Angers
Cette chronique généalogique a été réalisée par Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Françoise Angers, mère de Robert Lachance.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Charles Teguy dit Stilly, puis Angers, fils de Charles Steguy ou Charlesteguy et Gratienne de Geloze, de Notre-Dame, Bayonne, Pyrénées-Atlantique, ancienne France. Il épouse Louise Blanche Delisle, fille d’Antoine, l’aîné d’une famille de douze enfants, et Marie Catherine Faucher dit Saint-Maurice, mariés le 9 novembre 1694 à Neuville, et petite-fille de Louis et Louise Desgranges mariés à Québec, Bas-Canada, le 15 octobre 1669. Deux fils sont issus de cette union.
Générations
9e Robert Lachance
8e Françoise Angers – Claude Lachance, fils de Roméo et Fabiola Geoffroy
m. le 1955-05-21 à Saint-Louis-Marie-Grignon-de-Montfort, Laval, Qc
7e Lionel Angers, chauffeur – Marguerite Boucher, fille de J.O. Boucher et Rosa Larrivée
m. le 1928-06-30 à Saint-Arsène, Montréal, Qc. Edmond Angers, cult.
6e Laura Ellison, fille de George, cult., et Olivine Morin
m. le 1904-09-12 à Saint-Célestin (Annaville), cté Nicolet, Qc
5e Ignace Angers, cult. vf d’Aurélie Pelletier – Marie Adèle Roux, fille de Joseph et Sophie Béliveau
m. vers 1875 à Saint-Norbert d’Arthabasca, Qc
4e Ignace Angers, cult. – Magdeleine Drolet, fille de Jean Baptiste, cult. et Marie Élisabeth Falardeau
m. le 1824-02-23 à L’Ancienne-Lorette, Qc
3e Jean Stilly/Angers – Marie Charlotte Alin, fille de Joseph et Marie Anne Déry
m. le 1797-09-25 à L’Ancienne-Lorette, Qc
2e Pierre Stilly – M. Catherine Drolet, fille de Jacques et M. Thérèse Boutin
m. le 1757-10-17 à L’Ancienne-Lorette, Nouvelle-France
1re Pierre Charles Teguy/Stilly puis Angers – Louise Blanche de l’Isle
m. le 1733-01-07 à Neuville, Nouvelle-France
Que se passe-t-il au Canada au moment où Pierre Charles et Marie Louise Blanche fondent leur foyer ?
C’est en 1733 que les célèbres Forges du Saint-Maurice voient le jour. « Cette exploitation fournira des enclumes, des marmites, des poêles et des canons. Malgré d’autres tentatives comme le sciage de bois, les pêcheries, les tanneries, l’activité commerciale et industrielle a du mal à atteindre un niveau de rentabilité. Bien sûr, ce constat est attribuable à la faiblesse des capitaux et l’absence d’une main-d’œuvre qualifiée. Cependant, l’attitude de la France qui n’a toujours vu en la colonie qu’un fournisseur de matières premières, explique également que l’économie de la Nouvelle-France ait eu de la difficulté à se développer, limitée qu’elle était à ne satisfaire que la demande locale.
En plus de ses activités liées à la traite des fourrures, Alexis Lemoine dit Monière tient des marchandises générales pour la consommation courante. On y retrouve de tout : de la farine aux clous à planchers, de l’eau de vie aux perruques, de la toile aux draps. Haches, bas de laine, flanelle, viande, beurre, vin, épingles, bonnets, couteaux, éventails et plusieurs autres articles figurent parmi la marchandise vendue entre 1733 et 1739 dans son magasin montréalais. 1 » Un véritable magasin général.
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1- http://www2.ville.montreal.qc.ca/archives/acteurs/alexis-lemoine/commerce/index.shtm
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
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Angrignon
Cette chronique généalogique a été réalisée par Jacques Dupras, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Pierre Angrignon.
Le premier ancêtre au pays est Julien Angrion dit Larosée, fils de Guillaume Angrillon ou Hangrion et Mathurine Renaud, de Merdrignac, petite localité située à 60 km au sud de Saint-Malo et à la même distance à l’ouest de Rennes, France. Il épouse Rosalie Debiens (contrat de mariage le 1er mai 1763, greffe Gervais Hodiesne), fille de François et Marie Jeanne Goujon, mariés le 30 septembre 1728 à Montréal. À ce contrat, il est dit tanneur et il demeure en la Coste Notre-Dame des Neiges. L’ancêtre, Étienne Debien ou Desbiens, vient de la région de Poitiers et épouse Marie Campeau à Montréal le 2 janvier 1691 ; son fils François, père de Rose, est né à Montréal en 1693. Six enfants, trois filles et trois garçons sont issus du mariage de Julien et Rosalie.
Générations
7e Pierre Angrignon – Suzanne Letang, fille de Rhéal et Carmen Lapointe
m. le 1968-02-08 à Thurso, Qc
6e Honorius Angrignon – Marie-Ange Boisvert, fille de Napoléon et Marie Prud’homme
m. le 1933-06-14 à Ottawa, Ont.
5e Adélard Angrignon, vf de Marguerite Lavigne – Julie Leduc, fille de Guillaume, cult. et Denise Marchand
m. le 1904-16-11 à Thurso, Qc
4e Jean Baptiste Angrignon, cult. – Angélique Joannette, fille de Noël, cult., et Angélique Périllard
m. le 1857-01-19 à Saint-Joseph-du-Lac, Qc
3e Julien Angrignon, cult. – Adélaïde Cardinal, fille d’Arsène, cult. et Geneviève Desvoyau
m. le 1835-01-20 à Saint-Benoît, Qc
2e Jean Baptiste Hangrignon, tanneur – Radegone Hay, fille de Pierre, tanneur, et Félicité Berthelet
m. le 1804-05-14 à Montréal, Qc
1re Julien Angrillon dit Larosée – Rosalie Debiens, f. de François et Marie Jeanne Goujon
m. le 1763-05-16 à Notre-Dame, Montréal, Qc
Que se passe-t-il au Canada au moment où Julien et Rosalie fondent leur foyer ?
« Le roi George III promulgue la Proclamation royale de 1763 pour jeter les bases d’une administration gouvernementale dans les territoires nord-américains officiellement cédés par la France à la Grande-Bretagne par le Traité de Paris (1763) à l’issue de la guerre de Sept Ans. Cette proclamation établit le cadre constitutionnel qui régit la négociation de traités avec les populations autochtones de vastes régions du Canada, et est mentionnée à l’article 25 de la Loi constitutionnelle de 1982. C’est pourquoi elle a été appelée la « grande charte autochtone » ou la « charte des droits des Autochtones. …
La proclamation du roi George s’avère un document juridique fondamental pour la mise sur pied des gouvernements coloniaux de la province de Québec, de l’est et de l’ouest de la Floride et de la Grenade. Elle réserve aussi une grande partie de l’intérieur de l’Amérique du Nord aux Autochtones uniquement. La ligne de partage de la chaîne des Appalaches est fixée comme limite orientale du territoire en question, dont sont expressément exclues la colonie du Québec et les terres de la Compagnie de la Baie d’Hudson. La limite occidentale n’est pas précisée.
Dans le but de protéger les droits des Autochtones, la proclamation stipule clairement que les Autochtones possèdent toute terre qu’ils n’ont pas cédée ou vendue :
Attendu qu’il est juste, raisonnable et essentiel pour Notre intérêt et la sécurité de Nos colonies de prendre des mesures pour assurer aux nations ou tribus sauvages qui sont en relations avec Nous et qui vivent sous Notre protection, la possession entière et paisible des parties de Nos possessions et territoires qui n’ont été ni concédées ni achetées et ont été réservées pour ces tribus ou quelques-unes d’entre elles comme territoires de chasse [1]. »
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1 http://encyclopediecanadienne.ca/fr/article/proclamation-royale-de-1763/
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
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Auger
Les familles Auger dit Lemaître sont à l’honneur. Édouard LeMoyne, membre
de « La Seigneurie », a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa mère, Olive Auger.
Le second ancêtre au pays est Charles Le Maître/Auger, fils de François Le
Maître/LePicard et de Judith Rigaud. Il épouse Madeleine Crevier/ Bellerive,
fille de Nicolas et Louise Lecoudre le 11 octobre 1689 à Montréal (contrat le
6 octobre 1689, greffe Antoine Adhémar). De ce mariage sont issus six filles
et six garçons baptisés à Montréal, Trois-Rivières et Rivière-du-Loup.
« Au Moyen Âge, l’ouvrier est souvent un artiste et la qualité de son produit
confine parfois à l’œuvre d’art. À preuve, la minutie apportée à la sculpture
d’éléments décoratifs en architecture et placés si haut que, la plupart du temps,
ils sont pratiquement invisibles pour quiconque. Pourtant, l’artiste y apporte
le même soin que si l’objet prend place au niveau des yeux du premier passant.
Bon nombre de ces métiers plus ou moins obscurs sont entrés dans notre
patrimoine de noms de famille parce qu’ils sont devenus distinctifs. Les
artisans sont regroupés dans des corporations relativement structurées où l’on
distingue nettement les apprentis des maistres. … Ainsi trouve-t-on de
nombreux Maistre ou Lemaistre … » 1
Générations
Générations
10e Édouard LeMoyne – Ngoc-Mai Nguyên
m. le 1996-10-26 à Montréal, Qc
9e Olivine Auger – Desmond Le Moyne
m. le 1917-10-18 à Gravelbourg, Sask.
8e Léon Auger – Perpétue Lacelle
m. le 1884-05-09 à Montréal, Qc
7e Gédéon Auger – Marie Paquet
m. le 1858-01-07 à Saint-André-Est, Qc
6e Paul Auger – M. Françoise Nantel
m. le 1823-11-18 à Sainte-Anne-des-Plaines, Qc
5e Charles Auger/Lemaître – M. Louise Lauzon
m. le 1785-10-01 à Terrebonne, Qc
4e Charles Auger/Lemaître – Catherine Saucier
m. le 1760-11-10 à Louiseville, N.-F.
3e Charles Le Maître/Auger – Catherine Giguère/Despins
m. le 1719-05-07 à Saint-François-du-Lac, N.-F.
2e Charles LeMaître/Auger – Madeleine Crevier/Bellerive
m. le 1689-10-11 à Ville-Marie, N.-F.
1re François LeMaître/LePicard – Judith Rigaud
m. le 1654-05-06 à Trois-Rivières,
En 1654, Jean de Lauson est gouverneur de la Nouvelle-France. « À Montréal,
Marguerite Bourgeoys, s’occupe de l’instruction des garçons et des filles.
Arrivée au pays en 1653, elle doit attendre 5 ans avant d’accueillir des enfants
d’âge scolaire. (La raison est bien simple : il n’y avait pas d’enfants d’âge
scolaire.
… En 1649, naît Jean Des Roches qui deviendra un des premiers élèves de
Marguerite Bourgeoys.) Les Trifluviens ont confié l’éducation de leurs
enfants au notaire Séverin Ameau et ce, depuis 1652. »2
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1 Jacob, Roland. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Éd. du Jour, 2006.
2 . Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Barabé
Nicolas Barrabé, pionnier, naquit vers 1647 à Quincampoix, Seine-Maritime, France, fils de Robert et Marie Varon. Il épouse Michelle Oinville, née vers 1647 à Saint-Paul, Paris, fille de Pierre et Antoinette Bonnard. Michelle est l’une de ces courageuses filles du roi (landry 352, dumas 304) venues en Nouvelle-France pour bâtir un pays et fonder des familles. Michelle est arrivée au pays le 3 juillet 1668 à bord du navire La Nouvelle France.
Le couple avait passé un contrat de mariage devant le notaire Séverin Ameau. Il s’agissait du premier mariage de trois pour Michelle, les deux autres avec Michel Lemay en 1677 et Louis Montenu en 1685. Le couple a trois garçons et deux filles, tous nés à Trois-Rivières, ce qui nous permet d’émettre l’hypothèse que le mariage des parents ait pu être célébré dans cette même région. Nicolas serait décédé entre le 21 février 1674 et le 23 août 1676 selon René Jetté, cité dans Généalogie des Français d’Amérique du Nord. Michelle Oinville meurt à Québec le 20 novembre 1700 et est inhumée le lendemain à l’Hôtel-Dieu de Québec.
