Labelle
Les familles Labelle sont à l’honneur. Paul-Eugène Lafrance, membre de La Seigneurie, a présenté cette lignée généalogique préparée par Richard Dugas qui rend hommage aux ancêtres de sa mère, Ébéa Labelle.
Le premier ancêtre au pays est Guillaume Labelle, fils de Jean et de Marie Loué, de Saint-Éloi-de-Tontuit (aujourd’hui Saint-Benoit d’Hébertot), arron-dissement et évêché de Lisieux, Normandie, France. Il épouse Anne Charbonneau, fille d’Olivier et Marie Garnier (contrat du notaire Bénigne Basset dit Deslauriers le 22 novembre 1671). De ce mariage, sont issus quatre filles et sept garçons, baptisés à Ville-Marie, Pointe-aux-Trembles, Repen-tigny, Lachenaie et Beaupré. Guillaume a 32 ans au recensement de 1681. Il décède le 1er janvier 1710. Sa sépulture a lieu le 2 à Pointe-aux-Trembles.
Guillaume nous vient de la Normandie. « Pays d’agglomérations moyennes, de gros bourgs agricoles et de villages noyés dans la verdure, la Normandie ne compte que quatre grandes villes, victimes de guerre durement touchées par les bombardements du dernier conflit mondial : Le Havre, deuxième port de France presque entièrement reconstruit selon les plans rigoureux et austères d’Auguste Perret ; Rouen, cité-musée dont l’admirable cathédrale faillit sombrer sous un déluge de feu ; Caen, où les vieilles églises veillèrent les champs de ruine ; Cherbourg cruellement endommagée à la Libération …
… Rouen passe pour la capitale de la Normandie. Prise et reprise par les Anglais au Moyen Âge », elle « vit s’élever le bûcher de Jeanne d’Arc en 1431 » … 1
Générations
12e Sarah-Maude Lacoursière
11e Chantal Girouard – Patrice Lacoursière
10e Françoise Dugas – Yvon Girouard
m. le 1968-08-17 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont.
9e Paul-Émile Dugas – Alice Rochon
m. le 1947-05-12 à Sacré-Cœur, Alexandria, Ont
8e Ébéa Labelle – Napoléon Dugas
m. le 1920-10-26 à Glen Robertson, Ont.
7e Fortunat Labelle – Marguerite Poiriot dit Bellefeuille
m. le 1888-06-12 à Sainte-Marthe, Qc
6e Alphonse Labelle – Philomène M.-Louise Portelance
m. le 1863-06-15 à Sainte-Marthe, Qc
5e Antoine Labelle – M. Reine Brasseur
m. le 1832-02-28 à Rigaud, Qc
4e Charles Labelle – M. Marguerite Vaillancourt
m. le 1791-08-12 à Terrebonne, Qc
3e Antoine Labelle – M. Marguerite Amable Corbeil
m. le 1762-09-20 à Rivière-des-Prairies, Qc
2e Jean Jacques Labelle – Marie Suzanne Dazé
m. le 1730-06-19 à Saint-François-de-Sales, Île-Jésus, Nouvelle-France
1re Guillaume Labelle – Anne Charbonneau
m. le 1671-11-23 à Ville-Marie, Nouvelle-France
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
Labonté
Nous soulignons cette semaine le retour de deux collaborateurs de cette chronique, Yves St-Jean et Linda Miron, membres de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury. Ils désirent ainsi rendre hommage aux ancêtres paternels de Sylvie Labonté, fille de René et Madeleine Couillard.
Le premier ancêtre au pays est Léger Bray dit Labonté, fils de Pierre et Jeanne Coderre, de France. Il épouse Marguerite Colin dit Laliberté, fille de Mathurin et Jacqueline Labbé. Le couple aura neuf enfants, deux filles et sept garçons, tous baptisés è Longueuil.
Générations
9e René Labonté – Madeleine Couillard
m. le 1952-08-23 à Casselman, Ont.
8e Alphonse Labonté – Jeanne Legault, f. de Hercule, artisan, et Sophie Campeau
m. le 1923-04-02 à Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
7e Marcelin Labonté, journalier, vf de Marguerite Vivarais – Joséphine Vivarais, sœur de Marguerite, fille d’Édouard et Véronique
Larocque
m. le 1898-08-27 à Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
6e Sévère Labonté – Addée (Adèle) Ouellet, fille de François et Angèle Charron
m. le 1858-11-08 à Sainte-Scholastique, Qc
5e Hyacinthe Labonté – Théotiste Villeneuve/Amyot, fille de Joseph et Magdeleine Chamillard
m. le 1835-10-05 à Sainte-Scholastique, Qc
4e Joseph Labonté, laboureur – Marie Anne Valiquette, fille de Jean Baptiste, aubergiste, et Marie Cloutier
m. le 1804-09-04 à Saint-Martin, Île-Jésus, Qc
3e Joseph Amable Bray/Labonté – Agathe Picard, fille de Joseph et Angéli-que Dezery/Latour
m. le 1772-07-13 à Longue-Pointe, Qc
2e Joseph Bray – Cécile Saint-Aubin, fille de Julien et Suzanne Courraud
m. le 1735-11-07 à Montréal, Qc
1re Léger Bray/Labonté, soldat de M. de Longueuil – Marguerite Collin/Lali-berté
m. avant 1701, de Longueuil, Qc
L’acte de mariage de Léger et Marguerite dans les registres de la cathédrale de Saint-Antoine-de-Pade est particulièrement intéressant. On y explique les preuves du mariage. « Le 11 août 1698, ces deux personnes apparaissent comme célibataires. – Le 22 sept. 1701. – Ils font baptiser un enfant légitime. Cette enfant (une fille)doit être la 1re car elle porte le nom de sa mère : Margueritte suivant l’usage … de ce temps de donner au premier-né, le nom du père si c’était un garçon, et de la mère su c’était une fille.
De la date de la naissance, 22 sept. 1701, reculez 12 mois en arrière – … – vous voilà au mois de septembre 1700. Léger Bray, soldat de Mons. de Longueuil en 1698 ne pouvait s’éloigner beaucoup de son corps d’armée, ni de sa paroisse
…qu’il a toujours vécu à Longueuil et qu’il y est mort (en 1744). Il en est de même de Marguerite Colin, sa femme, baptisée à Longueuil (1680) et morte à Longueuil (1717). Sa famille toute élevée à Longueuil, elle a dû aussi de marier à Longueuil. De plus, ce mariage ne se trouve dans aucune autre paroisse.
