Qc.
Louis vient de la Bretagne. « Le pays des mystérieux mégalithes, dolmens et menhirs, dressés longtemps avant l’arrivée des celtes, se souvient de ses druides et de ses saints, de ses ducs et de sa duchesse Anne – qui épousa successivement deux rois de France et leur fit promettre de respecter la liberté de sa patrie -, de ses chouans révoltés par la centralisation sans merci de la Révolution. Laissée pour compte lors des grands bouleversements du XIXe siècle, amère de voir ses enfants émigrer, relativement pauvre, la Bretagne est actuellement un pays en mutation, qui accepte d’offrir à ses visiteurs plages, églises et calvaires historiés… 1 »

Générations

   9e René Durocher – Laurentia Millette
       m. le 1945-06-09 à Mont-Saint-Michel, Qc
   8e Joseph Hector Durocher – Exilia Laroche
       m. le 1917-09-03 à Saint-Jérôme, Qc
   7e Alexandre Brien/Desrochers – M.-Louise Sigouin
       m. le 1883-01-15 à Saint-Sauveur-des-Monts, Qc
   6e Alexandre Brien/Desrochers – Sophie Daragon
       m. le 1854-10-09 à Saint-Sauveur-des-Monts, Qc
   5e François Brien/Desrochers – M.-Josephte Meilleur
       m. le 1809-10-16 à Sault-au-Récollet, Montréal
   4e Joseph Brien/Desrochers – Charlotte Pallu.x/Lafleur
       m. le 1770-07-30 à Lachine, Qc
   3e Louis-Hector Brien/Desrochers – M. Angélique Quévillon
       m. le 1742-04-03 à Rivière-des-Prairies, N.-F.
   2e Pierre Brien/Desrochers – Élisabeth Desroches
       m. le 1711-07-20 à Rivière-des-Prairies, N.-F.    1re Louis Brien/Desrochers – Suzanne Bouvier
       m. le 1681-04-16 à Notre-Dame, Nouvelle-France

« Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jacques Duchesneau en est l’intendant au moment où Louis et Suzanne fondent leur foyer. Le 9 mai 1682 à Versailles, le roi décide du rappel du gouverneur. « Monsieur le comte de Frontenac », lui écrit-il, « étant satisfait des services que vous m’avez rendus dans le commandement que je vous ai confié de mon pays de la Nouvelle-France, je vous fais cette lettre pour vous dire que vous ayez à vous rendre auprès de moi sur le premier vaisseau qui partira de Québec pour revenir en France ». À l’automne, le gouverneur et l’intendant quittent la colonie.2»

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Emond

Les familles Émond sont à l’honneur ! Jacqueline Émond-Desjardins a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Pierre Émond est le premier ancêtre en Nouvelle-France. Il est le fils d’Isaac et Marie Garineau de Saint-Louis, ville et arrondissement de Rochefort, évêché de Saintes, Saintonge (Charente-Maritime), France. Pierre a 17 ans au recensement de 1681. À Beaupré, il est domestique de Pierre Monfils. Il épouse Marie Agnès Grondin, fille de Jean et Sainte Mignault. De ce mariage sont issus cinq filles et quatre garçons, tous baptisés à Rivière-Ouelle. Il décède entre le 5 février 1714 et le 30 avril 1719 (René Jetté).
Pierre passe sa vie à Rivière-Ouelle. «Cette municipalité, distante de 10 km de La Pocatière et d’une vingtaine de km de Kamouraska plus au nord-est, affiche une vocation surtout agricole, en vertu de la présence de riches terres composées principalement d’argile. Dans l’Arrêt du Conseil d’État du Roi du 3 mars 1722, on mentionne La Bouteillerie dit la Rivière Ouelle pour désigner l’endroit qui sera érigé, en 1855, comme municipalité de la paroisse de Notre-Dame-de-Liesse-de-la-Rivière-Ouelle … D’ailleurs le nom originel reprenait en son entier celui de la paroisse fondée en 1685 et érigée canoniquement en 1894. 1 »