Générations
10e Jacques Barabé – Raymonde Blanchette, fille d’Oscar et Agnès Touchette
m. le 1960-09-03 à Thurso, Qc
9e Alphonse Barabé, cult. – Maria Paris, fille de Victor, cult., et Laura Richer
m. le 1924-05-06 à Saint-Jean, Deschaillons, Qc
8e Arcadius Barabé, cult. – Hermine Paris, f. d’Édouard, cult. et Restitude Bédard
m. le 1892-10-12 à Saint-Jean, Deschaillons, Qc
7e Télesphore Barabé, agricult. – M. Lotitia Elmire Tousignant, f. de
Pierre et Constance Beaudet
m. le 1871-01-17 à Saint-Jean, Deschaillons, Qc
6e Isaïe Barabé – M. Anne Mailhot, f. de Charles, cult. et M. Anne Baril
m. le 1830-10-26 à Saint-Jean, Deschaillons, Qc
5e Jean Baptiste Barrabée, cult. – Josette Mahillote, f. de Guillaume, cult. et M. Christine Hébert
m. le 1806-09-30 à Saint-Jean-Baptiste, Deschaillons, Qc
4e Baptiste Barabé, cult. – M. Monique Charland/Francoeur, vve de Joseph Raymond/Laliberté, f. de Joseph et Thérèse Louise Maillot
m. le 1770-08-20 à Saint-Jean-Baptiste, Deschaillons, Qc
3e Nicolas Barabé – Marie Anne Mayot, fille de Pierre et Marie Gauron
m. le 1729-01-31 à Lotbinière, Québec
2e Noël Barabé – Michelle ou Marguerite Tousignant, fille de Pierre Tousignant dit Laporte et M. Madeleine Philippe
c.m. le 6 nobembre 1689, greffe Gilles Rageot (aussi Rajotte)
1re Nicolas Barabé – Michelle Oinville
c.m. le 21 octobre 1668 (prdh) ou 21 novembre 1668, greffe Sévérin Ameau
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Nicolas et Michelle fondent leur famille ?
« Le régiment de Carignan-Salières arrive en Nouvelle-France en 1665. La venue de ces hommes en armes permet de sécuriser les possessions françaises en Amérique du Nord et favorisera ultérieurement le peuplement de la colonie.
Le régiment de Carignan-Salières, commandé par le marquis Henri de Chastelard de Salières, est le résultat de la fusion, cinq ans plus tôt, du régiment de Salières avec le régiment d’Emmanuel-Philibert de Savoie, prince de Carignan. Parti de Marsal, en Lorraine, en janvier 1665, le régiment de Carignan-Salières, composé alors d’environ 1100 hommes, traverse la France à pied pour se rendre à La Rochelle.
Le régiment de Carignan-Salières est rappelé en France en 1668. Désireux de promouvoir le peuplement de la colonie, le roi offre des terres aux soldats et officiers qui souhaitent s’y établir. Ils sont près de 400 à être démobilisés et à profiter de cette opportunité. De ce nombre, 283 se marient dans les années subséquentes, notamment avec des Filles du Roi.
En s’établissant au pays, les soldats du régiment de Carignan-Salières ont contribué de manière importante au développement de la Nouvelle-France. Ils comptent de nos jours de nombreux descendants au Québec et en Amérique du Nord et ont laissé une marque durable dans la toponymie. » 1
Collaborateur : Jacques Dupras
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1 http://www.patrimoine-culturel.gouv.qc.ca/rpcq/detail.do?methode=consulter&id=26633&type=
pge#.WSr4mWg1-Uk
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
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Bélanger
Les familles Bélanger sont à l’honneur. Claude Bélanger a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Bélanger dit Catherine, de Saint-Thomas, Touques, arrondissement Pont-L’Évêque, évêché de Lisieux, Normandie (Calvados), France. Il épouse Marie de Rainville, fille de Paul et Pauline Poète ou Poite le 11 janvier 1660 à Québec (contrat notaire Paul Vachon, le 12 novembre 1659). Il a trente-et-un ans au recensement de 1666. Six filles et six garçons, baptisés à Québec et Beauport, sont issus de ce mariage. Il décède le 19 octobre 1682 et sa sépulture a lieu le 20 à Beauport. Nicolas Bélanger nous vient de Normandie. « Les maisons à colombage et toit de chaume passent pour typiques, mais elles ne marquent que certains paysages, notamment ceux de la vallée d’Auge. Ailleurs, elles font place aux longues fermes surnommées « courmasures » (pays de Caux), aux solides demeures de schiste et de granite (Contentin), aux sages maisons de brique. Le vert insolent ou tendre serait le seul commun dénominateur s’il n’y avait la pluie, que l’on dit incessante … même lorsqu’il ne pleut pas. » ¹
Générations
9e Claude Bélanger – Françoise Larocque
m. le 1946-07-20 à Saint-André-Est, Qc
8e Joseph Bélanger – Albina Laflamme
m. le 1909-08-10 à Cœur-Très-Pur-de-Marie, Plaisance, Qc
7e Napoléon Bélanger – Marguerite Mayer (ou Maillé)
m. le 1884-10-13 à Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
6e Jérôme Bélanger – Louise Bédard
m. le 1847-05-11 à Beauport, Qc
5e Joseph Bélanger – Josette Fafard
m. le 1811-02-12 à Beauport, Qc
4e Joseph Ange Bélanger – M. Louise Laberge
m. le 1781-02-12 à L’Ange-Gardien, Qc
3e Joseph Ange Bélanger – Marie Angélique Giroux
m. le 1745-02-15 à Beauport, N.-F.
2e Paul Bélanger – Jeanne Maheu
m. le 1704-04-07 à Beauport, N.-F.
1re Nicolas Bélanger/Catherine – Marie de Rainvi
m. le 11-01-1660 à Québec,
« Au moment où Nicolas et Marie fondent leur foyer, « la population du Canada s’élève » … « à environ 2 500 âmes (l’Acadie » … « peut compter de 300 à 400
habitants). » …
« La moitié de la population de 1663 provient de l’immigration ; le reste, de l’accroissement naturel. Les premiers immigrants sont des célibataires ou des
hommes mariés qui ont laissé en France femmes et enfants. On calcule qu’entre 1608 et 1640, 296 Français auraient émigré au Canada. Pour la période suivante (1640-1660), 964. La totalité des immigrants représenterait moins de 420 familles dont la moitié provenait du Perche et de la Normandie. » 6
Bélanger
Bélanger
Nicholas Bélanger, pionnier, naquit vers 1632 dans la paroisse de Saint-Thomas de Touques, évêché de Lisieux, Normandie. Il était présent à Beauport le 15 octobre 1655 lors de l’aveu et du dénombrement de la seigneurie.
Le couple avait passé un contrat de mariage devant le notaire Paul Vachon le 12 novembre 1659 en présence des parents de la future mariée. Nicholas fut marié à Québec par le père jésuite Paul Ragueneau le 11 janvier 1660 avec la pionnière Marie Marthe Rainville, alors de Beauport. Les témoins étaient Jean Delauson, sénéchal, et Jean Guyon Dubuisson.
Marie Marthe, la fille des pionniers Paul Derinville et Roline Poette, est née vers 1640 dans la paroisse Saint-Thomas de Touques, évêché de Lisieux, Normandie. Nicholas et Marie Marthe eurent douze enfants, dont dix qui se marièrent.
Nicolas décède à Beauport le 19 octobre 1682 à cinquante ans et est inhumé le lendemain en présence de René Rémy, de Paul Vachon, notaire royal pour Beauport, et de son beau-frère Jean de Rainville. Le père Charles Amador Martin officiait.
Marie Marthe meurt à Beauport le 6 novembre 1711 et est inhumée le lendemain en présence de son fils Paul Bélanger et de son beau-fils Jean Parent. Le père Boullard officiait.
Générations
12e Kate et Alex Bélanger
11e Maxime Bélanger – Robbyn Hermitage
m. le 2005-12-30 à London, Ont.
10e Alain Bélanger – Johanne Desautels
m. le 1972-06-03 à Saint-Hyacinthe, Qc
9e Yvon Bélanger – Lucille Biard, fille d’Aldéma et Victoria Dubeau
m. le 1943-06-29 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont.
8e Omer Bélanger – M. Exilda (Maria) Séguin, f. de Joseph et Azilda Ranger
m. le 1920-07-20 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont.
7e Pierre Bélanger, fermier – Lya Vachon, f. de J.- Baptiste, fermier, et Marie Cardinal
m. le 1883-07-02 à Saint-Eugène-de-Prescott, Ont.
6e Pierre Bélanger – Anastasie Lebrun, f. d’Olivier et Émilie Fortier
m. le 1858-10-11 à Sainte-Scholastique, Qc
5e Pierre Bélanger – Josephte Chauret, f. de Charles et Josephte Goyer
m. le 1817-10-27 à Sainte-Rose-de-Lima sur l’Île-Jésus (Laval), Qc
4e Simon Bélanger (vf de M. Marguerite Lacasse) – Marguerite Chabot, f.d’André et M. Josèphe Lalande/Mauger
m. le 1777-09-15 à Saint-Vincent-de-Paul sur l’Île-Jésus (Laval), Qc
3e Louis Bélanger – Élisabeth Paquet, fille de Jacques François et M.Françoise Nestyus/Étienne
m. le 1735-11-15 à Notre-Dame, Québec
2e Pierre Bertrand Bélanger (veuf de Marie Guignard) – M. Magdeleine Chevaudier, fille de Jean et M. Madeleine Mercier
m. le 1703-08-13 à Notre-Dame, Québec
1re Nicolas Bellenger – Marie de Rinville
m. le 1660-01-11 à Notre-Dame, Québec
*Chevaudier dit Lépine. Le nom de famille Chevaudier a été remplacé par le surnom « Lépine ».
Nicholas et François Bélanger
Existe-t-il un degré quelconque de filiation entre ces deux individus, ancêtres des Bélanger d’ici. François Bellenger (c’est ainsi qu’il signait) et Nicholas Bellanger (avec un « a ») sont arrivés à Québec à une vingtaine d’années d’intervalle. François a épousé Marie Guyon à Québec en 1637. Nicholas, pour sa part, s’est marié à Marie de Rainville à Québec en 1660. Les deux provenaient de la même région en Normandie. C’est pourquoi certains généalogistes ont conclu qu’il existait une filiation entre les deux et que Nicholas était le fils de François. Leur opinion a fini par devenir un argument d’autorité. Or, il n’existe aucune preuve directe (actes de baptême, mariage, tant civils que religieux) qui démontre que des membres des deux familles se côtoyaient en Nouvelle-France. François, en qualité de capitaine des milices de la Côte de Beaupré, reçoit en 1677 un territoire qui devient la seigneurie de Bonsecours, ce qui lui confère le rang de noble.
Collaborateur : Michel Laferrière
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
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Bélanger
Les familles Bélanger sont à l’honneur. La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente cette chronique généa-logique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Lucille Bélanger (11e génération).