Donc à Longueuil et en 1700.
Jean Ducharme, prêtre vicaire
Dans l’histoire des noms de famille, plusieurs qualificatifs se superposent au nom pour identifier une personne en particulier. Souvent même ces qualificatifs remplacent le nom pour en devenir le vrai patronyme. Les lieux, les métiers, les traits physiques ou moraux et même les titres de noblesse, autant de noms s’inscrivent dans la description de notre histoire pour déterminer l’identité de nos ancêtres. Les Lavallée, les Boucher, les Ladouceur, les Leduc ou Lecomte définissent l’histoire de nos familles et leur passage dans le temps.
Pour toi, le nom Bray dénote sûrement l’endroit où ton ascendance a gravé ses actions dans le passé, Bray étant une région de Normandie en France qui désignait les terres marécageuses. Habiter le bray ou les brayets, c’était habiter les terres humides de la région.
Le nom Labonté s’est substitué avec le temps à cet ancien pseudonyme pour spécifier la prédominance de ton ancêtre. Maintenant, cette désignation a déteint sur sa descendance et la bonté caractérise la fille magnifique que tu es. Salut à toi, Sylvie.
Collaborateurs : Yves St-Jean et Linda Miron
Pour votre généalogie, adressez-vous à
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
Lacasse
Les familles Lacasse sont à l’honneur. Jeanne d’Arc Lavigne, membre de La Seigneurie, a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de son époux.
Le premier ancêtre au pays est Antoine Cassé. Il épouse Françoise Pilois, fille de François et Claudine Poulet de Saint-Nicolas-des-Champs, Paris, France. Il décède le 1er juin 1709 à Sainte-Famille, Île-d’Orléans, Québec et est inhumé le même jour à Saint-Étienne-de-Beaumont. Sept filles et trois garçons sont issus de ce mariage. 1
« Le 28 mars 1686, John Adam, au nom de son seigneur, concéda « trois arpents de terre en largeur sur quarante en profondeur » pour agrandir la propriété d’Antoine. Incapable de payer sa concession, ce dernier dut assumer des droits seigneuriaux. Le 1er juin 1699, il décida d’abandonner sa concession. Le 26 août 1702, « Souhaitant particulièrement passer le reste de leurs jours dans la paix et la quiétude pour mieux prendre soin de leur santé, » ils en firent don à leur fils Charles. Il devint le propriétaire de 2 bouvillons, 2 vaches, une jument de 14 ans et son poulain de 4 mois et la moitié des terres côtières en direction du nord-est. En retour, leur fils s’engageait à nourrir, loger, vêtir et prendre soin de ses parents jusqu’à leur mort, et par la suite, faire dire 30 messes de requiem pour le repos de leur âme. 2 »
Générations
12e Alexandre Lacasse
né à Saint-Eustache, Qc
11e Marc-André Lacasse – Sylvie Ladouceur,
conjoints, 1994-09-18, Chatham, Qc
10e Lionel Lacasse – Jeanne D’Arc Lavigne
m. le 1960-10-29 à Hawkesbury, Ont.
9e René Lacasse – Béatrice Laliberté
m. le 1927-06-21 à Hawkesbury, Ont.
8e Maxime Lacasse – Alexina Lévis
m. le 1902-02-03 à Rockland, Ont.
7e Maxime Lacasse – Emma Paradis
m. le 1877-06-18 à Clarence Creek, Ont.
6e Laurent Lacasse – Mélia Bergeron
m. le 1832-05-14 à Sainte-Scholastique, Qc
5e Pierre Lacasse – Marie Labonté
m. le 1802-08-16 à Sainte-Rose, Laval, Qc
4e Pierre Lacasse – Marie Anne Chartrand
m. le 1767-10-26 à Saint-Vincent-de-Paul, Laval, Qc
3e Jean Baptiste Lacasse – Barbe Labelle
m. le 1739-07-13 à Saint-François-de-Sales, Île-d’Orléans , N.-F.
2e Charles Lacasse – Françoise Paquet
m. le 1703-09-12 à Beaumont (Bellechasse), N.-F.
1re Antoine Cassé – Françoise de Pitié
m. le 1665-10-14 à Château-Richer, N.-France
Noël Cassé – Michelle Durant
m. av. 1639, de Doué-la-Fontaine, Anjou (Maine-et-Loire), France
Mathurin Cassé – Perrine Beaudoin (probablement)
m. av. 1619, de Saint-Pierre, Doué-la-Fontaine, Anjou (Maine-et-Loire),France
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1 http://genealogiequebec.info/testphp/info.php?no=13830
2 http://www.delmars.com/family/perrault/2000.htm
Lacelle
Les familles Lacelle sont à l’honneur. Mme Diane Laflamme, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique.
Le premier ancêtre au pays est Jacques Laselle ou De Laselle, fils de Gilles et Anne Beauregard mariés le 3 août 1654 à Savigny-sur-Orge, Île-de-France, France, de Saint-Martin, Savigny-sur-Orge, diocèse de Paris, Île-de-France et petit-fils de Jean de La Selle et Denise Mesoulle de la même région. Jacques, menuisier, épouse Angélique Gibault, fille de Gabriel et de Suzanne Durand, contrat le 5 août 1698, greffe Bénigne Basset/ Deslauriers. De ce mariage sont issus cinq filles et six garçons, tous nés et baptisés à Montréal.
Jacques nous vient de l’Île-de-France. « Cossue à l’ouest, populeuse au nord et à l’est, la banlieue est éclairée par quelques beaux parcs et s’enorgueillit d’un monument célèbre : la basilique de Saint-Denis, prototype des cathédrales gothiques et nécropole des rois. Comme Notre-Dame, l’église élevée par l’abbé Suger menaçait ruine et fut restaurée par Viollet-le-Duc, qui y travaille durant plus de trente ans. Elle abrite les mausolées des souverains et des reines, recouvre la crypte romane où se trouve le caveau funéraire des Bourbons. » 1
Générations
12e Félix, Léanne et Janick Lacelle
11e Nicolas Lacelle – Roxanne Laflamme
m. le 2001-07-28 à L’Orignal, Ont.
10e Jean-Paul Lacelle – Lise Desjardins
m. le 1971-06-26 à Cyrville, Ont.
9e Edmond Lacelle – Eveline Joanisse
m. le 1946-09-02 à Hawkesbury, Ont.
8e Alexandre Lacelle – Laura Chabot
m. le 1910-08-30 à L’Orignal, Ont.