Générations

   10e Jacqueline Émond – Réal Desjardins
       m. le 1956-09-03 à Saint-Christophe, Laval (Pont-Viau), Qc
    9e Alfred Émond – Élisabeth Leduc
       m. le 1929-09-02 à Saint-Alphonse, Montréal, Qc
    8e Joseph Alfred Émond – Marie Langelier
       m. le 1903-04-22 à Saint-Pascal, cté Kamouraska Qc
    7e Jean-Thomas Émond – Joséphine Migneault
       m. le 1877-11-20 à Saint-Pascal, cté Kamouraska Qc
    6e Jean Émond – Scholastique Beaulieu/Hudon
       m. le 1854-11-28 à Saint-Pascal, cté Kamouraska Qc
    5e Magloire Émond – Catherine Miville-Deschenes
       m. le 1831-02-04 à Salnt-Pascal, cté Kamouraska, Qc
    4e Louis Émond – Marguerite Landry
       m. le 1785-06-20 à Saint-Louis, cté Kamouraska, Qc
    3e Louis Émond – M. Reine Soucy
       m. le 1752-01-10 à Rivière-Ouelle, N.-F.
    2e Pierre Auguste Émond – M. Ursule Migneault
       m. le 1720-08-07 à Rivière-Ouelle, N.-F.
    1re Pierre Émond – Agnès Grondin
       m. le 1690-01-31 à Rivière-Ouelle, Nouvelle-France
       Isaac Émond – Marie Garineau
       de Saintonge, France

Au moment où Pierre et Agnès fondent leur foyer, « les représentants de New York, du Massachussets, de Plymouth et du Connecticut, réunis à Albany, décident d’envahir la Nouvelle-France par terre et par mer.
Au début de septembre, les habitants de Laprairie sont surpris par un groupe de miliciens d’Albany et un contingent d’Iroquois, dirigés par Peter Schuyler. Ce détachement précède l’armée principale forte d’environ 1 000 miliciens et 1 500 Indiens. 2 »

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1 Lebel, G. Nos ancêtres, 25, Sainte-Anne-de-Beaupré, 1994
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Faucher

Les familles Faucher sont à l’honneur. Monsieur l’abbé Serge Faucher a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels à l’occasion de son 25e anniversaire d’ordination sacerdotale. Le 30 mai 2010, après une messe d’action de grâces en l’église Saint-Jean-Baptiste de L’Orignal, de nombreux prêtres, membres de sa famille et amis étaient conviés à un banquet à la salle des Chevaliers de Colomb où on a souligné les qualités de l’abbé Faucher et sa contribution à l’Église et la société.

Le premier ancêtre au pays est Léonard Faucher dit Saint-Maurice, originaire de la ville, arrondissement et évêché de Limoges, Limousin (Haute-Vienne), France. Il épouse Marie Damoys (contrat de mariage 5 octobre 1669, greffe Pierre Duquet), fille de Pierre et Marie Lefebvre. De ce mariage seront issus sept filles et quatre garçons, baptisés à Québec et Neuville.

Léonard vient de Limoges, capitale du Limousin, qui « a grandi sur la rive droite de la Vienne aux rives abruptes qu’enjambent deux ponts anciens.» Limoges « possédant une cathédrale au merveilleux portail flamboyant » est aussi « la cité de la porcelaine » …¹

Léonard est l’engagé d’Antoine Rouillard et apprenti charpentier Il est cité au recensement de 1681 à Neuville ; il a trente-cinq ans. Sa sépulture a lieu le 15 avril 1726 à Neuville.

Générations

   11e Serge Faucher
       ordonné prêtre le 1985-06-01 à Ottawa, Ont.
   10e Rosario Faucher – Hélène Dostie
       m. le 1935-06-22 à Sherbrooke, Qc
    9e Omer Faucher – Annie (ou Anny) Leclerc
       m. le 1907-04-29 à Saint-Paul-de-Chester, cté Arthabasca, Qc
    8e Ferdinand Faucher – Emélie Leclerc
       m. le 1883-01-09 à Saint-Paul-de-Chester, Qc
    7e Toussaint Faucher – Marguerite Gauthier
       m. le 1847-02-15 à Saint-François-du-Lac, Qc
    6e Toussaint Faucher – Julie Charland
       m. le 1823-04-29 à Baie-du-Febvre, Qc
    5e Étienne Faucher/Châteauvert – Antoinette Turcot
       m. le 1797-05-01 à Baie-du-Febvre, Qc
    4e Étienne Faucher – Josette Pernin
       m. le 1772-03-02 à Baie-du-Febvre, Qc
    3e François-de-Sales Faucher – M. Charlotte Belleau
       m. le 1736-04-25 à Sainte-Foy, N.-F.
    2e Nicolas Faucher – M. Madeleine Langlois
       m. le 1698-11-25 à Neuville, N.-F.
    1re Léonard Faucher/Saint-Maurice – Marie Damoys
       m. le 1669-10-15 à Québec, Nouvelle-France
       Barthélemy Faucher – Sibille Brians
       m. avant 1646, de Saint-Maurice, Limoges, France