Le premier ancêtre au Canada est François Bellanger, pionnier de la Nouvelle-France, fils de parents non connus. Il épouse Marie Guyon, fille de Jean et Mathurine Robin, mariés le 2 juin 1615 à Saint-Jean, Mortagne-au-Perche, province du Perche, France. Du mariage de François et Marie sont issus douze enfants, sept filles et cinq garçons baptisés à Québec et Château-Richer. « François Belanger, maçon de métier et agriculteur, fut aussi syndic adjoint, co-seigneur de Beaupré, marguillier, capitaine de milice » de 1663 à 1677, «évaluateur foncier, homme d’affaires. Il est à l’origine d’une des lignées les plus prolifiques au Canada. »
François « fait partie de l’un des contingents d’immigrants qui traversent la mer vers 1634. Il aurait alors vingt-deux ans. S’il est venu ici en vertu d’un contrat signé, comme il est possible, devant l’un des frères Juchereau et peut-être en compagnie de Robert Giffard, son engagement prend fin à l’été de 1637. Aussitôt, il songe à s’établir. Pour un colon, le mariage est essentiel. Il est célébré le 12 juillet 1637 par le père Charles Lallemant. » Il décède entre le 25-10-1685 et le 25-04-1687 à L’Islet (René Jetté cité dans Généalogie des Français d’Amérique du Nord. … « il n’était plus le 25 avril 1687 car sa veuve ratifia la donation qu’il avait faite à son fils Jacques lequel avait pris soin d’eux depuis les huit ou neuf dernières années. »
Générations
13e Audry Marcoux
n. à Plessisville, Qc
12e Caroline Dubuc – André Marcoux
de Plessisville, Qc
11e Lucille Bélanger – Guy Dubuc, f. d’Albert Arthur et Louise Bibeault
m. le 1962-06-23 à Plessisville, Qc
10e Joseph Bélanger – Marie Turcotte, f. de Napoléon, cult. et Emélie Laroche
m. le 1923-10-16 à Saint-Adrien-d’Irlande (Richardville), Qc
9e Joseph Bélanger, cult. – Joséphine Trudel, f. d’Arcadius, cult. et Marie Élise Fortier
m. le 1898-10-10 à Saint-Adrien-d’Irlande, (Richardville), Qc
8e Charles Bélanger, ouvrier – Marie Brigitte Ruel, f. de Pierre, cult. et Ursule Ferland
m. le 1865-02-07 à Sainte-Marguerite-de-Dorchester, Qc
7e François-Xavier Bélenger, agricult. – Magdeleine Gagnon, f. d’Ignace et Reine Lavoie
m. le 1833-04-16 à Saint-Charles, Bellechasse, Qc
6e Pierre Bélanger – Marguerite Roy, f. de François et Rosalie Tanguay
m. le 1797-01-23 à Saint-Vallier, Bellechasse, Qc
5e Jacques Bélanger, vf de Marie Anne Bolduc– Marie Rousseau, f. d’Antoine et Cécile Noël
m. le 1768-01-08 à Saint-Michel, Bellechasse, Qc
4e Prisque Bélanger – Geneviève Gosselin, f. d’Ignace et Marie Anne Raté
m. le 1724-11-06 à Saint-Laurent, Île-d’Orléans, Qc
3e Charles Bellanger – Geneviève Gagnon, f. de Pierre et Barbe Fortin
m. le 1692-02-18 à Sainte-Anne-de-Beaupré, Qc
c. de m. le 1692-02-15 (greffe Étienne Jacob père)
2e Charles Bélanger – Barbe Cloustier, f. de Zacharie Cloustier et Madeleine Émard
m. le 1663-11-21 (mercredi) à Château-Richer, Qc
c. de m. le 1663-10-16 (greffe Claude Aubert)
1re François Bellanger – Marie Guyon
m. le 1637-07-12 à Notre-Dame-de-la-Recouvrance, Québec
Au moment où François et Marie fondent leur foyer, c’est Charles-Jacques Huault de Montmagny qui est gouverneur ; il succède à Champlain et il n’y a pas encore d’intendant en 1637.
« Après 1638, l’auteur de l’introduction au Catalogue des trépassés rapporte qu’en 1634, « Monsieur de Champlain » chargea « Monsieur de Laviolette » de conduire une barque à l’embouchure de la rivière Saint-Maurice, ayant à bord des artisans et des soldats, les pères jésuites Jean de Brébeuf et Antoine Daniel, ainsi que le matériel nécessaire pour l’établissement. Monsieur de Laviolette met le pied à terre le 4 juillet et commence à faire ériger un fort sur le Platon. »
Collaboratrice : Éliane Gélineau
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1 http://www.perche-quebec.com/files/perche/individus/belanger-francois.htm
2 Nos Racines, fasc. 55, Éd. T.L.M., 1979
3 Michel Langlois. Dictionnaire biographique des ancêtres québécois (1608-1700), t.1, A-C, p. 386
4 https://fr.wikipedia.org/wiki/Laviolette
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont K6A 1H1.
Bercier
Les familles Bercier sont à l’honneur. Madame Armande Lalonde Bercier, membre de La Seigneurie de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres Bercier.
Le premier ancêtre au pays est Louis Bercier, de Le Bernard, évêché de Luçon, Poitou (Vendée), marié vers 1668 à Anne Cochet (ou Courchet), aussi de Le Bernard. Cinq fils baptisés à Batiscan et à l’Ancienne-Lorette, sont issus de ce mariage. Louis, meunier, a cinquante ans au recensement de 1681. Il est cité le 27 juin 1697 à l’Hôtel-Dieu de Québec.
« La langue d’oïl et la langue d’oc, le Nord et le Midi se mêlent plus qu’ils ne s’affrontent dans la région de Poitou-Charentes», d’où arrive Louis Bercier. Touchant à la Vendée secrète, univers de bocages et de canaux dont le front de mer s’arrondit au sud de l’île de Noirmoutier, le seuil du Sud-Ouest étire d’assez plates campagnes vers un Limousin se confondant avec le Périgord vert. Capitale historique du Poitou et grande ville d’art, Poitiers partage son influence avec Angoulême, tête d’un vieux duché, et La Rochelle, port fortifié … » 1
Générations
11e Jean-Philippe Bercier
n. le 1985-03-11
10e Jean F. Bercier – Élaine Lapensée
m. le 1980-07-26 à Plantagenet, Ont.
9e Jean-Louis Bercier – Armande Lalonde
m. le 01-09-1953 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
8e Philippe Bercier – Desneiges Boisvenu
m. le 1922-09-05 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
7e Alexis (André) Bercier – Léose Leduc
m. le 1895-09-09 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
6e Jean-Baptiste Bercier – Elmire Caza
m. le 1863-08-31 à Saint-Anicet, Qc
5e Pierre Bercier – Catherine Denis
m. le 1822-09-09 à Saint-Anicet, Qc
4e Pierre Bercier – Marie-Anne Blais
m. le 1977-09-10 à Yamachiche, Qc
3e Pierre Bercier – M. Josephte Gendron
m. le 1741-01-14 à La Pérade, Qc
2e Jacques Bercier – M. Louise Leroux/L’Enseigne
m. le 1718-09-13 à La Pérade, Qc
1re Louis Bercier – Anne Cochet
m. vers 1669, de Le Bernard, Poitou (Vendée), France
En 1668, le gouverneur de la Nouvelle-France est Daniel Rémy de Courcelle et l’intendant Jean Talon. « Le roi demande à l’intendant de favoriser la concentration des habitations, afin de les fortifier les unes par les autres, surtout en temps de guerre. En outre, l’intendant doit préparer, chaque année, une quarantaine de lots défrichés pour recevoir les colons. Pour répondre à ce désir, Talon dresse le plan de trois villages autour de Québec. … » 2
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Extrait du recueil 17
Bergeron
> Les familles Bergeron sont à l’honneur cette semaine. La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, désire rendre hommage par cette chronique, aux ancêtres paternels de Denis Bergeron, époux de Marguerite Caron.
Le premier ancêtre en Nouvelle-France, pionnier, est André Bergeron, fils de Pierre et Catherine Marchand de Saint-Saturnin-du-Bois, diocèse de LaRochelle, Aunis, France. Il épouse Marguerite Dumay, fille de Jean Demers dit Dumais et Jeanne Védié, mariés à Montréal le 9 novembre 1654. Elle est la petite-fille de Jean Dumais et Barbe Mauger de Saint-Jacques, Dieppe, Seine-Maritime, France et de Michel Vaydié et Catherine Dolbelle de Saint-Germain-de-Val, commune La Flèche.
Onze enfants, quatre filles et sept garçons, baptisés à Montréal, Sillery et Québec sont issus de ce mariage. André décède à Saint-Nicolas, Québec, le 21 février 1712 et y est inhumé le jour même.
Générations
10e Denis Bergeron – Marguerite Caron
m. le 1955-10-22 à Laurierville, Qc
9e J. Ulysse Bergeron – Juliette Bourque, fille de Joseph et Marie Pothier
m. le 1922-08-28 à Plessisville, Qc
8e Napoléon Bergeron, cult. – Noëlia Demers, f. de Napoléon, cult., et Adéline Mercier
m. le 1896-04-13 à Saint-Pierre-Baptiste, cté Mégantic, Qc
7e Damase Bergeron, cult. – Éléonore Dubois, f. de Marcellin et Thérèse Demers
m. le 1858-07-06 à Plessisville, Qc
6e Pierre Bergeron, cult. – M. Angèle Laroche, f. de Jacques et Thérèse Garneau
m. le 1824-03-01 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc
5e Pierre Bergeron – M. Charlotte Dusseaud, f. de François et Josephte Demers
m. le 1792-01-23 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc
4e Jacques André Bergeron, vf de Marie Madeleine Houde – Marie Françoise Rondeau, f. de François et Marie Dubois
m. le 1764-02-13 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc
3e Joseph Bergeron – Marie Croteau, f. de Louis et Marie Louise Bordeleau
m. le 1732-08-27 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc
2e André Bergeron – Marie Grenon, f. de Pierre et Marie Lavoie
m. le 1698-04-14 à Neuville, Qc
1re André Bergeron – Marguerite Dumay
c.m. le 1673-07-09, notaire Gilles Rageot
Il a été beaucoup question des filles du Roi ces derniers temps. Sait-on combien sont venues en Nouvelle-France ?
Irène Belleau publie le 6 janvier 2014 La Nouvelle-France de l’époque 1663-1673 sur le site de La Société d’histoire des Filles du Roi.
« Le peuplement de la colonie
C’est justement l’épisode 1663-1673 qui nous occupe. Il est venu 764 filles à marier avons-nous dit sur 11 ans. À quel rythme ? Pour le premier contingent de 1663, elles étaient 36 ; c’est ce premier groupe que la SHFR (Société historique des Filles du Roi) a voulu personnifier en 2013 en commémorant le 350e anniversaire de leur arrivée. En 1664, elles sont 14, en 1665 : 90, en 1666 : 25, en 1667 : 90, en 1668 : 81, en 1669, 1670 et 1671, les 3 années charnières qui ont vraiment fait changer la donne : 131, 120 et 115, en 1672 : 15 et enfin, en 1673 : 51. En l’espace de 11 ans, la population de la Nouvelle-France a triplé. Yves Landry écrit : « Ces quelque 800 immigrantes ont, en effet, joué un rôle notoire dans l’histoire du peuplement de la Nouvelle-France. Leur importance s’explique d’abord par leur nombre. Représentant 8 % de tous les immigrants qui se sont établis sous le Régime français, elles ont néanmoins totalisé, en seulement 11 ans, près de la moitié des femmes qui ont traversé l’Atlantique en 150 ans. Elles occupent aussi une place fondamentale dans l’univers mental des historiens parce que leur immigration est survenue à un moment crucial de l’évolution politique et démographique de la colonie ». YL. P. 13 22 2 2 »
Collaboratrice : Éliane Gélineau, membre de La Seigneurie de Hawkesbury
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1 http://lesfillesduroy-quebec.org/publications/articles/de-la-societe-d-histoire/164-la-nouvelle-france-de l-epoque-1663-1673
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont K6A 1H1.
Bernier
La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, présente la lignée de la famille Bernier pour rendre hommage aux ancêtres paternels d’Aurèle Bernier de Thurso, Québec.
Le premier ancêtre en Nouvelle-France et pionnier de Cap-Saint-Ignace est Jacques Bernier dit Jean de Paris, pionnier, de Saint-Germain l’Auxerrois, Paris, France. Il est le fils d’Yves, procureur au parlement de Paris, et Michelle Treuillet, tous deux de parents non connus. Jacques, de parents non connus, épouse Antoinette Grenier, fille de Claude et Catherine …
« Jacques Bernier s’est marié solennellement au Palais du gouverneur de Québec, le 23 juillet 1656, avec Antoinette Grenier, de Saint-Laurent de Paris. Il avait 23 ans. Un auteur a cité que c’est l’un des seuls mariages qui fut célébré au château du gouverneur avec le curé Jérôme Lalemant qui s’est déplacé avec son rituel coutumier, sans aucune publication officielle des bans de mariage, et le fidèle Denis Ruette d’Auteuil qui a fait le voyage avec Jean de Lauzon et Jacques Bernier. Ils ont été tous les deux témoins au mariage. Signe évident de la considération très spéciale envers ce fils de notable. »
« Le couple s’établit à l’Ile d’Orléans. En 1667, ils possèdent 25 arpents en valeur, 8 bestiaux et ont trois employés. En 1673, ils achètent, au Cap-Saint-Ignace, une terre de 9 arpents de largeur sur 40 de profondeur, où ils s’établissent l’année suivante. Ils y deviennent, ainsi les premiers colons. En 1677, ils achètent un bateau qui sert au commerce du bois à Québec. En 1681, ils possèdent 10 arpents mis en valeur, 8 bêtes à cornes. Mgr de Laval est logé chez le couple lors de sa visite pastorale en 1681. Le couple vit 18 ans à l’Île d’Orléans, 21 ans à Vincelotte et à la Pointe-aux-Foins. »
Onze enfants, cinq filles et six garçons, baptisés à Québec, Château-Richer et l’Île-d’Orléans, sont issus de ce mariage. Jacques décède le 20 juillet 1713 et est inhumé le lendemain à Cap-Saint-Ignace, Québec.