7e David Lascelles – Elmire Turpin
m. le 1879-06-23 à L’Orignal, Ont.
6e David Lacelle – Aglaée-Élisabeth Bélisle
m. le 1847-11-03 à Grenville, Qc
5e Louis Lacelle – Marie Josephte Rodier
m. le 1817-10-13 à Saint-Benoit, Qc
4e Louis Lacelle – Marie Louise Laberge
m. le 1789-10-12 à Saint-Laurent, Qc
3e Louis Laselle – Marie Marguerite Charron
m. le 1765-11-04 à Berthier-en-Haut, Qc
2e René Laselle – Louise Langlois/Traversy
m. le 1740-01-25 à Sault-au-Récollet, N.-F.
1re Jacques (de) Laselle – Angélique Gibault
m. le 1698-08-08 à Ville-Marie, N.-F.
Au moment où Jacques et Angélique fondent leur foyer, Louis Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Bochart de Champigny en est l’intendant. En 1689, « l’Angleterre forme, avec 5 autres nations, la ligue d’Augsbourg et entre en guerre contre la France. La puissance maritime de l’Angleter-re pourra éventuellement empêcher la France d’en-voyer du secours à ses colonies. 2 »
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Lachance
Cette chronique généalogique a été réalisée par Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Robert Lachance.
Le premier ancêtre au pays est Anthoine Pépin, fils d’André Pépin et Jeanne Chevalier (ou de Bournelle). « Il serait arrivé en Nouvelle-France en 1650. Quelques années plus tard, le 6 janvier1655, lui et François Gaulin se virent octroyer une concession de 15 arpents par Louis d’Ailleboust, dans son domaine de Coulonge. Ils étaient domestiques pour le gouverneur. Le même jour, il leur concédait une terre de 200 arpents située de l’autre côté du fleuve, dans la seigneurie de Lauzon. » Il épouse Marie Teste (aussi Testu), elle aussi pionnière, (c.m. le 11 novembre 1659, greffe Guillaume Audouart), fille de Jean et Louise Talonneau, avant 1636 (le 12 juillet 1635 est parfois évoquée), de « Salles-de-Villefagnan, non loin d’Angoulène », France. Douze enfants, trois filles et neuf garçons, sont issus de ce mariage.
Anthoine décède le 23 janvier 1703 à Sainte-Famille, Île-d’Orléans, à 64 ans, soit deux années après le décès de Marie Teste, celle-ci vers l’âge de 67 ans. Tous les deux reposent dans le cimetière de Sainte-Famille.
Générations
11e Robert Lachance
10e Claude Lachance, remboureur – Françoise Angers, fille de Lionel, chauffeur, et Marguerite Boucher
m. le 1955-05-21 à Saint-Louis-Marie-Grignon-de-Montfort, Laval,Qc
9e Roméo Lachance – Fabiola Geoffroy, f. de Napoléon et Alexina Tremblay
m. le 1927-12-17 à Sainte-Marguerite-Marie, Montréal, Qc
8e Joseph Pépin/Lachance, journalier – Régina Bilodeau, fille de Pierre et Marie Marceau
m. le 1897-07-27 à Saint-Romuald-d’Etchemin, Lévis, Qc
7e Honoré Lachance, navigateur – Philomène Descroiselle, f. de François et Agathe Dumont
m. le 1866-01-10 à Saint-Roch, Québec
6e Honoré Pépin/Lachance – Lucie Boucher, f. d’Irené et Marie Louise Phocas/Raymond
m. le 1836-11-23 à Saint-André-de-Kamouraska, Qc
5e Pierre Lachance, navigateur – Marie Rosalie Francoeur, f. de Jean-Baptiste et Marie Claire Thibault
m. le 1806-02-03 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc
4e François Pépin – Marie Véronique Trudel, f. d’Ambroise et Angélique Parent
m. le 1768-02-02 à L’Ange-Gardien, Qc
3e Jean Pépin – M. Louise Marchand, f. de Valentin et Marie Louise Garnier
c.m. le 1731-11-19 greffe Joseph Fortier
2e Jean Pépin/Lachance, vf de Marie Renée Guyon – Madeleine Fontaine
m. le 1703-10-30 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, N.-F.
1re Anthoine Pépin – Marie Teste (aussi Taiste), f. de Jean et et Louise Talonneau
m. le 1659-11-24 à Notre-Dame, Québec, Nouvelle-France
Que se passe-t-il au Canada au moment où Antoine et Marie fondent leur foyer ?
Anthoine, le pionnier, est un engagé. Voici un aperçu sommaire de la vie des engagés à leur arrivée en Nouvelle-France. « L’engagé est un homme de moins de 26 ans, en bonne santé, et qui accepte par contrat de servir un employeur au Canada pour une période qui est généralement de 36 mois. Son engagement en France comprend le passage aller-retour sur des navires marchands, un salaire d’environ 75 livres par année, une avance d’une année de salaire et un montant pour l’habillement. Une fois au pays, il a l’obligation de servir ses maîtres et doit se soumettre à plusieurs restrictions dont le droit d’acquérir des biens, de se marier, de faire du commerce, etc. Au terme de son contrat, l’engagé peut retourner en France ou s’établir dans la colonie. Il peut désormais devenir propriétaire, se marier et fonder une famille.»
Pour votre généalogie, adressez-vous à
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
Laflamme
Les familles Laflamme sont à l’honneur. Diane Laflamme, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est François Quemeneur dit Laflamme, fils d’Hervé et Françoise Joseph, mariés le 7 février 1650, du diocèse de Saint-Pol-de-Léon, Saint-Ouerdon, Landerneau, Bretagne, France. Il épouse M. Madeleine Chamberland (ou Chambrelan). Onze enfants naissent de ce mariage. François est décédé le 22 août 1728 et inhumé le 23 à Saint-François, Île-d’Orléans. L’ancêtre en France, Hervé, était notaire royal du parlement de Bretagne. François pourrait appartenir à une vieille famille noble de France. Les recherches tentent toujours d’établir les liens familiaux de François avec les Quemeneur. Les de Kermeneur étaient seigneurs de Plourin et de Lescouet dans l’évêché de Saint-Pol-de-Léon en Bretagne.