Au moment où Léonard et Marie fondent leur foyer, le gouverneur de la Nouvelle-France est Daniel Rémy de Courcelle et l’intendant Jean Talon.

Filion

Les familles Filion (Feuillon) sont à l’honneur. Marcel Filion de Saint-André-Avellin a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.

Le premier ancêtre au pays est Michel Feuillon (ou Filion), fils de René et de Mathurine Micou (ou Miron) de Saint-Pierre-le-Vieux, arrondissement Fontenay-le-Comte, évêché de Maillezais, Poitou (Vendée), France. Il épousera Louise Bercier (Lebercier), fille de Jean Lebercier et Marie Morel d’Avrigny (ou Avrillé), comm. de Saint-Gervais-les-Trois-Clochers, diocèse de Poitiers, Poitou (Vendée) (contrat de mariage le 15 octobre 1668, greffe Jacques de Latouche, Batiscan), autre contrat de mariage le 19 octobre 1668 intitulé le 18 octobre 1668 (greffe Jacques de Latouche). «Il décède à La Pérade entre le 28 octobre 1698 et le 3 novembre 1699. » (René Jetté)
Michel nous vient du Poitou, province française qui a largement contribué au peuplement du Canada. De Poitiers ou des environs immédiats nous viennent les familles Bilodeau, Blanchard, Chartier, Frégeau, Girardin, Gobeil, Legault, Jodoin, Masson, Turenne et Filion pour en nommer quelques-unes. La cathédrale de Poitiers est belle, noble et austère, malgré la grande rosace de sa façade et ses trois portes sculptées. En plus des deux tours carrées, deux contreforts à clochetons l’encadrent. Elle fut construite de 1166 à 1271, commencée par Henri II d’Angleterre et terminée par les Français. 1 »

Générations

   10e Marcel Filion – Eveline Bock
       m. le 1958-01-04 à Saint-André-Avellin, Qc
    9e Napoléon Filion – Lau.o.renza Désormeaux
       m. le 1919-05-05 à Notre-Dame-de-la-Paix, Qc
    8e Armand Filion – Exilie Hotte
       m. le 1882-10-16 à Chénéville, Qc
    7e Alphonse Filion – Geneviève Lalonde
       m. le 1859-10-09 à Alexandria, Ont.
    6e Paul Filion – Esther Filiatrault
       m. le 1825-04-11 à Saint-Benoît, Qc
    5e Pierre-Paul Filion – Cécile Desjardins
       m. le 1803-09-19 à Sainte-Thérèse, Qc
    4e François Filion – Marguerite Sarazin (Sarrazin)
       m. le 1765-07-01 à Terrebonne, N.-F.
    3e François Filion – M. Thérèse Marsan (ou Merçan)/Lapierre)
       m. le 1740-01-11 à Pointe-aux-Trembles, N.-F.
    2e Antoine Feuillion (puis Filion) – Marie Latouche
       m. le 1701-12-05 à Boucherville, N.-F.
    1re Michel Feuillon – Louise Bercier (ou Lebercier)
       c.m. le 19 octobre 1668

En 1668, quand Michel et Louise fondent leur foyer, « la colonie possède 3 400 bêtes à cornes. Elle produit assez de lard pour ne plus en importer de France et même pour en exporter aux Antilles. Elle a maintenant des chevaux en quantité, assez pour en faire le commerce. 2 »

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1 Hollier, Robert. La France des Canadiens : guide pratique du retour aux sources , Éd. de l’Homme et La
   Librairie Ducharme, Montréal, 1962
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Foisy