Générations
12e Serge Bernier
11e Aurèle Bernier – Nicole Savoyard, fille d’Aldoria et Marguerite Richer
m. le 1964-09-26 à Thurso, Qc
10e Réal Bernier – Maria Bernier, f. d’Alexandre et Marie Roy
m. le 1932-05-02 à Saint-Sixte, Qc
9e Joseph Bernier – Emma Brunet (Bernois au registre), f. de Jean Alexandre et Malvina Clément
m. le 1900-02-05 à Buckingham, Qc
8e Pierre Bernier, cult. – Arthémise Lévêque, f. de Georges, cult. et Louise Bérubé
m. le 1869-01-26 à L’Islet-sur-Mer, Qc
7e Pierre Alexis Bernier, cult. – Catherine Morin, f. de Charles François, cult. et Angélique Bélanger
m. le 1845-11-25 à L’Islet-sur-Mer, Qc
6e Alexis Bernier, cult. – M. Julienne Caron, f. de Pierre et Marie Magdeleine Fortin
m. le 1813-02-11 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc
5e Louis Bernier, agric. – Marie Charlotte Morin, f. de Jean et Marie Peltier
m. le 1773-02-22 à La Pocatière, Qc
4e Louis Bernier – Geneviève Boivin, f. de Jean François et Angélique Jobin
m. le 1750-01-19 à Québec, Nouvelle-France
3e Jacques Bernier – Élisabeth Guay, f. de Michel, et Élisabeth Albert
c.m. le 1720-07-29 greffe Jean Étienne Dubreuil
2e Pierre Bernier – Françoise Boulé, f. de Robert et Françoise Garnié
m. le 1689-02-21 à Montmagny, Nouvelle-France
1re Jacques Bernier – Antoinette Grenier
m. le 1656-07-23 à Québec, Nouvelle-France
Que se passe-t-il au pays au moment où Jacques et Antoinette fondent leur foyer ?
149 seigneuries ont été concédées entre 1612 et 1788. Cinq de celles-là ont été concédées en 1656, sous « François-Christophe de Lévy (1602-1661), neuvième vice-roi de la Nouvelle-France » : Cinquième-Rivière, Grande-Anse, Normanville, Notre-Dame de Québec et Sainte-Marie.
Collaborateur : Jacques Dupras
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1 Cyril Bernier. Jacques Bernier, premier habitant du Cap Saint-Ignace et seigneur du fief Saint-Joseph.
Société de généalogie de Saint-Eustache, http://www.sgse.org/chroniq/a21214.html
2 http://inventairenf.cieq.ulaval.ca:8080/inventaire/listPersonnageAlpha.do?letter=b&offsetIndex=80
3 https://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois-Christophe_de_L%C3%A9vy
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Bertrand
Les familles Bertrand sont à l’honneur. Dans le cadre du 125e anniversaire de la paroisse de Wendover, Lise Bertrand a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de son grand-père, Josephat Bertrand.
Le premier ancêtre au pays est Clément Bertrand. On sait que l’Acadie existe depuis 1605, quand Samuel de Champlain trace le plan de Port-Royal où il fait ériger l’habitation « comprenant résidences, magasins, forges etc. » ¹ Les descendants de Clément sont au Canada depuis plus de trois cent soixante ans. Si on suppose qu’il y habitait quelques années avant son mariage, Clément est donc un pionnier chez les Acadiens.
Depuis le début d’août 2009, on fait grand état du Congrès mondial acadien accueillant des visiteurs de plusieurs continents. Il ne faudrait pas être surpris d’apprendre qu’il y avait là des Bertrand, descendants des victimes de la déportation des Acadiens de 1755, où de six à sept mille personnes ont été dispersées le long de la côte atlantique jusqu’en Louisiane.
Pourquoi Charles Lawrence (1709-1760), d’abord lieutenant-gouverneur, puis gouverneur de la Nouvelle-Écosse, se livre-t-il à une telle action ? La rivalité entre Anglais et Français dans les colonies ne faisait qu’augmenter. « Selon lui, les Acadiens ne sont pas devenus des sujets anglais, ils n’apportent rien aux marchés anglais. » 1
Générations
9e Jean-Paul Bertrand – Thérèse Legault
m. le 1956-09-01 à Wendover, Ont.
8e Josephat Bertrand – Rose-Anna Demers
m. le 1912-07-08 à Fournier, Ont.
7e Jean-Baptiste Bertrand – Elzire Cardinal
m. le 1869-10-11 à Saint-Benoît, Qc
6e Isidore Bertrand – Luce Lalande
m. le 1840-09-27 à Saint-Hermas, Qc
5e Jean-Baptiste Bertrand – Josephte Filion
m. le 1803-02-21 à Sainte-Thérèse, Qc
4e Jean Baptiste Bertrand – Geneviève Durand/Chevigny
m. le 1768-07-25 à Lavaltrie, N.-F.
3e Jean Bertrand – Françoise Léger
m. vers 1721, région de Chipoudy, Acadie
2e Claude Bertrand – Catherine Pitre
m. vers 1685, région de Port-Royal, Acadie
1re Clément Bertrand – Huguette Lambelot
m. vers 1649 en Acadie
Le traité de Saint-Germain-en Laye signé en mars 1632 rend à la France l’Acadie et la Nouvelle-France. Isaac de Razilly « prend la direction de la colonie recouvrée. Richelieu lui offre le poste de lieutenant général de la Nouvelle-France. … Au nom des Cent-Associés, il distribue des terres. Dès 1632, il amène en Acadie 300 hommes… » Clément Bertrand serait-il du nombre ?
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1 Jacob, Roland. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Éd. du Jour, 2006
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Besner
Les familles Besner sont à l’honneur. Marielle Besner a participé à la prépa-ration de cette chronique généalogique. Elle rend hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Jean Bazanaire dit Prêtaboire (ou Prêt-à-Boire), fils de Jean et Marie-Anne Nogarolle (ou Nogarole) de Rieumes, diocèse de Lombez dans l’ancienne Gascogne, aujourd’hui département du Gers, France. Il épouse Marie Anne Gruzelin, fille de Benoît et Jeanne Chaillé [contrat de mariage sous seing privé le 18 février 1760, déposé le 21 avril 1760 (greffe Louis Claude Danré de Blanzy), insinué le 25 avril 1760].
En 1756, l’Angleterre et la France se déclarent la guerre. Le conflit englobe les colonies qui, particulièrement pour l’Angleterre, deviennent un enjeu fort important. Des troupes nouvelles sont donc envoyées dans les colonies, autant de la part de l’Angleterre que de la France. C’est probablement à cette période qu’arrive en Nouvelle-France Jean Bézanaire dit Prêtaboire. Il est soldat dans la troupe de la marine du capitaine Le Borgne. Les troupes de la Marine constituent l’armée régulière de la Nouvelle-France. Elles ne sont rattachées à aucun régiment français, mais relèvent du Ministère de la Marine, d’où leur titre. Le rôle de ces troupes est la défense des expéditions maritimes et des colonies. Les soldats de ces troupes sont recrutés par les intendants des Ports de mer. Au sujet de ces soldats, Raymond Douville et Jacques-Donet Casanova écrivent : « La plupart du temps enrôlés de force dans les villes et bourgs des provinces françaises … »1
Générations
7e Marielle Besner – Germain Piché
m. le 1969-08-09 à Rigaud, Qc
6e Rhean Besner – Gervaise Besner
m. le 1940-06-06 à Vaudreuil, Qc
5e Joseph Besner – Léa Ravary
m. le 1897-06-22 à Saint-Télesphore, Qc
4e Gabriel Besner – Rachel Saint-Denis
m. le 1865-01-23 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
3e Michel Besner – Rose Lalonde
m. le 1829-01-26 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
2e Jacques Besner – Angélique Poirier
m. le 1792-01-09 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
1re Jean Bezanaire – Marie Anne Gruzelin
m. le 1760-02-18 à Sainte-Anne-de-Bellevue,
La plupart de ces recrues sont fils de paysans, de laboureurs et d’artisans d’humbles métiers. Enrôlés comme soldats de la Marine, ils travaillent dans les ports jusqu’à leur départ pour les colonies ; à leur retour, ils sont tout simplement licenciés. Cependant, les soldats comme Jean Bezanaire en Nouvelle-France, après avoir servi pendant trois ans, peuvent obtenir la permission de marier une fille de la colonie et de s’y établir.
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1 Notes de madame Marielle Besner
Besner
Les familles Besner de nouveau sont à l’honneur. Marielle Besner, a parti-cipé à la préparation de cette chronique généalogique pour retracer les Bes-ner du côté de sa mère Gervaise Besner.
Son père et sa mère ont le même ancêtre Jean Bezanaire dit Prêtaboire (ou Prêt-à-Boire), fils de Jean et Marie-Anne Nogarolle (ou Nogarole) de Rieumes, diocèse de Lombez dans l’ancienne province de la Gascogne, aujourd’hui département du Gers, France. Le 18 février 1760 à Sainte-Anne-de-Bellevue, il épouse Marie Anne Gruzelin, fille de Benoît et Jeanne Chaillé [contrat de mariage sous seing privé le 18 février 1760 déposé le 21 avril 1760 (greffe Louis Claude Danré de Blanzy) insinué le 25.]
En 1762, Jean Bezanaire obtient la concession d’une terre dans la Seigneurie de Vaudreuil. Cette terre est située sur la nouvelle côte de Vaudreuil. Son mariage avec Marie-Anne Gruzelin porte aussi ses fruits puisque naîtront huit filles et un fils. Le couple a vécu la vie simple et laborieuse des laboureurs toujours sur la même terre à Vaudreuil. À la lecture de quelques actes notariés par Jean Bezanaire, nous percevons en lui un homme juste, prévoyant et travailleur. À chacune de ses filles qui se marie, Jean Bezanaire tient à donner la même dot, soit son habillement de noces consistant en une cape de camelot un jupon et un mantelet d’indienne, chaussures et coiffure convenables et leur fournir une vache, un lit de plumes en guise d’héritage et dix minots de blé.1
Générations
7e Marielle Besner – Germain Piché
m. le 1969-08-09 à Rigaud, Qc
6e Gervaise Besner – Rhéan Besner
m. le 1940-06-06 à Vaudreuil, Qc
5e Évariste Besner – Alida Léger
m. le 1906-06-26 à Vaudreuil, Qc
4e Félix Besner – Domithilde Campeau
m. le 1863-02-03 à Vaudreuil, Qc
3e Michel Besner – Rose Lalonde
m. le 1829-01-26 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
2e Jacques Besner – Angélique Poirier
m. le 1792-01-09 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
1re Jean Bezanaire – Marie Anne Gruzelin
m. le 1760-02-18 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Nouvelle-France
« « En 1760 », année du mariage de Jean et Marie Anne, « le Canada est écrasé. L’empire français disparaît de l’Amérique ; la Nouvelle-France s’efface de la carte.» Quantité de Canadiens sont sans gîte, sans meubles et sans outils. La guerre – particulièrement le bombardement de Québec -, la réquisition du bétail au profit de l’armée ennemie, l’incendie d’un grand nombre de fermes, surtout dans le district de Québec, dans le Bas-Saint-Laurent et aux environs de Sorel, avaient ruiné les Canadiens déjà appauvris par les friponneries de l’intendant Bigot. »2
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1 Notes de madame Marielle
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Bessette
Les familles Bessette sont à l’honneur. Des membres de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels du Saint Frère André. Jean, le premier ancêtre au Canada est originaire de Cahors, Guyenne, France. Le 3 juillet 1668, il s’entend officiellement avec Anne Leseigneur, sa fiancée, fille de Guillaume et Madeleine Sancy ou Sauvé, sur les conditions de leur mariage. De cette union seront issus six garçons et sept filles. Jean connaît une fin tragique en 1692, assassiné par les Iroquois à Saint-Lambert. Alfred est baptisé le lendemain de sa naissance à Saint-Grégoire-le-Grand, Mont Saint-Grégoire, et Farnham. Après son entrée dans la Congrégation de Sainte-Croix, Alfred commence à recommander la dévotion à Saint Joseph à des milliers de malades et d’infirmes qui proclament à haute voix leur guérison. La réputation du frère André grandit et on le surnomme le thaumaturge du Mont-Royal. Il devient guérisseur spirituel et conseiller religieux pour des dizaines de milliers de fidèles qui attribuent leur guérison à l’intervention de frère André et de son patron, Saint Joseph, époux de la Vierge Marie. »
Le frère André a été déclaré bienheureux le 23 mai 1982 par le pape Jean-Paul II. C’est à l’occasion de la canonisation du Saint Frère le 17 octobre 2010 par Benoit XVI que nous publions cette généalogie.