François nous vient de Bretagne, « proue de l’Europe, défiant l’immensité atlantique, attaquée de flanc par les lames rageuses de la Manche. La Bretagne aux visages tourmentés est un exemple d’unité dans la diversité, un pays à forte personnalité et à multiples visages. Très indépendante, profondément originale, cette vaste province ne s’est jamais fondue totalement dans le creuset national. … Plus de quatre siècles après la proclamation de l’édit d’Union par François 1er, les Bretons demeurent attachés à leurs particularismes, à une vieille langue celtique toujours vivante, quoique inégalement et différemment parlée selon les sous-régions : enseignée à l’université après avoir été honnie par les instituteurs, elle inspire les bardes qui chantent la Bretagne de toujours sur les rythmes d’aujourd’hui.1 »
Générations
10e Justin Laflamme – Joséphine Pâlin
m. le 2004-07-17 à L’Orignal, Ont.
9e Guy Laflamme – Diane Desjardins
m. le 1972-07-18 à Hawkesbury, Ont.
8e Marcel Laflamme – Rita Beaulne
m. le 1949-01-11 à L’Orignal, Ont.
7e Joseph Laflamme – Clorida Millette
m. le 1923-05-22 à L’Orignal, Ont.
6e Jean-Baptiste Laflamme – Éliza Clément
m. le 1876-02-21 à Saint-Eugène, Ont.
5e Antoine Laflamme – Catherine Larocque
m. le 1843-08-21 à L’Orignal, Ont.
4e Pierre Laflamme/Timineur – Françoise Blondin/Avon
m. le 1807-02-09 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
3e Pierre Laflamme/Timineur – Julie Dumont
m. le 1777-07-07 à Boucherville, Qc
2e François Quemeneur/Laflamme – M.-Josephte Frégeau
m. le 1745-11-03 à St-François-de-Rivière-du-Sud
1re François Quemeneur/Laflamme – Marie Madeleine Chamberland
m. le 1700-11-15 à Saint-François, Île-d’Orléans, Qc
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
Laliberté
Les familles Laliberté sont à l’honneur. Marcel Laliberté, membre de La Seigneurie, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels les Colin dit Laliberté.
Le premier ancêtre au pays est Mathurin Colin dit Laliberté, de Riolo, commune de Guilliers, évêché de Saint-Malo, Bretagne, France. Soldat du régiment de Carignan, puis maçon, il épouse Jacqueline Labbé, fille du roi (landry 329, dumas 265), vers 1669 à Saint-Ours. Sept filles et six garçons, baptisés à Longueuil, Boucherville et Ville-Marie sont issus de ce mariage.
Mathurin était soldat du régiment de Carignan. Ce régiment est venu au pays pour établir la paix avec les Iroquois. Le régiment comprend 24 compagnies qui forment de 1200 à 1300 hommes. « C’est plus que la population entière de Québec et plus du tiers de la population totale du pays » 6. Mathurin était de la compagnie du capitaine Pierre de Saint-Ours. Quelques-uns de ses compagnons d’arme étaient Pierre L’Ancougnier dit La Croix, Charles Robert dit Deslauriers, Laurent Bouy, Buy ou Buis dit La Vergne … Ils sont dits parce qu’il y avait le baptême de l’armée.
Générations
12e Gabrielle et Angélik Laliberté
nées à Hawkesbury, Ont.
11e Pierre Laliberté – Sandy Larocque
m. le 1999-07-17 à Hawkesbury, Ont.
11e Marie-France Laliberté
n. à Hawkesbury, Ont.
10e Marcel Laliberté – Joyce Bigelow
m. le 1967-07-01 à Hawkesbury, Ont.
9e Omer Laliberté – Clara Davidson
m. le 1943-06-07 à Hawkesbury, Ont.
8e Jean Laliberté – Agnès Ladurantaye
m. le 1905-07-04 à Hawkesbury, Ont.
7e John Laliberté – Mathilde Monette
m. le 1881-08-01 à L’Orignal, Ont.
6e Joseph Laliberté – Sophie Lalande
m. le 1832-10-22 à Saint-Benoit, Qc
5e Joseph Laliberté – Madeleine Ladouceur
m. le 1808-01-25 à Pointe-Claire, Qc
4e Joseph Colin/Laliberté – M. Anne Rhéaume
m. le 1781-11-26 à Montréal, Qc
3e Joseph Colin/Laliberté – Jeanne Masson
m. le 1728-07-05 à Terrebonne, N.-F.
2e André Colin/Laliberté – Jeanne Cadieux
m. le 1704-05-14 à Saint-François-de-Sales, Île-Jésus, N.-F.
1re Mathurin Colin/Laliberté – Jacqueline Labbé
m. vers 1669 à Saint-Ours, Nouvelle-France
Le régiment est démantelé trois ans après son arrivée, soit en 1668. Mathurin Colin devient alors colon : on lui donne un lopin de terre. Un grand nombre de ces soldats restent au pays ; c’est pourquoi le roi prend des mesures afin d’éviter des mariages avec les autochtones.
Lalonde
Les familles Lalonde sont à l’honneur. Marianne et Jean-Paul Bonin ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de la mère de Marianne, Rose-Anna Lalonde.
Le premier ancêtre au pays est Jean de Lalonde, fils de Philippe et Jeanne Duval de Notre-Dame, ville et arrondissement Le Havre, archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Jean et Marie Barbant, fille d’Alexandre et Marie Le Noble de Saint-Rémy, Dieppe, fille du roi (landry 274, dumas 175), signent leur contrat de mariage chez le notaire Antoine Adhémar. De cette union seront issus une fille et quatre garçons, baptisés à Sorel, l’Île-Perrot et Lachine.
En 1674, la famille est à Montréal. Jean s’associe à Robert Henry et « s’engage à exploiter la terre que possède François Marie Perrot et sa femme Madeleine Laguide Meynier au « confluent » de l’Outaouais et du Saint-Laurent. À cette époque, Perrot, gouverneur de Montréal, s’adonne à la traite des fourrures et au trafic de l’eau-de-vie. Lalonde est-il simple témoin de cette activité réprouvée ? 1 »
Générations
12e Renée Bonin – Christian Besner
m. le 1995-08-12 au Parc Carillon, Ont.
11e Lucien Bonin – Rollande Deschamps
m. le 1972-11-20 à L’Orignal, Ont.