Les familles Foisy sont à l’honneur. Des membres de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres maternels du Saint frère André est le neuvième enfant de treize (dont quatre sont morts en bas âge). C’est dans le cadre de la canonisation du Saint Frère, le 17 octobre 2010, que nous publions cette généalogie.
Le premier ancêtre au Canada, Martin Foisy, fils de Pierre et Marguerite Froment est originaire de Bossus-lès-Rumigny, Champagne (Ardenne), Fran-ce. Il épouse Marie Madeleine Beaudoin, fille de Jean et Marie Noëlle Landeau. De ce mariage, sont issus deux enfants, une fille et un garçon, baptisés à Champlain et Varennes. Il décède le 13 janvier 1729 à Verchères.
« En 1800, les enfants Foisy savaient tous signer leur nom. Les frères et soeurs de Clothilde (née et baptisée en 1814) sont : Emélie, Sophie, Ursule, François, Josephte, Noël et Rosalie. La famille de Claude, voisine de la famille Barsalou, s’est établie à Chambly. Les Foisy étaient meuniers. Chambly comptait entre 90 et 100 maisons en 1815. La mère de Clothilde, Ursule Barsalou, est décédée le 16 décembre 1841. 1 »

Générations

   7e Alfred Bessette, Saint frère André
       1845-08-09 – 1937-01-06 à Saint-Laurent, Qc
   6e Clothilde Foisy – Isaac Bessette
       m. le 1831-09-27 à Saint-Mathias-sur-Richelieu, Qc
   5e Claude Foisy – Marie-Ursule Barsalou
       m. le 1799-10-21 à Saint-Joseph, Chambly, Qc
   4e Antoine Foisy/Lafrenière – M. Josèphe Gipoulou/Lafleur
        m. le 1775-05-15 à Saint-Mathieu, Beloeil, Qc
   3e Claude Frenière/Foisy – M. Catherine Chevigny/Durand
        c.m. le 13 février 1752 (greffe Jacques Crevier-Duvernay)
       m. le 1752-02-14 à Verchères, Qc
   2e Antoine Foisy – Marie Jeanne Lussier
      m. le 1707-10-23 à La-Purification-de-la-Bienheureuse-Vierge-Marie,
       Repentigny, Qc
   1re Martin Foisy – Marie Madeleine Beaudoin
       c.m. le 29 décembre 1679 ou le 29 décembre 1674 (greffe Sévérin Ameau)

Au moment où Martin et Marie-Madeleine fondent leur foyer, Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jacques Duchesneau en est l’intendant. « En 1674, Québec est élevé au rang de diocèse et Mgr de Laval devient premier évêque de la Nouvelle-France. Très tôt, il réunit une communauté de prêtres solidairement responsables de l’éducation et du ministère paroissial, c’est le Séminaire de Québec. Ses successeurs aug-menteront progressivement le nombre de paroisses et essaieront d’assurer une éducation de la foi des baptisés. 2 »

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1 Catta, Étienne. Le Frère André (1845-1937) et l’Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, Fides, 1965?]
2 Archéologie du littéraire au Québec 1760-1840, UQAM

Forestier Fortier

Cette chronique généalogique a été réalisée par Jacques St-Aubin, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, pour rendre hommage aux ancêtres maternelles de l’arrière-grand-mère paternelle de Louise Brazeau.

La première ancêtre arrivée au pays est Catherine Forestier dit Fortier. Elle est la fille de Jean Forestier, pâtissier, cabaretier et cuisinier, et de Julienne Coiffé, mariés le mardi 28 octobre 1636 à Notre-Dame-de-Cougnes de La Rochelle. Elle est aussi la petite-fille d’André Berthomme Forestier et Françoise Richard. Ses parents viennent de Saint-Jean d’Angély en Saintonge. Elle épouse Jacques Ménard dit Lafontaine, charron (fabricant de chars et plus particulièrement de roues) fils de Jean Ménard et d’Anne Savinelle, de Mervent au Poitou. De leur union naissent treize enfants, huit filles et treize garçons. Elle décède à Boucherville le 31 mars 1694 à l’âge de 54 ans. Une rue y porte le nom de Catherine Forestier depuis le 5 mars 1987.