Générations
7e Alfred Bessette, saint frère André
n. le 1845-08-09 – d. le 1937-01-06 à l’hôpital Notre-Dame-de-l’Espérance, Saint-Laurent (Mtl)
6e Isaac Valentin Bessette (1807-1855) – Clothilde Foisy (1814-1857)
m. le 1831-09-27 à Saint-Mathias-sur-Richelieu, Qc
5e Joseph Bessette – Angélique Laporte/Saint-Georges
m. le 1803-08-08 à St-Mathias-sur-Richelieu, Qc
4e Joseph Bessette – Marie Françoise Barrière/Langevin
m. le 1773-10-25 à Saint-Joseph, Chambly, Qc
3e Jean François Bessette – Marie Josèphe Girard
c.m. le 1751-02-14, notaire Antoine Loiseau/Châlons, déposé le 1751-05-04
2e Jean Bessette – Madeleine Plamondon
m. entre le 8 et le 27 septembre 1700 à Notre-Dame-de-LaPrairie-de-la-Madeleine, Laprairie. Qc.
le 1700-08-22 (greffe Antoine Adhémar) insinué le 1700-09-10
1re Jean Bessette/Brisetout – Anne Leseigneur
c.m. le 1668-07-03, notaire Antoine Adhémar
Au moment où Jean et Anne fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur et Jean Talon est l’intendant. « L’intendant veille au développement de l’agriculture, non seulement pour que la Nouvelle-France puisse se suffire à elle-même, mais aussi pour qu’elle puisse exporter le surplus de sa production. En 1668, le nombre d’arpents sous culture passe à 15 649, soit 4 000 de plus que l’année précédente. »
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1 Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, Éd. T.L.M., 1979
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Bibeau
Les familles Bibeau sont à l’honneur. Cette chronique généalogique a été préparée pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Lucille Bibeau, mère de Bertrand Dubuc.
Le premier ancêtre au pays est François Bibeau, fils de Jacques, tavernier ou jardinier, et Jeanne Savignaux (aussi Savineau), de Lagord, Notre-Dame-de-Cogne, ville, arrondissement et évêché de La Rochelle, Aunis (Charente-Maritime), France. Le 10 avril 1656, François est engagé à La Rochelle comme laboureur. Le 17 novembre 1682 à Trois-Rivières, il épouse en 2es noces Louise Énart (ou Esnard), fille de Simon et Marie Loubier (contrat de mariage, 9 octobre 1682, greffe Sévérin Ameau). Neuf enfants, deux filles et sept garçons, baptisés à Trois-Rivières, Batiscan et Saint-François-du-Lac et Cap-de-la-Madeleine, sont issus de ce mariage. Il décède le 24 septembre 1708 et est inhumé le même jour à Saint-François-du-Lac.
« Trois-Rivières a été implantée au confluent du Saint-Laurent et du Saint-Maurice, presque à mi-chemin entre Québec et Montréal. Métropole de la Mauricie, Cité de Laviolette, Capitale mondiale du papier, autant de titres qui soulignent le rôle tant historique qu’économique ou administratif qu’a joué et que joue toujours cette ville qui compte parmi les plus anciennes au Québec et au Canada. Le nom descriptif qui lui a été dévolu, et dont on a tiré le gentilé « Trifluvien », a d’abord identifié la rivière Saint-Maurice, dite alors « Rivière des Trois Rivières », puis a été transféré au lieu habité fondé à la demande de Champlain – que plusieurs considèrent comme le véritable fondateur de l’endroit – par le sieur Laviolette en 1634, en y établissant un fort dont il assure le commandementde1634 à 1636. »
Générations
10e Bertrand Dubuc
n. à Sherbrooke, Qc
9e Lucille Bibeau – Lucien Dubuc
m. le 1942-08-01 à Sainte-Anastasie-de-Nelson, Lyster, Qc
8e Napoléon Bibeau, cult. – Antoinette Simoneau, f. d’Adhémar, cult. et Anna Fréchette
m. le 1919-02-18 à Saint-Flavien, Qc
7e Alfred Bibeau, cult. – Joséphine Côté, f. de François et Célina Cayer
m. le 1897-07-26 à Saint-Flavien, Qc
6e Joseph Bibaud, journalier – M. Rose de Lima Boucher, f. de François, cult. et Marguerite Lasanté
m. le 1851-01-07 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc
5e Augustin Bibeau, cult. – Angèle Côté, f. de Jean Charles, laboureur, et Pélagie Croteau
m. le 1812-11-15 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc
4e Michel Pierre Bibeau, laboureur – M. Josephe Houde, f. de Charles …
m. le 1784-11-08 à Saint-Antoine-de-Tilly, Qc
3e Jean Baptiste Bibot – Marguerite Beaudon/Larivière, f. de Jacques et Marie Buteau
m. le 1751-01-18 à Saint-François, Île-d’Orléans, Qc
2e Jean Baptiste Bibeau – Catherine Plante, f. de Claude et Marie Patenaude
m. le 1722-07-17 à Laprairie, Qc
1re François Bibeau, vf de Jeanne Chalifour – Louise Énard
m. le 1682-11-17 à Trois-Rivières, Qc
Au moment où François et Louise fondent leur foyer, le gouverneur de la Nouvelle-France est Joseph-Antoine Le Febvre de Labarre et Jacques Demeulle en est l’intendant. « Le successeur de Frontenac … fut pendant plusieurs années gouverneur de la Guyanne française. Avec lui arrive aussi le nouvel intendant, Jacques Demeulle, le cousin de l’épouse du ministre Colbert.
Collaboratrice : Éliane Gélineau
_____________________________________________________
1 Québec (Prov.). Commission de toponymie. Noms et lieux du Québec : dictionnaire illustré, Publications du Québec, 2009
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Boileau
Les familles Boileau sont à l’honneur. Gaston Boileau a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Bouleau (Boullo), soldat, fils de Guil-laume et Françoise Texier, mariés le 15 février 1691, de Malansac, arron-dissement et évêché de Vannes, département de Morbihan, Bretagne, France. Il est aussi le petit-fils de Jan et Françoise Normand, mariés vers 1665. Il épouse Madeleine Lahaye, fille de Jean Lahaye/Hibernois et Marie Madeleine Swarden (ou Swarton) (contrat de mariage le 6 aoùt 1724, greffe Jean Baptiste Adhémar).
Pierre vient de Bretagne, ancienne province française « aux rivages tourmentés, … à forte personnalité et à multiples visages. Très indépendante, profondément originale, cette vaste province ne s’est jamais fondue tota-lement dans le creuset national. « Nous joignons le duché de Bretagne avec le royaume de France, perpétuellement, de sorte qu’ils ne puissent être séparés … » Plus de quatre siècles après la proclamation de l’édit d’Union par François 1er, les Bretons demeurent attachés à leurs particularismes, à une vieille langue celtique toujours vivante, quoique inégalement et différemment parlée, selon les sous-régions : enseignée à l’université après avoir été honnie par les instituteurs, elle inspire les bardes qui chantent le Bretagne de toujours sur les rythmes d’aujourd’hui. » ¹
Générations
10e Marcel J. Boileau
n. le 1969-12-13
9e Gaston Boileau – Ghislaine Lafond
m. le 1967-07-29 à Earlton, Ont.
8e Roland Boileau – Isabelle Maillé
m. le 1947-06-18 à Earlton, Ont.
7e Joseph Boileau – Dorothée (ou Dorothy) Renaud
m. le 1897-08-30 à Perkins (Val-des-Monts), Qc
6e Herménégilde Boileau – Malvina Trépanier
m. le 1874-01-12 à Oka, Qc
5e Arsène Boileau – M. Eugénie Lalonde
m. le 1838-01-22 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
4e Jacques Boileau – Charlotte Joly
m. le 1811-07-29 à Vaudreuil, Qc
3e Jacques Boileau – Thérèse Paradis
m. le 1787-06-12 à Saint-Eustache, Qc
2e Jacques Boileau – Marie Lauzon
m. le 1759-01-15 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, N.-F.
1re Pierre Bouleau (Boullo) – Marguerite Lahaye
m. le 1724-08-07 à Saint-Laurent (Ville-Marie), N.-F.
Pierre Boileau s’établit d’abord à Saint-Laurent avec sa famille et en 1735, il lui fut assigné le premier acte de concession d’un terrain sur l’Île Bizard. Les familles Boileau des 6e et 7e générations se sont installées sur des fermes à Earlton, Ontario, vers les années 1920.
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
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550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Boileau
Les familles Boileau sont à l’honneur. Gaston Boileau a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Bouleau (Boullo), soldat, fils de Guil-laume et Françoise Texier, mariés le 15 février 1691, de Malansac, arron-dissement et évêché de Vannes, département de Morbihan, Bretagne, France. Il est aussi le petit-fils de Jan et Françoise Normand, mariés vers 1665. Il épouse Madeleine Lahaye, fille de Jean Lahaye/Hibernois et Marie Madeleine Swarden (ou Swarton) (contrat de mariage le 6 aoùt 1724, greffe Jean Baptiste Adhémar).
Pierre vient de Bretagne, ancienne province française « aux rivages tourmentés, … à forte personnalité et à multiples visages. Très indépendante, profondément originale, cette vaste province ne s’est jamais fondue tota-lement dans le creuset national. « Nous joignons le duché de Bretagne avec le royaume de France, perpétuellement, de sorte qu’ils ne puissent être séparés … » Plus de quatre siècles après la proclamation de l’édit d’Union par François 1er, les Bretons demeurent attachés à leurs particularismes, à une vieille langue celtique toujours vivante, quoique inégalement et différemment parlée, selon les sous-régions : enseignée à l’université après avoir été honnie par les instituteurs, elle inspire les bardes qui chantent le Bretagne de toujours sur les rythmes d’aujourd’hui. » ¹
Générations
10e Marcel J. Boileau
n. le 1969-12-13
9e Gaston Boileau – Ghislaine Lafond
m. le 1967-07-29 à Earlton, Ont.
8e Roland Boileau – Isabelle Maillé
m. le 1947-06-18 à Earlton, Ont.
7e Joseph Boileau – Dorothée (ou Dorothy) Renaud
m. le 1897-08-30 à Perkins (Val-des-Monts), Qc
6e Herménégilde Boileau – Malvina Trépanier
m. le 1874-01-12 à Oka, Qc
5e Arsène Boileau – M. Eugénie Lalonde
m. le 1838-01-22 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
4e Jacques Boileau – Charlotte Joly
m. le 1811-07-29 à Vaudreuil, Qc
3e Jacques Boileau – Thérèse Paradis
m. le 1787-06-12 à Saint-Eustache, Qc
2e Jacques Boileau – Marie Lauzon
m. le 1759-01-15 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, N.-F.
1re Pierre Bouleau (Boullo) – Marguerite Lahaye
m. le 1724-08-07 à Saint-Laurent (Ville-Marie), N.-F.
Pierre Boileau s’établit d’abord à Saint-Laurent avec sa famille et en 1735, il lui fut assigné le premier acte de concession d’un terrain sur l’Île Bizard. Les familles Boileau des 6e et 7e générations se sont installées sur des fermes à Earlton, Ontario, vers les années 1920.
Boissonneault
Les familles Boissonneault aussi (Boissonneau) dit Saint-Onge sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a réalisé cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Jean-Yves Boissonneault, son beau-frère.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Vincent Boissonneau, fils de Jean et Jeanne Cochin (aussi Cochen), soldat du régiment de Carignan, compagnie Maximy, de Saint-Seurin d’Uzet près de Mortagne-sur-Gironde, diocèse de Saintes, Saintonge, France. Il épouse Anne Colin (contrat de mariage le 25 octobre 1669 (sic), greffe Romain Becquet), fille de Nicolas et Isabelle Calende, fille du roi (landry 292, dumas 208) de Sainte-Croix, Sens, Champagne, France. Douze enfants, trois filles, huit garçons et un enfant décédé à la naissance verront le jour, tous à l’Île-d’Orléans.
« Fait curieux, BOISSONNEAU se fait tour à tour appeler par l’un ou l’autre de ses prénoms, quoique celui de Vincent prédomine dans les actes notariés. Le 1er août 1707 (11), il rappelle son fils Jean déjà établi à Yamachiche afin de lui faire donation de deux des trois arpents acquis de Boidin, 33 ans plus tôt. Il est clair qu’en cédant à son aîné les deux tiers de son bien, y compris une maison et du bétail, il veut que Jean soit le soutien de sa vieillesse. La terre de Saint-Jean demeurera propriété de la famille BOISSONNEAU jusqu’au début du XIXe siècle.¹»
Nicolas décède le 13 septembre 1715 et est inhumé le lendemain à Saint-Jean, Île-d’Orléans.