10e Marianne Montpetit – Jean-Paul Bonin
m. le 1944-10-07 à Saint-Polycarpe, Qc
9e Rose-Anna Lalonde – Wilfrid Montpetit
m. le 1912-02-06 à Saint-Zotique, Qc
8e Régis Lalonde – Victorine Valade
m. le 1879-11-04 à Saint-Zotique, Qc
7e Augustin Lalonde – Josephte Cuillerier
m. le 1843-01-24 à Saint-Polycarpe, Qc
6e Augustin Lalonde – Angélique Lortie
m. le 1814-07-11 à Les Cèdres, Qc
5e François Lalonde – Angélique Lefebre
m. le 1775-01-07 à Les Cèdres, Qc
4e France Lalonde – Madeleine Hénault/Deschamps
m. le 1752-10-16 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
3e François Lalonde – M. Josèphe Trottier
m. le 1726-03-05 à Lachine, N.-F.
2e Jean-Baptiste de Lalonde – Marguerite Masta
m. le 1698-02-03 à Pointe-aux-Trembles, N.-F.
1re Jean de Lalonde/L’Espérance – Marie Barbant
le 1669-11-14, greffe Antoine Adhémar
« En 1669 », l’année où Jean et Marie fondent leur foyer, « Courcelle favorise un voyage de missions entrepris par les Sulpiciens Dollier de Casson et René de Bréhant de Galinée vers les Grands Lacs. Les missionnaires se rendent jusqu’à la rive nord du lac Érié. L’année suivante, le gouverneur et l’intendant députent le jeune Robert Cavelier de La Salle à la découverte du passage vers le sud. 2 »
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1 Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, Éd. T.L.M., 1979
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Lalonde
Les familles Lalonde sont à l’honneur. Armande Lalonde Bercier, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury a contribué à la préparation de cette chronique généalogique. Elle rend hommage à ses ancêtres paternels les Lalonde.
Le premier ancêtre au pays est Jean de Lalonde, fils de Philippe et Jeanne Duval de Notre-Dame, ville et arrondissement de Le Havre, archevêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Jean et Marie Barbant, fille d’Alexandre et Marie Le Noble de Saint-Rémy, Dieppe, signent leur contrat de mariage chez le notaire Antoine Adhémar. De cette union seront issus une fille et quatre garçons, baptisés à Sorel, Île-Perrot et Lachine.
« C’est vers la fin de 1676 que Jean de Lalonde obtenait une concession sur les bords du Lac Saint-Louis, terre qu’il revendait le 28 septembre 1677 à Barthélemy Lemaistre pour le montant qu’il lui devait, soit un peu plus de 240 livres. Une certaine prospérité et la fidélité de Lalonde à l’île qu’il ne quitte pas malgré le péril constant le font accéder au rang de notable. Puis, c’est la catastrophe. Le 30 septembre 1687, le colon meurt assassiné à l’endroit connu aujourd’hui sous le nom de baie d’Urfé. Il y a quelques années, les familles Lalonde (environ 4 000 personnes) se sont rencontrées là et ont élévé un monument en son honneur.1»
Générations
12e Guillaume Bercier
né le 1988-05-03
11e Marc Bercier – Chantal Tittley
m. le 1987-02-21 à Saint-Joseph, Orléans, Ont.
10e Armande Lalonde – Jean-Louis Bercier
m. le 1953-09-01 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
9e Lucien Lalonde – Irène Brabant
m. le 1931-08-25 à Saint-Bernardin, Ont.
8e Pierre Lalonde – Emma Lalonde
m. le 1907-10-14 à Fournier, Ont.
7e Joseph Lalonde – Marie Levacque
m. le 1875-09-17 à Fournier, Ont.
6e François Lalonde – Émélie Leboeuf
m. le 1842-10-18 à Saint-Timothée, Qc
5e Pierre Lalonde – M. Angélique Leduc
m. le 1811-10-14 à Les Cèdres, Qc
4e Pierre Lalonde – M. Josèphe Dazé
m. le 1782-02-04 à Saint-François-de-Sales, Île-Jésus, Qc
3e Albert Lalonde – M. Angélique Montpetit
m. le 1746-02-07 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
2e Guillaume Lalonde – M. Madeleine Hélène (Allyn)
m. le 1710-04-27 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
1re Jean de Lalonde/L’Espérance – Marie Barbant
c. m. le 1669-11-14 (greffe Antoine Adhémar)
En 1669, au moment où Jean et Marie fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant.
« Sous Talon, plus de 2 500 Français émigrent au Canada. La population de la colonie double en 7 ans : de 3 200 qu’elle était en 1665, elle passe à 6 700 en 1672. 2 »
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1 Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, Éd. T.L.M., 1979
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Lalonde
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, offre cette chronique avec grand plaisir à Romain Lalonde et Louise Charrette pour souligner le vingt-cinquième anniversaire de leur union. Pendant douze générations, les enfants Lalonde ont perpétué l’histoire familiale avec force, amour, dignité et persévérance. Le sillon du laboureur a tracé le chemin de la Normandie à l’est ontarien. Longue vie à la famille Lalonde !
Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Jean de Lalonde dit L’Espérance, natif du Havre-de-Grâce, Rouen, Normandie, France. Fils de Philippe et Jeanne Duval de Notre-Dame, Le Havre, Normandie, France, il est soldat, membre du régiment de Carignan, venu en Nouvelle-France pour garantir la sécurité des colons.
À partir de Sorel, la famille vécut sur la partie sud-ouest de l’Isle de Montréal, puis à Lachine et en la paroisse Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Isle. Jean et Marie eurent cinq enfants, dont Jean-Baptiste et Guillaume qui assureront la paternité des familles Lalonde en Amérique. Jean de Lalonde fut tué lors d’un affrontement avec les Amérindiens à la Baie d’Urfé le 30 septembre 1687. Son corps repose sous l’église de Sainte-Anne-de-Bellevue.
Générations
12e Mélissa, Vanessa et Francis Lalonde
baptisés en la paroisse Saint-Victor, Alfred, Ont.
11e Romain Lalonde – Louise Charette
m. le 1985-06-08 à Saint-Victor, Alfred, Ont.
10e Raymond Lalonde – Simone Lalonde
m. le 1960-07-30 à Saint-Bernardin, Ont.
9e Donat Lalonde – Rose Alma Sareault
m. le 1929-11-12 à Saint-Bernardin, Ont.
8e Pierre Lalonde – Emma Lalonde
m. le 1907-10-14 à Saint-Bernardin, Ont.
7e Télesphore Lalonde – Rosalie Vallée
m. le 1876-02-28 à Saint-Luc, Curran, Ont.