Générations

   8e Olivine Martin (1863-1947) – Gédéon Brazeau (1861-1922), fils d’Hilaire et Scholastique Sabourin
       m. le 1882-02-13 à Saint-Eugène, Ont.
   7e Émilie Morin (1829-1874) – Jean-Baptiste Martin (1824-1897), fils de Jean-Baptiste et Marie-Charlotte Cardinal
       m. le 1852-11-22 à Saint-Louis-de-Gonzague, cté Beauharnois, Qc
   6e Marie Angélique Julie Chartier (1785-1857), vve de Joseph Vêtu/Bélair – Jacques Morin (1791-1838), cult., fils d’Ignace et Marie Rousseau
       m. le 1814-09-19 à Saint-Luc, Haut-Richelieu, Qc
   5e Angélique Véronneau/Denis (1763-1851) – Antoine Chartier (1757 – avant 1806), vf de Marie Amable Cognac, fils de Jean-Baptiste et
       Marie-Françoise Bombardier
       m. le 1785-02-07 à Beloeil, Qc
   4e M. Charlotte Viau/L’Espérance (1737-1810) – Jean-Baptiste Véronneau (1725-1798), vf de Marie Ursule Brien dit Desrochers, fils de
       Joseph et Françoise Rougeau
       m. le 1753-04-30 à Chambly (Saint-Denis-sur-Richelieu), Qc
   3e Marie-Charlotte Desnoyers (1716-1747) – Laurent Louis Viau/Lespérance (1714-1785), fils de Michel et d’Hélène Charles/Lajeunesse
       m. le 1736-01-07 à Longueuil, Qc
   2e Thérèse Ménard/Lafontaine (1676-1753), vve de Jean Baptiste Deniau – Jean Desnoyers/Desmarais (1677-1763), de parents inconnus,
       d’Orléans, Normandie, France
       m. à la gamine en 1709, mariage réhabilité le 29 février 1724 à Longueuil, Nouvelle-France
   1re Catherine Fortier (1640-1694) – Jacques Ménard/Lafontaine (1624-1707)
       m. le 1657-11-19 à Trois-Rivières, Qc

L’extrait de l’acte de mariage de Thérèse Ménard et Jean Desnoyers témoigne d’une pratique en usage, quoique désapprouvée, à l’époque de nos ancêtres : le « mariage à la gamine » :
« L’an de notre Seigneur mil sept cent vingt quatre en ce vingt huitième février je sousigné … ay donné la bénédiction nuptial et ay reçu leurs mutual consentement par paroles de Jean Desnoyers et de Therese Ménard habitants de Longueuil lesquels se sont mariés depuis plusieurs années à la gamine… »

Selon « Le code de l’humanité ou La législation universelle, naturelle, civile et politique Tome IX » 1 on appelait « mariage à la gamine » ces prétendus mariages que quelques personnes faisaient autrefois, sans bénédiction nuptiale, par un simple acte, par lequel les parties déclaraient au curé qu’ils se prenaient pour mari et femme. Ces formes d’acte furent condamnées dans les assemblées générales du clergé de 1670 et 1675 et par un arrêt du parlement du 5 septembre 1680. Il fut défendu à tous notaires de recevoir de pareils actes, ce qui fut confirmé par une déclaration du 15 juin 1669.

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1 books.google.ca (Code imprimé par Yverdon propriété de m. De Félice en France en 1778)

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.

Forgues

Les familles Forgues sont à l’honneur. Madame Agathe Surprenant Poirier, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa grand-mère, Herméline Forgues Surprenant.
Le premier ancêtre au pays est Jean-Pierre Forgues dit Monrougeau, fils de Jacques et de Catherine Lamolle de Saint-Jean, ville de Montréal des Vivières (Montréjeau), arrondissement Saint-Gaudens, évêché de Commingues, Haute-Garonne), France. Il arrive au Canada le 30 juin 1665 comme soldat de la compagnie de La Durantaye (Chambelle) du régiment de Carignan. Le capitaine de cette compagnie était Olivier Morel de La Durantaye, de Saint-Aubert de Laubry. L’enseigne était Michel Malet. Il épouse Marie Robineau, fille d’Hubert et Marie Mignard. De ce mariage sont issus trois filles et trois garçons, baptisés à Beaumont. Il a trente-quatre ans au recensement de 1681 à Beaumont (ou La Durantaye). Sa sépulture a lieu le 30 mai 1703 à Beau-mont.
« Au cours de l’année 1665, arrivent dans la colonie les 24 compagnies … d’un régiment d’élite qui s’était distingué durant la Fronde et surtout dans la guerre contre les Turcs en 1664 : le régiment de Carignan-Salières. 1 » Les compagnies « forment un total de 1 200 à 1 300 hommes. C’est plus que la population entière de Québec et plus du tiers de la population totale du pays. 2 » Le roi avait jugé à propos que la pacification des Iroquois s’imposait