Générations
9e Jean Yves Boissonneault – Murielle Emma Lapierre, f. de William Oscar Lapierre et Marguerite Jeaurond
m. le 1961-07-15 à Martintown, Ont.
8e Roland E. Boissonneault – Jeannette Castonguay, f. de Jean Baptiste et Marie Brazeau
m. le 1936-04-15 à Saint-Antoine, Timmins, Ont.
7e Alfred J. Boissonneault – Élisabeth Diana Gagnon, f. de Régis et Josèphe Foucher
m. le 1910-06-29 à Haileybury, Ont.
6e André Boissonnault, cult. – Sara Hudon dit Beaulieu, f. de François et Adèle Lebel
m. le 1866-08-21 à Saint-Marcellin, Les Escoumins, Qc
5e Louis Boissonneau/Saintonge, cult., vf de Rosalie Gosselin – Marie Roy,f. de François et Thérèse Beaudoin
m. le 1829-11-17 à Saint-Henri de Lauzon, Qc
4e Louis Boissonneau dit Saintonge, agric., vf d’Élisabeth Morrisset – Madeleine Guérard, f. de Charles et M. Élisabeth Griffard
m. le 1802-10-19 à Saint-Jean, l’Île-d’Orléans, Qc
3e Joseph Marie Boisoneau – Marie Joseph Asselin, f. de Louis et Marte Marceau
m. le 1749-02-10 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, Québec
2e Jean Boissonneau – Marguerite Choret, f. de Jean et Claire Bauché dit Morency
m. le 1707-11-16 à Sainte-Famille, Île-d’Orléans, Qc
1re Nicolas Vincent Boissonneault/Saintonge – Anne Colin
m. le 1669-10-18 à Sainte-Famille, Île-d’Orléans, Qc
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Vincent et Anne fondent leur foyer ?
« De retour en Nouvelle-France en 1669, il (Jean Talon) amorce une expansion de la colonie avec plusieurs explorateurs chargés de découvrir de nouvelles terres et de nouveaux territoires. Talon souhaitait aussi développer les exploitations minières en Nouvelle-France. ² »
À l’automne de la même année, 225 personnes recrutées à La Rochelle arrivent à Québec.
« PATOULET, le secrétaire de l’intendant, mentionne dans sa lettre au ministre, datée du 11 novembre 1669, avoir reçu cette année 225 personnes recrutées à La Rochelle dont 80 engagés qui ont été distribués aux habitants. Les engagés ont payé les dix écus qui leur avaient été avancés. On a aussi envoyé 125 « testes de famille » dans les bourgs que M. TALON a fait former près de Québec. COLBERT de Terron écrit dans son mémoire du 22 juin 1669 que 200 personnes se sont embarquées à La Rochelle dans les trois navires affrétés par Pierre GAIGNEUR, soit : l’Hirondelle, le Saint-Hubert et le Pot de Beurre. Les 25 autres se sont sans aucun doute embarqués dans les autres navires venus de La Rochelle.
_____________________________________________________
¹ http://www.claude.dupras.com/les_boissonneault.htm
² http://bv.alloprof.qc.ca/histoire/histoire-et-education-a-la-citoyennete-(2e-cycle-du- secondaire)/l’emergence-d’une-societe-en-nouvelle-france-(1534-1760)/l’etat-et-la-colonisation.aspx
³ http://www.naviresnouvellefrance.net/html/pages16681669.html
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Bonin
Les familles Bonin sont à l’honneur. Renée Bonin et Christian Besner, membres de La Seigneurie, ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de Renée.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Bonin dit Saint-Martin. Soldat de la compagnie de Saint-Ours du régiment de Carillon, il est le fils de Louis et Marie Josneau (selon Drouin) ou Jouneau (selon Généalogie des Français d’Amérique du Nord) de Saint-Martin, Île-de-Ré, arrondissement et évêché de La Rochelle (selon Drouin), ou Notre-Dame-des-Bonnes-Nouvelles, La Couarde-sur-Mer (selon Généalogie des Français d’Amérique du Nord), Aunis (Charente-Maritime), France. Il épouse Marie Hemerie, fille d’Antoine et Marie Deveau (c.m. notaire Pierre Ménard dit Saint-Onge le 19 novembre 1684). De ce mariage, sont issus quatre filles et cinq garçons, baptisés à Contrecoeur et Boucherville. Il décède le 5 juillet 1721 et est inhumé le 6 à Contrecoeur.
Générations
10e Renée Bonin – Christian Besner
m. le 1995-08-12 au Parc Carillon, Ont.
9e Lucien Bonin – Rollande Deschamps
m. le 1972-11-20 à L’Orignal, Ont.
8e Jean-Paul Bonin – Marianne Montpetit
m. le 1944-10-07 à Saint-Polycarpe, Qc
7e Alfred Bonin – Théodora Leduc
m. le 1919-01-20 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc
6e Vida Bonin, cult. – Marie Liboiron
m. le 1891-10-12 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc
5e Benjamin Bonin, cult. – Henriette Martin
m. le 1849-01-16 à Saint-Clément, Beauharnois, Qc
4e Joseph Bonin – Louise Robillard
m. le 1805-11-25 à Lanoraie, Qc
3e Pierre Bonin – M. Jeanne Joly
m. le 1762-02-22 à Lanoraie, N.-F.
2e Nicolas Bonin – M. Catherine Giard
m. le 1718-10-24 à Contrecoeur, N.-F.
1re Nicolas Bonin – Marie Hemerie
m. le 1685-01-08 à Contrecoeur, Nouvelle-France
« La pacification des iroquois constitue la mesure la plus urgente pour le relèvement de la colonie française. Le roi reconnaît qu’il faut amener ces Indiens à la paix en les « humiliant » d’une façon définitive. Il décide donc l’envoi d’un régiment d’élite, qui s’est distingué durant la Fronde et surtout dans la guerre contre les Turcs en 1664 : le régiment de Carignan-Salières. Au cours de l’année 1665, arrivent dans la colonie les 24 compagnies du régiment ; elles forment un total de 1200 à 1300 hommes.1 » Nicolas Bonin se voit octroyer une concession quand le régiment est démantelé en 1668.
_______________________________________________
1. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Bouchard
Les familles Bouchard sont à l’honneur. Jacqueline Rousseau Leduc, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire (C.G.H.), de Hawkesbury a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de la grand-mère de son mari, Christine Bouchard.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Bouchard, fils de Clément et Louise Brillard, (aussi Bressard), m. le 29 octobre 1632, de Saint-Nazaire, Andilly, arrondissement et évêché de La Rochelle, Aunis (Charente-Maritime), Fran-ce. Il est engagé à La Rochelle le 3 septembre 1657 à 22 ans. Il épouse Anne Le Roy (aussi Roy), contrat de mariage le 15 septembre 1670, greffe Romain Becquet), fille de Pierre et Anne Fleury, fille du roi (landry 367, dumas 285). De ce mariage sont issus trois filles et trois fils, baptisés à Sainte-Anne-de-Beaupré et Cap-Saint-Ignace. Il décède peu avant le 16 janvier 1684.
Générations
10e Roger Leduc – Jacqueline Rousseau
m. le 1960-15-14 à Montréal, Qc
9e Conrad Leduc – Alice Rhéaume
m. le 1921-02-07 à Montréal, Qc
8e Christine Bouchard – Joseph Leduc
m. le 1889-08-15 à Saint-Colomban, Cornwall, Ont.
7e François-Xavier Bouchard – Suzanne C. Hallé
m. le 1858-02-09 à Ste-Luce, cté Rimouski, Qc
6e Louis Bouchard – Josephte Pelletier
m. le 1829-02-10 à Saint-Roch-des-Aulnaies, Qc
5e Louis Bouchard – Marie-Rose Fortin
m. le 1804-07-30 à Kamouraska, Qc
4e Pierre Basile Bouchard – Marthe Miville
m. le 1771-01-07 à Sainte-Anne, La Pocatière Qc
3e Pierre Bouchard – Marguerite Cordule Caron
m. le 1739-11-03 à L’Islet, Qc
2e Pierre Bouchard – Marie-Catherine Fournier
m. le 1709-05-27 à St-Thomas, Montmagny, Qc
1re Nicolas Bouchard – Anne Le Roy
m. le 1670-09-30 à Sainte-Anne-de-Beaupré, Qc
Nicolas Bouchard prend épouse à Beaupré et s’y installe. Quant au nom de Beaupré, « on a avancé l’explication suivante : des marins bretons au XVII e siècle, débarqués et sauvés lors d’une tempête, auraient voulu élever une chapelle à sainte Anne et à la vue de la belle prairie de la côte se seraient écriés : « Oh le beau pré », devenu par agglutination Beaupré. Ce nom qui aurait été attesté en 1636 lors de la mise sur pied de la Compagnie de Beaupré, formée par sept associés, propriétaires d’une seigneurie s’étendant de la rivière Montmorency à la baie Saint-Paul. »6
Boucher
Boucher
Les familles Boucher sont à l’honneur cette semaine. Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, désire rendre hommage par cette chronique, aux ancêtres paternels de Marguerite Boucher, grand-mère de Robert Lachance.
Le premier ancêtre, pionnier, en Nouvelle-France est Marin Boucher, maçon, de parents non-connus. Veuf de Julienne Baril, fille de Jean et Raouline Creste, avec qui il a eu sept enfants, il épouse Perrine Mallet de Saint-Langis-les-Mortagne, Perche, France. « Marin Boucher et sa femme Perinne ainsi que les demi-fils Jean-Galleran et François, débarquent à Québec le 4 juin, 1634, possiblement du navire le Saint-Jean parti de Dieppe et commandé par le capitaine Pierre de Nesle. Ils furent logés au fort Saint-Louis, anciennement l’habitation construite par Samuel de Champlain en 1608, avant d’emménager dans sa concession à Beauport.
Marin Boucher fut un membre important dans l’entourage de Samuel de Champlain à cause de son expertise comme charpentier et maçon. » On le dit l’un des 80 colonisateurs recrutés par Champlain en 1619. Sept enfants seront issus de ce deuxième mariage. Les deux ainés ont vu le jour à Saint-Langis-les-Mortagne, et les cinq suivants sont nés et baptisés à Québec entre 1636 et 1647.
Marin et Perrine sont décédés à Château-Richer les 25 mars 1672 et 28 avril 1687 et y sont inhumés.
Générations
13e Robert Lachance
12e Françoise Angers – Claude Lachance, fils de Roméo et Fabiola Geoffroy m. le 1955-05-21 à Saint-Louis-Marie-Grignon-de-Montfort,
Laval, Qc
11e Marguerite Boucher – Lionel Angers, chauffeur, fils d’Edmond, chauffeur, et Laura Ellison
m. le 1928-06-30 à Saint-Arsène, Montréal, Qc
10e Odilon Boucher, conducteur de chars urbains – Léonide Rosa Larivée, f. de Cyprien et M. Adéline Berthiaume
m. le 1906-10-29 à Saint-Jacques-le-Majeur, Montréal, Qc
9e J.-Antoine Boucher, cult. – M. Léonie Gélinas, f. d’Alexis, cult., et Philomène Carbonneau
m. le 1881-02-01 à Saint-Barnabé-Nord, Yamachiche, Qc
8e Antoine Boucher, cult. – Angélique Bettez, f. de Jacques, cult., et Angélique Lebel/Beaulieu
m. le 1855-02-19 à Sainte-Anne, Yamachiche, Qc
7e Ignace Boucher, cult. – Marie Macé, f. de François, cult., et Magdeleine Lesieur
m. le 1819-05-24 à Sainte-Anne, Kamouraska, Qc
6e Bénoni Boucher, cult. – Magdeleine Carbonneau, f. de Joseph et Josephte Lacourse
m. le 1782-11-11 à Sainte-Anne, Yamachiche, Qc
5e Joseph Bouché – Dorothée Paradis, f. de Gabriel et Marie Côté
m. le 1756-08-23 à Saint-Louis, Kamouraska, Nouvelle-France
4e Jean Bouché – Marie Cécille Michaud, f. de Pierre et Marie Magdeleine Thibodo
m. le 1731-05-05 à Saint-Louis, Kamouraska, Nouvelle-France
3e Pierre Boucher – M. Madeleine Dancosse, f. de Pierre et M. Madeleine Bouchard
m. le 1697-02-04 à Rivière-Ouelle, Nouvelle-France
2e Pierre Boucher, laboureur – Marie Saint-Denys, fille de Pierre de Saint- Denys et Vivienne Bunel, de Saint-Jacques, Dieppe,
Seine-Maritime, France
m. le 1663-04-04 à Château-Richer, Nouvelle-France
1re Marin Boucher, vf de Julienne Baril – Perrine Mallet, f. de Pierre et Jacqueline Liger, originaire de Courgeon ou Courgeoût, vve de
Mathry Noé, maître tissier en toile
m. av. 1630
_____________________________________________________
1 https://fr.wikipedia.org/wiki/Marin_Boucher
2 http://marinboucher.blogspot.ca/2006/05/signature.html
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K6A 1H1.