6e Joseph Lalonde – Élisabeth Aquin
m. le 1835-02-17 à Saint-Polycarpe, Qc
5e Joseph Lalonde – Geneviève Daoust
m. le 1809-01-30 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
4e Étienne Lalonde – Charlotte Levaque/Bapome
m. le 1777-01-20 à Saint-Joseph-de-Soulanges, Les Cèdres, Qc
3e Albert Lalonde – M. Angélique Montpetit
m. le 1746-02-07 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
2e Guillaume Lalonde – M. Madeleine Hélène (Allyn)
m. le 1710-04-27 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
1re Jean de Lalonde/L’Espérance – Marie Barbant
m. le 1669-11-14 à Sorel, Nouvelle-France
c. de m. le 1669-11-14, greffe Antoine Adhémar
En 1669, au moment où Jean et Marie fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant.
« Courcelle favorise un voyage de missions entrepris par les Sulpiciens Dollier de Casson et René de Brehant de Galinée vers les Grands Lacs. Les missionnaires se rendent jusqu’à la rive nord du lac Érié. 1 »
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1 6. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Leblanc
Les familles Leblanc sont à l’honneur. Caroline Tellier a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa grand-mère Mary Ethel Leblanc.
Le premier ancêtre au pays est Jacques Leblanc. Fils de Daniel et Françoise Gaudet mariés vers 1650, d’Acadie, il épouse Catherine Hébert, fille d’Antoine et Geneviève Lefranc, possiblement à Port-Royal, Acadie. De ce mariage sont issus six filles et six garçons.
Port-Royal existe depuis 1605. On se souvient qu’en mars 1604, une expédition française s’embarque pour l’Acadie. « Au début de mai, on touche terre à La Hève, au sud de la presqu’île acadienne. En vue de trouver un site favorable, on pénètre à l’intérieur de la baie Française (Fundy) dont on longe les rives. Les Français 1 » (Pont-Gravé, Champlain, le baron de Poutrincourt, De Monts et 120 hommes de métier) « découvrent les rivières Saint-Jean et Sainte-Croix. C’est dans une île, à l’embouchure de cette dernière, que De Monts décide de s’établir, au moins pour un temps. Il construit une habitation fortifiée, dont Champlain avait dressé les plans.
Entre temps, Champlain poursuit l’exploration des côtes. Il reconnaît la rivière Penobscat qu’il remonte sur une longueur de 50 milles.
Le premier hivernement est très dur. La neige fait son apparition en octobre et ne disparaît qu’en avril. Plus de 35 des 80 hivernants périssent du scorbut.
Le printemps suivant (1605), on explore de nouveau le littoral, à la recherche d’un meilleur site. De Monts et Champlain atteignent … Cape Cod. 2 »
De retour « à la baie Française, on construit une nouvelle habitation à Port Royal … (automne 1605). 3 »
Générations
11e Caroline Tellier – Jacques Duhaime
m. le 1986-09-13 à Cartierville, Qc
10e Robert-Arthur Tellier (1931-2018) – Jeannine Bertrand (1928-2014)
m. le 1954-06-26 à Saint-Laurent (Mtl), Qc
9e Mary Ethel Leblanc – Francis Alexander Tellier
m. le 1931-02-12 à Détroit, Michigan, É.-U.
8e Arthur Leblanc – Florence McDonald
m. le 1897-10-17 au Michigan, É.-U.
7e Léon Leblanc – Mathilde Tellier
m. le 1876-01-11 à Saint-Zotique, Qc
6e Léon Leblanc – Philomène Bériault
m. le 1853-10-17 à Saint-Zotique, Qc
5e François-Régis Leblanc – Josephte Le Mai/Delorme
m. le 1806-08-30 à Les Cèdres, Qc
4e Étienne Leblanc – Amable Rivard/Loranger
m. le 1778-11-16 à Yamachiche, Qc
3e Joseph Leblanc – M. Madeleine Mélançon
m. le 1742-11-26 à Grand-Pré, Acadie
2e Jacques Leblanc – Élisabeth Boudrot
m. vers 1715, de Grand-Pré, Acadie
1re Jacques Leblanc – Catherine Hébert
m. vers 1673, d’Acadie
Au moment où Jacques et Catherine fondent leur foyer, Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant.
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1 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
2 idem
3 idem
Lebrun
Les familles Lebrun sont à l’honneur. Marianne Montpetit Bonin, a participé à la préparation de
cette chronique généalogique en tant que membre de La Seigneurie, centre de généalogie et
d’histoire de Hawkesbury.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Lebrun/Saint-Antoine, navigateur, fils de Guillaume Lebrun
et Françoise Roger de Saint-Similien, faubourg Les Marchix, Nantes, Bretagne, Loire-Atlantique,
France. Il épouse Marie Angélique Lanceleur, fille de René et Marie Barbe Dumesnil, [contrat de
mariage le 20 octobre 1748, greffe Claude Louet)].
Pierre Lebrun, soldat du régiment de Berry, nous vient de Bretagne. « Proue de l’Europe, défiant
l’immensité atlantique, attaquée de flanc par les larmes rageuses de la Manche, la Bretagne aux
rivages tourmentés est un exemple d’unité dans la diversité, un pays à forte personnalité et à
multiples visages. Très indépendante, profondément originale, cette vaste province ne s’est jamais
fondue totalement dans le creuset national. « Nous joignons le duché de Bretagne avec le royaume
de France, perpétuellement, de sorte qu’ils ne puissent être séparés … » Plus de quatre siècles
après la proclamation de l’édit d’Union par François Ier, les Bretons demeurent attachés à leurs
particularismes, à une vieille langue celtique toujours vivante, quoique inégalement et différemment parlée selon les sous-régions : enseignée à l’université après avoir été honnie par les
instituteurs, elle inspire les bardes qui chantent la Bretagne … sur les rythmes d’aujourd’hui. » ¹
Générations
9e Daniel Lebrun
né à North Lancaster, Ont.
8e Richard Lebrun – Ghislaine Bonin
m. le 1983-05-13 à Alexandria, Ont.
7e Rosaire Lebrun – Edna Saint-Denis
m. le 1959-05-29 à Alexandria, Ont.
6e Léopold Lebrun – Clara Sauvé
m. le 1927-12-26 à Rivière-Beaudette, Qc
5e Maxime Lebrun – Mary Brunet
m. le 1885-08-17 à Glen Nevis, Ont.