Générations

   12 ͤ Alexime Myre-Poirier
       n. à Hawkesbury, Ont.
   11 ͤ Nadine Poirier – Patrick Myre
   10 ͤ Agathe Surprenant – Rolland Poirier
       m. le 1967-10-14 à Casselman, Ont.
    9 ͤ Émilien Surprenant – Cécile Cayer
       m. le 1927-11-22 à Saint-Albert, Ont.
    8ᵉ Herméline Forgues – Joseph Surprenant
       m. le 1899-01-31 à Saint-Jacques, Laprairie, Qc
    7ᵉ Abraham Forgues – Marie Daniel
       m. le 1851-03-03 à Saint-Jacques, Laprairie, Qc
    6ᵉ Abraham Forgues – M. Louise Beaudin
       m. le 1818-11-23 à Saint-Philippe, Laprairie, Qc
    5ᵉ Joseph Forgues – M. Dorothée Dutour
       m. le 1778-06-22 à Laprairie, Qc
    4ᵉ Joseph Forgues – Marie Denis/Lapierre
       m. le 1745-02-01 à Saint-Michel, cté de Bellechasse, N.-F.
    3ᵉ Joseph Forgues – Marguerite Paquet/Lavallée
       c. de mariage le 1717-11-22, greffe René Gaschet
       m. le 1717-11-20 à Beaumont, N.-F.
    2ᵉ Joseph Forgues – Marie Bissonnet.te
       m. le 1696-02-15 à St-Michel, cté de Bellechasse, N.-F.
    1re Jean Pierre Forgues – Marie Robineau
       m. le 1668-10-16 à Québec, Nouvelle-France
       Jacques Forgues – Catherine Lamolle
       de Saint-Jean, Montréjeau, Carcassonnne, Languedoc, France

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1 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
2 idem

Fournier

Les familles Fournier sont à l’honneur. Nicole Fournier a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Guillaume Fournier. Il épouse Françoise Hébert, fille de Guillaume et Hélène Desportes, petite-fille de Louis Hébert, le célèbre premier colon canadien, et Marie Rollet. Louis est le coseigneur de la paroisse Saint-Charles
Guillaume Fournier nous vient de Normandie. « En 911, le roi Charles le Simple donna officiellement la région aux Normands, pirates scandinaves qui n’avaient pas attendu l’autorisation royale pour l’occuper. Le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, étant devenu roi d’Angleterre, son duché fut un fief anglais de 1106 à 1204. Âprement disputée pendant la guerre de Cent Ans, La Normandie fut rattachée à la couronne de France en 1468. » ¹

Générations

   10e Nicole Fournier – Bernard Séguin
       de Sainte-Marthe, Qc
    9e Lucien Fournier – Julienne Gareau
       m. le 1943-08-26 à Pointe-Fortune, Qc
    8e Léon Fournier – Rose-Anne Bélanger
       m. le 1897-09-20 à Chute-à-Blondeau, Ont.
    7e Julien Fournier – Domithilde Diquerre
       m. le 1853-04-05 à Saint-André-d’Argenteuil, Qc
    6e Louis Fournier – M. Euphrosine Renaud
       m. le 1815-09-18 à Saint-Roch-de-L’Achigan, Qc
    5e Benjamin Fournier – M. Charlotte Bricot
       m. le 1791-07-25 à Repentigny, Qc
    4e Pierre Fournier – M. Josèphe Jahan/Laviolette
       m. vers 1747
    3e Nicolas Fournier – Geneviève Langlois
       c.m. le 1719-01-31, greffe Abel Michon
    2e Jean Fournier – Marie Jeanne Leroy
       m. vers 1687, de Cap-Saint-Ignace, Qc
    1re Guillaume Fournier – Françoise Hébert
       m. le 1651-11-20 à Québec, Nouvelle-France
       Gilles Fournier – Noëlla Gageut
       m. avant 1623, de Coulmer, Normandie, France