Boudreau
Les familles Boudreau d’origine acadienne sont à l’honneur. Odette Bou-dreau et Robert Téléaga ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique.
Le premier ancêtre au pays, Michel Boudreau, époux de Michelle Aucoin (mariage en France vers 1642), s’établit à Port-Royal, Acadie. Il est juge et lieutenant général.
Sous le régime anglais, « l’ancienne mère patrie incite les Acadiens à demeurer à l’île du Cap-Breton et plus tard à l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard). … Les missionnaires et les prêtres desservants deviendront des propagandistes de la politique française auprès des Acadiens et des Abénaquis. La population de la Nouvelle-Écosse demeurera à majorité française jusqu’aux débuts de la colonisation anglaise, en 1749. … Charles Lawrence fait construire, non loin des forts français, un fort auquel il donne son nom. Il s’est donné comme mission de régler le problème acadien. Il veut que les anciens habitants français vivant sur son territoire prê-tent serment d’allégeance au souverain britannique, un serment sans restriction. Il entrevoit une façon radicale de régler la situation : une immigration anglosaxonne massive et une déportation de la population acadienne.
La première partie de son plan commence à se réaliser en 1749 avec la fondation de la colonie de Halifax.1»
Générations
12e Bruce et Mélanie Téléaga
nés le 1974-11-18 et 1976-10-14
11e Odette Boudreau – Robert Téléaga
m. en juillet 1972 à Dorion, Qc
10e Emérie Boudreau – Jeanne-d’Arc Charest
m. le 1943-04-07 à Saint-Léon-Le-Grand, Qc
9e J. Adélard Boudreau – M. Emerille Éva Lebrun
m. le 1909-06-15 à Saint-Léon-Le-Grand, Qc
8e François Boudreau – Louise Saint-Gelais
m. le 1865-01-24 à Saint-Alexis, La Baie, Qc
7e Louis Boudreau – Madeleine Côté
m. le 1841-11-03 à La Malbaie, Qc
6e Pierre Boudreau – Scholastique Gagné
m. le 1810-10-09 à La Malbaie, Qc
5e François Boudreau – Sophie Martel
m. le 1768-09-20 à Baie Saint-Paul, Qc
4e Jean-Baptiste Boudreau – Agnès Pitre
m. vers 1738 à Port-Royal, Acadie
3e Michel Boudreau – M. Cécile Leblanc
m. vers 1707 à Grand-Pré, Acadie
2e Claude Boudreau – Anne-Marie Thibodeau
m. vers 1682 à Grand-Pré, Acadie
1re Michel Boudreau – Michelle Aucoin
m. vers 1642 à Cougnes, France
Au temps où le couple Boudreau s’établit an Acadie, « de 1608 à 1640, 296 Français auraient émigré au Canada. Pour la période suivante (1640-1660), 964. La totalité des immigrants représenterait moins de 420 familles dont la moitié provenait du Perche et de la Normandie. 2 »
_____________________________________________________
1 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
2 idem
Boulerice
Boulerice – Bourhis
Cette chronique généalogique a été réalisée par Guy Dupont, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, en hommage aux ancêtres maternels de son épouse, Jacqueline Lamarche.
Le premier ancêtre au Canada est Jean Bourhis, fils de Jean et Hélène Lerousseau, né vers 1658 à Brest, département du Finistère, à l’extrémité ouest de la Bretagne, France. Arrivé à Ville-Marie en 1683, il épouse Marie Demers. Neuf enfants, cinq garçons, trois filles et un enfant décédé à la naissance, sont issus de cette union. Ils ont été baptisés à Ville-Marie, Boucherville et l’Île-Jésus. L’ancêtre Jean est décédé et inhumé à Ville-Marie le 19 novembre 1708.
« Jean obtient une concession en 1687 sur la rue Saint-François (c. Maugue, 22-12-1687). En 1695, il s’installe à bail à Boucherville et ce n’est qu’en 1706 qu’il obtient une concession de Pierre Boucher (c. Tailhandier, 1-06-1706). »
Bourg, bourgeois, bourhis. « En langue bretonne, bourgeois se dit BOURHIS. Employé avec l’article, il donne LEBOURHIS, dont la consonne finale est sonore. Par métathèse ou par inversion des syllabes, LEBOURHIS s’est transformé en BOULERICE. »
Générations
12e Marie-Claude et Daniel Dupont
Chantal Dupont – Yves Létourneau
11e Jacqueline Lamarche – Guy Dupont, fils de Gérard et Berthe Racine
m. le 1960-06-25 à Valleyfield, Qc
10e Irène Boulerice – Bruno Lamarche, fils d’Oscar et Léona Séguin
m. le 1938-05-17 à La Nativité, Cornwall, Ont.
9e Georges Albert Boulerice – Bella Lavigne, fille de Noé et Joséphine Hérault
m. le 1917-09-10 à Parry Sound, Ont.
8e Télesphore Boulrisse, journalier – Marie Joséphine Poupart, f. de Rémi, cult. et Rose de Lima Lemieux
m. le 1896-01-07 à Saint-Rémi, cté Napierville, Qc
7e Vital Boulerisse – Célina Boursier, f. de Joseph et Angèle Roy
m. le 1873-01-20 à Saint-Joachim, Châteauguay, Qc
6e Jean Baptiste Boulrisse, maçon – Amélie Plante, f. de Louis Augustin et Amable Bougret/Duford
m. le 1825-11-21 à Saint-Joachim, Châteauguay, Qc
5e Jean Baptiste Boulrisse, maçon – Suzanne Paré, f. de Joseph, journalier et Marie Louise Patrie
m. le 1803-11-21 à François-Xavier-du-Sault-Saint-Louis, Caughnawaga, Qc
4e Antoine Bourisse, maçon – Marie Louise Faubert, f. de Jean Baptiste et Angélique Buet
m. le 1783-10-20 à Saint-Joachim, Châteauguay, Qc
3e Jean Batiste Boulrice – Marie Josèphe Cuillerier, f. de Joseph et Louise Guillori
m. le 1753-05-21 à Lachine, Nouvelle-France
2e Gabriel Bourice – Geneviève Jetté, f. d’Urbain et Marie Chevalier
m. le 1731-03-05 à Notre-Dame, Ville-Marie (Montréal), Nouvelle-France
1re Jean Bourhis/Le Breton, maître menuisier et tourneur – Marie Demers, f. d’André et Marie Chedeville
m. le 1686-10-22 à Notre-Dame, Ville-Marie (Montréal), Nouvelle-France
Note : La graphie des prénoms et patronymes est celle des actes de mariage. La préséance est accordée aux signatures lorsqu’elles y sont.
Que se passe-t-il au pays au moment où Jean et Marie fondent leur famille ? Joseph Antoine Le Febvre de Labarre est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Bochart de Champigny en est l’intendant.
« De 1683 à 1755, quelque 7 800 soldats et recrues furent ainsi envoyés au Canada. … Le recrutement s’effectuait sensiblement de la même façon pour le service outre-mer que pour les autres corps de l’armée française, exception faite que les officiers et sous-officiers coloniaux ne participaient pas à l’opération qui se déroulait en France. La plupart du temps, ce sont des recruteurs professionnels – officiers et sergents des troupes métropolitaines – qui se chargent de ce travail. La province à proximité des grands ports militaires – notamment ceux de Rochefort, La Rochelle et Brest – ainsi que la ville de Paris constituent leurs champs d’action. »
Collaboratrice : Lise Léonard
_____________________________________________________
1 Marcel Fournier. Les Bretons en Amérique du Nord des origines à 1770. Société de Généalogie de Québec, 1987
2 Jacob, Roland. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Éd. de l’Homme, 2006, p. 207.
3 http://www.cmhg.gc.ca/cmh/page-165-fra.asp
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
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Bourgon
Bourgon, Gourgon
Cette chronique généalogique a été réalisée par Linda Miron et Yves St-Jean, membres de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, en hommage aux ancêtres paternels de Philippe Bourgon.
L’origine de Claude Gourgon dit Saint-Maurice nous est inconnue. Le 7 avril 1728 à Terrebonne, ce soldat de la compagnie Duvivier, sous les ordres de M. Rivière a épousé Marguerite Maisonneuve (contrat de mariage le 6 avril, greffe Joseph Charles Raimbault de Piedmont fils), née en Nouvelle-France en 1703, fille de Pierre et Anne Grenier dit Nadeau, mariés le 17 novembre 1698 à Montréal. De cette union naîtront neuf enfants.
Claude (1729-01-30 – 1729-08-07)
Marguerite (1730-07-04 – 1730-07-04)
Étienne (1732-09-03 – 1735-10-19)
J.-Baptiste (1734-06-18 – ), m. à Angélique Drapeau, le 1762-01-18 – m. le 1778-01-19 à Angélique Vallière à Saint-Martin, Laval, Qc
François (1738-01-16 – ), m. à Madeleine Brouillet, le 1764-07-30 –
m. à M. Anne Beaudry le 1770-02-19 à Pointe-aux-Trembles, Qc
m. à Marie Élisabeth Christin le 1799-04-01 à Pointe-aux-Trembles, Qc
Anonyme (1739-05-15 – 1739-05-15)
Charles (1740-07-08 – 1788-04-20), m. à Marie Drapeau, le 1763-10-10 à Saint-Vincent-de-Paul, Laval, Qc
marié à Marie Lacombe le 1777-07-14 à Saint-Eustache, Qc
M. Catherine (1742-07-21 -…), m. à Pierre Joseph Cheval, le 1763-08-16 à Sainte- Rose, Laval, Qc
Marie (1749-11-29 – 1749-11-29), m. à Louis Charles dit Lajeunesse, le 1767-01-19
Générations
7e Philippe Bourgon – Desneiges Duplessis, fille de Thomas et Béatrice Ouimet
m. le 1966-07-16 à Saint-Hyacinthe, Qc
6e Henri Bourgon, cult. – Alice Leroux, fille de Joseph, cult. et Sophranie Bériault
m. le 1916-02-21 à Saint-Télesphore, cté Soulanges, Qc
5e Flavien Bourgon, cult. – Anna Leroux, fille de François Xavier et Rose Daoust
m. le 1877-10-17 à Saint-Télesphore, cté Soulanges, Qc
4e Jean-Baptiste Bourgon, cult. – Esther Lanthier, fille de Jean Baptiste et Marie Anne Mitchell
m. le 1838-10-23 à Saint-Polycarpe, cté Soulanges, Qc
3e Pierre Gourgon/Saint-Maurice – Thérèse Oëlet (Ouelette), fille de Charles, laboureur, et Marie Louise Champeau
m. le 1799-09-23 à Saint-Eustache, Qc
2e Jean-Baptiste Gourgon – Angélique Drapaux, fille de Charles et Agnès Coron
m. le 1762-01-18 à Saint-Vincent-de-Paul, Île-Jésus, Qc
c.m. le 1763-01-03, greffe Charles François Coron
1re Claude Gourgon puis Bourgon/Saint-Maurice – Marguerite Maisonneuve, fille de Pierre et Anne Grenier
m. le 1728-04-07 à Terrebonne, Qc
La forme du nom Gourgon dérive probablement de la racine « gourde ». Les noms communs reliés à cette source sont tels que engourdi, dégourdi, gourdin, gourdet et même gourdon, ce dernier signifiant en vieux français un peu paresseux et même tout-à-fait fainéant. Rien de ceci n’est certain. Mais on comprend peut-être mieux la décision de nos ancêtres de vouloir changer leur patronyme pour Bourgon.
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Boutin
Les familles Boutin sont à l’honneur cette semaine. Par cette chronique généalogique La Seigneurie souhaite rendre hommage aux ancêtres paternels de Jean-Marc Boutin.
Le premier ancêtre au pays est Anthoine Boutin dit LaPlante, fils de Jean et Georgette Peinbaut de Vernon, arrondissement et évêché de Poitiers, Poitou, France. Il épouse Geneviève Gandin (contrat de mariage le 26 mai 1665, greffe Michel Filion), fille de Barthélémy et Marthe Coignac (contrat de mariage le 20 janvier 1647, greffe .. Apvrilleau), mariés à Sainte-Marguerite, La Rochelle, France. Cinq enfants, deux filles et trois garçons, sont issus de ce mariage.