4e Eustache Lebrun – Ellen Bélanger
m. le 1842-01-10 à Saint-Eustache, Qc
3e Eustache Lebrun – Marie Blais
m. le 1818-04-13 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
2e François Brun/Saint-Antoine – M. Angélique Janvry/Bélair (inscrite à son mariage sous le nom de Marie Louise)
m. le 1783-01-07 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
1re Pierre Brun/Saint-Antoine – M. Angélique Lanceleur
m. le 1748-10-21 à Québec, Nouvelle-France
Au moment où Pierre et Marie Angélique fondent leur foyer, le 18 octobre 1748, Français et Anglais signent le traité d’Aix-la-Chapelle par lequel l’Angleterre rendait Louisbourg (Acadie) à la France pour reprendre Madras (Inde).
Leduc
Les familles Leduc sont à l’honneur. Marianne Montpetit, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa belle-mère, Théodora Leduc Bonin.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Leduc, fils de Pierre et Anne Martin. Il épouse Catherine Fortin, fille de Louis Fortin dit Lagrandeur et Catherine Godin. De ce mariage sont issus cinq filles et six garçons, baptisés à Lachine, Sainte-Anne-de-Bellevue et Pointe-Claire. Pierre était soldat de la compagne de Lamothe, puis maître chaudronnier. Sa sépulture a lieu le 29 février 1740 à Sainte-Anne-de-Bellevue. Pierre nous vient de Normandie. Cette vieille province française nous a donné beaucoup d’ancêtres.
En 911, le roi Charles le Simple donna officiellement la région aux Normands, pirates scandinaves qui n’avaient pas attendu l’autorisation royale pour l’occuper. Le duc de Normandie, Guillaume le Conquérant, étant devenu roi d’Angleterre, son duché fut un fief anglais de 1106 à 1204. Âprement disputée pendant la Guerre de Cent Ans, La Normandie fut rattachée à la couronne de France en 1468. Le sort de l’Europe s’est joué le 6 juin 1944 sur les plages normandes, théâtre du débarquement des Alliés. » ¹
Générations
11e Rhys, Ethan, Ingleton
n. à Grand Bend, Ont.
10e Chantal Ravary – Bev Ingleton
m. le 2001-09-22 à Grand Bend, Ont.
9e Marie-Paule Bonin – Gaëtan Ravary
m. le 1968-07-20 à Sainte-Anne-de-Prescott, Ont.
8e Jean-Paul Bonin – Marie-Anne Montpetit
m. le 1944-10-07 à Saint-Polycarpe, Qc
7e Théodora Leduc – Alfred Bonin
m. le 1919-01-20 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc
6e William Leduc – Flavie Lafrance
m. le 1893-01-10 à Montréal, Qc
5e Stanislas Leduc – Adeline (Délina) Liboiron
m. le 1867-09-02 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
4e Théodore Leduc – Angélique Lalonde
m. le 1821-11-05 à Les Cèdres, Qc
3e Charles Leduc – Marie-Angélique Gauthier
m. le 1785-10-10 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
2e Michel Leduc – Marguerite Cuillerier
m. le 1744-06-01 à Ste-Anne-de-Bellevue, N.-F.
1re Pierre Leduc – Catherine Fortin
m. le 1700-06-28 à Lachine, Nouvelle-France
Que se passe-t-il au pays au moment où Pierre et Catherine fondent leur foyer ? Frontenac, le gouverneur, est en campagne contre les Iroquois. « Le traité, signé à Montréal en 1701, est l’œuvre du successeur de Frontenac, Louis-Hector de Callières, gouverneur de Montréal depuis 1684. Comme le traité de Ryswick n’a pas réglé la question iroquoise, il s’ingénie, par un mélange de fermeté et de bons procédés, » à gagner les Indiens.
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1. Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989, p. 22.
Legault
Les familles Legault sont à l’honneur. Madame Thérèse Legault Bertrand a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels, les Legault dit Deslauriers.
Le premier ancêtre au pays est Noël Legault, fils de Roch Legault et de Marie Galion (ou Galiou), d’Irvillac, arrondissement de Brest, évêché de Cornouailles, Bretagne (Finistère), France. Il épouse Marie Bénard (Besnard) (contrat de mariage le 17-11-1698, greffe du notaire Pierre Raimbault), veuve de François Gloria, le 18-11-1698 à Montréal. De ce mariage sont issus onze enfants, quatre filles et sept garçons.
Noël était soldat de la compagnie de Le Verrier. Sous Frontenac, plusieurs soldats arrivent de France entre 1693 et 1696. À cette époque, Noël Legault fait partie des troupes de la franche marine stationnée au Canada. Le 7 septembre 1697, Callière envoie Le Verrier et ses soldats « au pied du Long Sault de la grande rivière, se poster du côté nord dans le lieu qu’il jugera le plus propre pour garder les deux bords. ¹ » Il doit y construire un fort de pieux ou, au moins, y faire un abattis pour se protéger de l’ennemi. Il est possible que le soldat Legault suivit son maître dans cette opération défensive. ¹ »
Noël Legault nous vient de la Bretagne. « Proue de l’Europe, défiant l’immensité atlantique, attaquée de flanc par lames rugueuses de la Manche, la Bretagne aux rivages tourmentés est un exemple d’unité dans la diversité. ² »
Générations
10e Thérèse Legault – Jean-Paul Bertrand
m. le 01-09-1956 à Wendover, Ont.
9e Omer Legault – Florida Gratton
m. le 04-05-1923 à Wendover, Ont.
8e Joseph Legault – Léa Gauthier
m. le 01-03-1897 à Papineauville, Qc
7e Pierre Legault – Julie Bellefeuille/Poiriau
m. le 19-04-1870 à Île-Perrot, Qc
6e Joseph (Clovis) Legault – Angèle Dubois
m. le 29-01-1855 à Lachine, Qc
5e Toussaint Legault – Marie Daoust
m. le 23-09-1811 à Pointe-Claire, Qc
4e Eustache Legault – Marguerite Allard
m. le 18-07-1785 à Pointe-Claire, Qc
3e François Legault dit Deslauriers – Marie Jeanne Groux
m. le 24-11-1762 à Saint-Laurent (Mtl), Qc
contrat de mariage 24-11-1762 déposé 22-01-1763
(greffe Gervais Hodiesne)
2e Joseph Legault dit Deslauriers – Suzanne Brisebois
m. le 19-11-1731 à Pointe-Claire, Qc
contrat de mariage 11-11-1731 (greffe Jean Baptiste Adhémar)
1re Noël Legault dit Deslauriers – Marie Bénard
m. le 18-11-1698 à Montréal, Qc
contrat de mariage 17-11-1698 (greffe Pierre Raimbault)
Roch Legault – Marie Galion
d’Irvillac, dioc. de Cornouaille, Bretagne, France
Noël et Marie fondent leur foyer un an après le traité de Ryswick. « Le 20 septembre » 1697, « à Ryswick, la France et l’Angleterre signent un traité de paix. Les clauses 7 et 8, relatives aux colonies rétablissent l’état de choses existant avant la guerre. Les conquêtes effectuées de part et d’autre, depuis 1689, sont ignorées. La baie d’Hudson demeure donc française. » ³
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1. Lebel, G. Nos ancêtres, 25, Sainte-Anne-de-Beaupré, 1994
2. Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
3. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Labonté
Nous soulignons cette semaine le retour de deux collaborateurs de cette chronique, Yves St-Jean et Linda Miron, membres de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury. Ils désirent ainsi rendre hommage aux ancêtres paternels de Sylvie Labonté, fille de René et Madeleine Couillard.