Note : cette lignée a été établie selon les actes de mariages disponibles, les données recueillies par Le Tanguay et l’institut Drouin – Nous vous soumettrons bientôt la lignée des ancêtres de la même personne, Madame Nicole Fournier, établie selon les actes de mariages disponibles (les mêmes) et les données recueillies par La Généalogie des Français d’Amérique du Nord (comprend le PRDH ).
Lorsque Guillaume et Françoise fondent leur foyer, Jean de Lauson est le gouverneur de la Nouvelle-France et il n’y a pas d’intendant. « Le gouverneur de la colonie, le supérieur des Jésuites et le gouverneur de Montréal forment les cadres du premier conseil de surveillance. Ils sont assistés des syndics de Québec, Trois-Rivières et Montréal « élus chaque année au scrutin», mais ceux-ci n’ont qu’une voix consultative. 1 »

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1 Jacob, Roland. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Éd. du Jour, 2006

Fournier

Les familles Fournier sont à l’honneur. Nicole Fournier a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Fournier, fils de Hugues et Jeanne Huguet. Le 30 septembre 1670 à Québec, il épouse Marie Hubert, fille de Pierre et Bonne Briault, fille du roi (landry 326, dumas 359), de Saint-Sulpice, Paris, France.
Hughes Fournier nous vient de Charente-Maritime. « Le département a été créé à la Révolution française, le 4 mars 1790 en application de la loi du 22 décembre 1789, à partir des anciennes provinces d’Aunis et de Saintonge, avec Saintes comme chef-lieu. Les habitants de la Saintonge et de l’Aunis ont fourni d’importants contingents d’émigrants qui se sont fixés en Nouvelle-France (Acadie et Québec). De nombreux mots du vocabulaire saintongeais sub-sistent dans le langage franco-canadien d’aujourd’hui. (Quelques exemples : achaler : accabler de chaleur ; beurouette : brouette ; mouiller : pleuvoir)
En 1810, Napoléon à travers un décret impérial transféra le chef-lieu à La Rochelle.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, le département fut envahi par l’armée allemande et intégré à la Zone occupée. 1 »

Générations

   9e Nicole Fournier – Bernard Séguin
       de Sainte-Marthe, Qc
   8e Lucien Fournier – Julienne Gareau
       m. le 1943-08-26 à Pointe-Fortune, Qc
   7e Léon Fournier – Rose-Anne Bélanger
       m. le 1897-09-20 à Chute-à-Blondeau, Ont.
   6e Julien Fournier – Domithilde Diquerre
       m. le 1853-04-05 à Saint-André-d’Argenteuil, Qc
   5e Louis Fournier – M. Euphrosine Renaud
       m. le 1815-09-18 à Saint-Roch-de-L’Achigan, Qc
   4e Benjamin Fournier – M. Charlotte Bricot
       m. le 1791-07-25 à Repentigny, Qc
   3e Pierre Fournier – M. Josèphe Jahan/Laviolette
       m. vers 1747
   2e Jean Fournier – Marie Madeleine Fradet
       m. le 1711-11-23 à Beaumont, N.-F.
   1re Nicolas Fournier – Marie Hubert
       c. de m. 1670-09-08, greffe Paul Vachon
       m. le 1670-09-30 à Québec, Nouvelle-France

Lorsque Nicolas et Marie fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. « De 1670 à 1760, la population de la Nouvelle-France double à tous les 25 ans environ. Ainsi, l’immigration devient un facteur secondaire dans l’accroissement de la population après 1670. Dorénavant, la croissance démographique de la colonie repose surtout sur les excédents naturels de la population (le surplus du nombre de naissances sur celui des décès), à la fois considérables et constants. 2 »

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1 http://fr.wikipedia.org/wiki/Charente-Maritime #Histoir
2 http://www.hst.umontreal.ca/U/dessureault/ModPDF1903-2A.pdf

Frappier

Les familles Frappier sont à l’honneur cette semaine. Par cette chronique généalogique, La Seigneurie souhaite rendre hommage aux ancêtres paternels de Jacques Frappier.