Générations
10e Jean-Marc Boutin
n. le 1978-06-13 à Hull, Qc
9e Serge Boutin – Denise Théroux
m. le 1972-06-22 à Sherbrooke, Qc
8e Oscar Boutin – Lucienne Dubuc, f. de Gédéon et Cordélia Baker
m. le 1942-12-31 à cathédrale, Saint-Hyacinthe, Qc
7e Louis Boutin, cult. – Odélie Picard, f. de Joseph, cult. et Séraphie Cadrin
m. le 1904-07-05 à Saint-Charles, cté Bellechasse, Qc
6e Pierre Boutin, cult., vf de Marguerite Guilmet – Henriette Cadrin, f. de Louis, cult. et Marcelline Bélanger
m. le 1879-02-17 à Saint-Raphaël, cté Bellechasse, Qc
5e Pierre Boutin, cult. – Éléonore Vézina, f. de Nicolas, cult. et Élisabeth Coton
m. le 1841-08-24 à Saint-Gervais, cté Bellechasse, Qc
4e Paul Boutin – M. Rose Marceau, f. de J.-Baptiste, cult. et M. Joseph Boissoneau
m. le 1798-11-26 à Saint-Vallier, cté Bellechasse, Qc
3e Jean Vallier Boutin, cult., vf de M. Madeleine Bilaudau – Marie-Magdeleine Isabelle, f. d’Ignace et M. Marguerite Corivaux
m. le 1769-04-03 à Berthier-en-Bas (Berthier-sur-Mer) Qc
2e Louis Boutin, cult. vf de M. Madeleine Élie – Anne Charlotte Choret, vve de Samuel Ricasse, f. de Jean et Claire Baucher/Morency
m. le 1720-11-04 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, Qc
1re Anthoine Boutin/LaPlante – Geneviève Gandin
m. le 1665-11-03 (PRDH) à Notre-Dame, Québec
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Antoine et Geneviève fondent leur famille ?
L’extrait de cette lettre « de Talon à Colbert est du 4 octobre 1665 ; en prenant connaissance de cette dépêche, que Colbert lui a communiqué, Louis XIV charge son ministre de modérer l’ardeur de l’intendant.
« …pour vous en donner un crayon grossier, j’auray l’honneur de vous dire que le Canada est d’une très vaste estendue, que, du côté du Nord, je n’en connais pas les bornes tant elles sont esloignées de nous, et que, du costé du Sud, rien n’empesche qu’on ne porte le nom et les armes de Sa Majesté jusques à la floride, Les nouvelles Suède, Hollande, et Angleterre, et que par la première de ces contrées on ne perce jusques au Mexic.
Que tout ce pays différamment arrousé par le fleuve de Saint Laurens et par de belles rivières qui se deschargent dans son lict par ses costez, a ses communications par ces mêmes rivières avec plusieurs nations sauvages riches en pelteries, particulièrement celles qui habitent le nord ; que les nations du sud, vers lesquelles nous pouvons remonter par le lac Ontario, …peuvent avoir des denrées plus précieuses, et si nous n’en avons pas la connoissance c’est que les pays qui les produisent sont séparez de nous par l’interposition des Iroquois nos ennemis. ¹»
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¹ Histoire du Canada par les textes, par Michel Brunet, Guy Frégault et Marcel Trudel. Montréal, Fides, 1952, p. 41
Collaboratrice : Éliane Gélineau
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Brabant
Les familles Brabant ou Brébant dit Lamothe sont à l’honneur. Madame Armande Lalonde Bercier, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Brébant ou Brabant dit Lamothe, fils de Pierre, maître chirurgien, et Suzanne Dargent ou Daugert d’Aubigny-sur-Nère, arrondissement et archevêché de Bourges, Berry, Cher, France. Il convient d’un contrat de mariage avec Anne Goupil, fille de Nicolas et Marie Pelletier. De ce mariage sont issus une fille et un garçon, baptisé à Sillery et Château-Richer. Pierre, chirurgien, décède à 32 ans et sa sépulture a lieu le 26 novembre 1677 à Neuville, N.-F.
Pierre vient d’une ancienne province de France, « pays de plaines fertiles de bocages et de vallées discrètes. Le Berry, que décrivit si bien George Sand, est parsemé d’églises romanes et de châteaux, dont le plus somptueux est celui de Valençay, résidence de Talleyrand. 1 »
Générations
9e Armande Lalonde – Jean-Louis Bercier
m. le 1953-09-11 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
8e Irène Brabant – Lucien Lalonde
m. le 1931-08-25 à Saint-Bernardin, Ont.
7e Euclide Brabant – Rose Anna Lortie
m. le 1891-08-11 à Sainte-Marthe, Qc
6e Jean-Baptiste Brabant – Justine Sarault
m. le 1845-02-03 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
5e Toussaint Brabant – Archange Léger/Parisien
m. le 1820-11-07 à Saint-Joachim, Pointe-Claire, Qc
4e Hyacinthe Brabant – Marie Lalande
m. le 1794-09-22 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc
3e Jean Baptiste Brabant – M. Josèphe Léger
m. le 1761-02-02 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc
2e Augustin-François Brabant – Marie Lalonde
m. le 1738-01-13 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
1re Pierre Brabant – Marie Anne Goupil
c.m. le 1671-10-27, greffe Romain Becquet
En 1671, le gouverneur de la Nouvelle-France est Daniel Rémy de Courcelle et l’intendant Jean Talon. « Dans son Mémoire du 2 novembre 1671, il (Talon) écrit : «On a fait épreuve de tabac qui se cultive et murit comme ailleurs ; si le Roi ne trouve pas d’inconvénient d’en souffrir ici la culture, à cause de ce que les Antilles en fournissent, je porterai les habitants à la faire dans les terres qui sont propres à cette plante. 2 »
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Brazeau
Les ancêtres Brazeau sont à l’honneur cette semaine. Armand Lapierre, membre de la Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres Brazeau, particulièrement Marie, grand-mère de son beau-frère.
Le premier ancêtre au pays est Charles Braseau, natif de Saint-Paul, Paris, France, fils de Nicolas et Perrette Billard., mariés vers 1660. Il épouse Geneviève Quesneville (contrat de mariage le 2 octobre 1693, greffe Antoine Adhémar), fille de Jean, « maître tailleur, huissier royal de la juridiction de Montréal, geôlier et concierge des prisons de cette ville, » de Saint-Nicolas, Rouen, France et Denise Marié, fille du roi (landry 345, dumas 293), fille de Pierre, maître d’armes de Saint-Sulpice de Paris, et de Jeanne Lord, mariés le 12 février 1674 à Montréal, et petite-fille de Pierre, maître tailleur, et Jeanne Sacquépée.
Générations
9e Jean Yves Boissonneault – Murielle Emma Lapierre, fille de William Oscar et Marguerite Jeaurond
m. le 1961-07-15 à Martintown, Ont.
8e Roland E. Boissonneault – Jeannette Castonguay, f. de Jean-Baptiste et Marie Brazeau
m. le 1936-04-15 à Saint-Antoine, Timmins, Ont.
7e Marie Brazeau – Jean-Baptiste Castonguay, fils de François-Xavier et Émélie Clément
m. le 1905-10-16 à Chute-à-Blondeau, Ont.
6e Laurent Brazeau, vf de Georgina Saint-Amour – Caroline Desjardins, f. de Pierre et Caroline Filion
m. le 1879-04-22, à Saint-Philippe (Chatham), comté d’Argenteuil, Qc
5e Laurent Brazeau – Marcelline Saint-Denys, f. de Louis Denis et Marie-Louise Ranger
m. vers 1838 possiblement dans le comté de Prescott
4e Joseph Brazeau – Véronique Trotier, fille d’Antoine, forgeron, et Véronique Théoret
m. le 1804-05-28 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
3e Joseph Brazau, vf de Marie Joseph Brisebois – Marguerite Raymond, fille d’Antoine et Margueritte Payement
m. le 1777-02-19 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
2e Pierre Brazeau – Angélique Lozon, f. de Michel et Marianne Coettou
m. le 1740-02-08, à Rivière-des-Prairies, Nouvelle-France
1re Charles Braseau – Geneviève Quesneville
m. le 1693-10-05 à Ville-Marie, Nouvelle-France
Note : la graphie des patronymes est conforme à celle des actes de mariage.
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Charles et Geneviève fondent leur famille ?
« 1693 Phipps dirige une offensive majeure contre les Antilles et Québec. L’expédition anglaise échoua lamentablement aux Antilles. Dès lors, pour Phipps, il ne fut plus question d’envahir le Canada. (001-97)
Janvier: Les Iroquois continuent à ravager les Seigneuries de l’ile Jésus, Lachine, Verchères, Contrecoeur et Sorel. Frontenac dépêche une Compagnie de 600 hommes au pays des Agniers. Trois villages sont rasés et 300 prisonniers sont ramenés. (001-97)
C’est à l’occasion d’un raid Iroquois que la jeune héroïne de 14 ans, Marie-Madeleine de Verchères, résiste aux Iroquois. En compagnie de 2 soldats, d’un vieux domestique et de ses 2 petits frères, elle tint tête à une cinquantaine d’Iroquois qui assiégeaient le domaine de son père, l’ex-officier de Carignan, François Jarret de Verchères . . . je me métamorphosai en mettant le chapeau du soldat sur ma tête, et en faisant plusieurs mouvements pour donner à connaître qu’il y avait beaucoup de monde . . . je chargeai moi-même un canon de 4 livres de balles que je tirai sur les Iroquois . . . (001-97) »
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Robert Lahaise, « QUESNEVILLE, JEAN », dans Dictionnaire biographique du Canada, vol. 2, Université Laval/ University of Toronto, 2003, consulté le 24 juin 2017 http://www.biographi.ca/fr/bio/quesneville_jean_2F.html.
http://www.jean-laurendeau.com/034_2histoires.html
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Brunet dit Létang
Les familles Brunet dit Létang sont à l’honneur. Daniel Brunet a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Michel Mathieu Brunet dit Létang, né vers 1646, fils de Jacques Brunet et Jacqueline Racheine (ou Recheine ou Prohuie) de Saint-Jean, Rai, Normandie, France. Il s’engage pour le Canada le 19 mars 1657 de La Rochelle. Le 10 novembre 1667 à Québec (contrat du notaire Antoine Adhémar, le 14 avril 1679 (sic)), il épouse Marie Blanchard, fille de Jean et Martine Lebas, fille du Roy arrivée de France sur « Le Saint-Louys » le 25 septembre 1667. Cinq filles et cinq garçons, baptisés à Cap-de-la-Madeleine, Champlain et Montréal, sont issus de ce mariage. Michel Mathieu est inhumé à Montréal le 17 décembre 1708.
Générations
11e Daniel Brunet – Lise Bélanger
m. le 1988-09-10 à Ottawa, Ont.
10e Yvon Brunet – M.-Antoinette McDougall
m. le 1943-05-08 à L’Île-Perrot, Qc
9e Pierre Brunet – Rosalia Blake
m. le 1910-08-30 à L’Île-Perrot, Qc
8e Pierre Brunet – Marie-des-Neiges Allary
m. le 1882-11-04 à Plantagenet, Ont.
7e Damase Brunet – Catherine Lalonde
m. le 1854-07-03 à Saint-Polycarpe, Qc
6e Pierre Brunet/Létang – Marie Paquet
m. le 1834-10-28 à Saint-Joseph-de-Soulanges, Les Cèdres, Qc
5e Pierre Brunet/L’Étang – Marguerite Lalonde
m. vers 1807 à Saint-Joseph-de-Soulanges, Les Cèdres, Qc
4e Paschal Brunet/Létang – Marie Deguire/Larose
m. le 1771-01-21 à Saint-Laurent, Montréal, Qc
3e Michel Brunet/Létang – M. Anne Magdeleine
m. le 1729-07-27 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N,-F.
2e Michel Brunet/Létang – M. Madeleine Moison
m. le 1692-10-07 à Montréal, N.-F.
1re Michel Mathieu Brunet/Létang – Marie Blanchard
m. le 1667-11-10 à Québec, Nouvelle-France
Au moment où Michel Mathieu et Marie fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant.
Les filles du Roy : « l’expression qui sert à les désigner s’applique exclusivement aux femmes et aux filles ayant émigré en Nouvelle-France entre 1663 et 1673. Ces jeunes femmes en âge de se marier et de procréer sont appelées ainsi parce que les dépenses liées à leur transport et à leur établissement, de même que la dot de certaines d’entre elles, ont été assumées par le trésor royal. 1 »
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1 Chapais, Thomas. Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France (1665-1672). Québec, 1904, t. VIII, cité dans Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970