Le premier ancêtre au pays est Hilaire Frapière, fils probable de Jacques et Marie Renée, mariés le 3 mai 1645 à Notre-Dame-de-Cougnes, La Rochelle, Aunis, France. Originaire de Saint-Barthélémy, La Rochelle, il épouse Rose Petit (contrat de mariage le 14 octobre 1668, greffe Jean Lecomte), fille de Jean et Jeanne Guéribour de Saint-Germain-l’Auxerrois, Paris, Île-de-France. Huit enfants, quatre filles et quatre garçons, sont issus de ce mariage. Il est le père de la lignée Frappier-Petit d’Amérique.

Il s’établit dans la seigneurie de Portneuf, dans la seigneurie de Batiscan, puis à Québec. Il décède à Québec entre 1706 et 1710. En 1729, on estime à soixante-douze le nombre de descendants du couple Frappier-Petit.

Générations

   11e Gilles Frappier – Caroline Touchette
       m. le 1985-06-08 à Thurso, Qc
   10e Jacques Frappier – Carmen Cardinal, f. de
       m. le 1960-06-08 à Montréal, Qc
    9e Alfred Frappier, comptable, vf de Thérèse Painchaud – Maria Mongeau, vve de René Moreau
       m. le 1923-05-07 à Saint-Pierre, Sorel, Qc
    8e Fabien Frappier – Fabiola Dubois, f. de Pierre et Marguerite Mondoux
       m. le 1894-08-15 à Thurso, Qc
    7e Joseph Frappier, cult. – Adeline Gauthier, f. de Victor et Marcelline Tremblay
       m. le 1861-10-07 à Papineauville, Qc
    6e Michel Frappier, menuisier – Sophie Ritchot, f. de Jean Baptiste et Marguerite Desrochers
       m. le 1825-08-01 à Montebello, Qc
    5e Michel Frappier, terrien – Marguerite Fafard, f. de Jean-Baptiste Delorme/Fafard et Marie Anne Paquin
       m. le 1798-04-23 à Saint-Cuthbert, Qc
    4e Louis Frappier, vf de Marie Catherine Plante – Josephte Lesage, f. de Pierre et Geneviève Pombert
       m. le 1765-07-22 à Louiseville, Qc
    3e Anthoine Frappier/Hilaire – Angélique Duhamel, f. de Thomas Duhamel/Sansfaçon et Angélique Besnier
       m. le 1722-10-26 à Saint-Sulpîce, Qc
    2e Michel Frapier/Hilaire – Marguerite Lesiège, f. de Pierre et Marguerite Laplace
       m. le 1696-01-09 à Notre-Dame, Québec
    1re Hilaire Frapière – Rose Petit
       m. mardi le 1668-10-16 à Notre-Dame, Québec

Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Hilaire et Rose fondent leur famille ?

« Le 20 février 1668, « le roi ordonne le retour du régiment Carignan en France. Il laissera cependant quatre compagnies qui serviront à la défense de la colonie » Ce sera finalement le 14 octobre 1668 que les bateaux transportant les soldats vogueront vers la mère-patrie. ¹»

« En 1668, Anne Gasnier (1611-1698), une femme de la ville de Québec, fut désignée par l’intendant Talon comme responsable du recrutement des filles du roy et de l’entreprise de peuplement de la Nouvelle-France. Elle se rendit plusieurs fois en France afin de participer au choix des recrues qui présentaient le meilleur potentiel d’adaptation au contexte particulier de la Nouvelle-France. ² »

Jean Talon demande d’être relevé de ses fonctions d’intendant. C’est Claude de Boutroue d’Aubigny qui prendra la relève jusqu’en 1670, année où Talon est réaffecté comme intendant de la Nouvelle-France.

Collaborateur : Jacques Dupras

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¹ http://simeonleroyaudy.blogspot.ca/2012/01/sejour-en-nouvelle-france-deuxieme.html
² http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/HISTfrQC_s1_Nlle-France.htm

Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.