Le premier ancêtre au pays est Léger Bray dit Labonté, fils de Pierre et Jeanne Coderre, de France. Il épouse Marguerite Colin dit Laliberté, fille de Mathurin et Jacqueline Labbé. Le couple aura neuf enfants, deux filles et sept garçons, tous baptisés è Longueuil.
Générations
9e René Labonté – Madeleine Couillard
m. le 1952-08-23 à Casselman, Ont.
8e Alphonse Labonté – Jeanne Legault, f. de Hercule, artisan, et Sophie Campeau
m. le 1923-04-02 à Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
7e Marcelin Labonté, journalier, vf de Marguerite Vivarais – Joséphine Vivarais, sœur de Marguerite, fille d’Édouard et Véronique
Larocque
m. le 1898-08-27 à Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
6e Sévère Labonté – Addée (Adèle) Ouellet, fille de François et Angèle Charron
m. le 1858-11-08 à Sainte-Scholastique, Qc
5e Hyacinthe Labonté – Théotiste Villeneuve/Amyot, fille de Joseph et Magdeleine Chamillard
m. le 1835-10-05 à Sainte-Scholastique, Qc
4e Joseph Labonté, laboureur – Marie Anne Valiquette, fille de Jean Baptiste, aubergiste, et Marie Cloutier
m. le 1804-09-04 à Saint-Martin, Île-Jésus, Qc
3e Joseph Amable Bray/Labonté – Agathe Picard, fille de Joseph et Angéli-que Dezery/Latour
m. le 1772-07-13 à Longue-Pointe, Qc
2e Joseph Bray – Cécile Saint-Aubin, fille de Julien et Suzanne Courraud
m. le 1735-11-07 à Montréal, Qc
1re Léger Bray/Labonté, soldat de M. de Longueuil – Marguerite Collin/Lali-berté
m. avant 1701, de Longueuil, Qc
L’acte de mariage de Léger et Marguerite dans les registres de la cathédrale de Saint-Antoine-de-Pade est particulièrement intéressant. On y explique les preuves du mariage. « Le 11 août 1698, ces deux personnes apparaissent comme célibataires. – Le 22 sept. 1701. – Ils font baptiser un enfant légitime. Cette enfant (une fille)doit être la 1re car elle porte le nom de sa mère : Margueritte suivant l’usage … de ce temps de donner au premier-né, le nom du père si c’était un garçon, et de la mère su c’était une fille.
De la date de la naissance, 22 sept. 1701, reculez 12 mois en arrière – … – vous voilà au mois de septembre 1700. Léger Bray, soldat de Mons. de Longueuil en 1698 ne pouvait s’éloigner beaucoup de son corps d’armée, ni de sa paroisse
…qu’il a toujours vécu à Longueuil et qu’il y est mort (en 1744). Il en est de même de Marguerite Colin, sa femme, baptisée à Longueuil (1680) et morte à Longueuil (1717). Sa famille toute élevée à Longueuil, elle a dû aussi de marier à Longueuil. De plus, ce mariage ne se trouve dans aucune autre paroisse.
Donc à Longueuil et en 1700.
Jean Ducharme, prêtre vicaire
Dans l’histoire des noms de famille, plusieurs qualificatifs se superposent au nom pour identifier une personne en particulier. Souvent même ces qualificatifs remplacent le nom pour en devenir le vrai patronyme. Les lieux, les métiers, les traits physiques ou moraux et même les titres de noblesse, autant de noms s’inscrivent dans la description de notre histoire pour déterminer l’identité de nos ancêtres. Les Lavallée, les Boucher, les Ladouceur, les Leduc ou Lecomte définissent l’histoire de nos familles et leur passage dans le temps.
Pour toi, le nom Bray dénote sûrement l’endroit où ton ascendance a gravé ses actions dans le passé, Bray étant une région de Normandie en France qui désignait les terres marécageuses. Habiter le bray ou les brayets, c’était habiter les terres humides de la région.
Le nom Labonté s’est substitué avec le temps à cet ancien pseudonyme pour spécifier la prédominance de ton ancêtre. Maintenant, cette désignation a déteint sur sa descendance et la bonté caractérise la fille magnifique que tu es. Salut à toi, Sylvie.
Collaborateurs : Yves St-Jean et Linda Miron
Pour votre généalogie, adressez-vous à
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont. K6A 1H1
Proulx 2
Aujourd’hui, je salue les familles Proulx dit Clément et plus spécialement Marie-Paule Blais et Paul-Aimé Blais, membres La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury. Ils ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de la grand-mère de Marie-Paule, Adèle Clément dit Proulx.
Le premier ancêtre canadien Jean Préaux est le fils de François et Martine Fermière de Vertou, arrondissement et évêché de Nantes, Bretagne (Loire-Atlantique). Il épouse Marie Fleury, fille de François et Jeanne Gilles. Au recensement de 1681, François a 25 ans. Il demeure à Beauport et est domestique de Martin Prévost.
Générations
11e Stéphanie Blais
n. le 1978-05-31 à Blainville, Qc
10e Benoît Blais – Johanne Rivard
m. le 1974-06-22 à Rosemère, Qc
9e Marie-Paule Blais – Paul-Aimé Blais
m. le 1950-07-08 à Outremont, Mtl, Qc
8e Odile Nadon – Eugène Blais
m. le 1911-02-06 à Montebello, Qc
7e Adelle Clément – Joseph Nadon, ingénieur
m. le 1882-11-27 à Montebello, Qc
6e Eustache Proult, journalier – M. Adéline Vinette
m. le 1854-10-16 à Saint-Eustache, Qc
5e Antoine Clément – Marie Archange Janvry
m. le 1819-11-08 à Pierrefonds, Qc
4e Michel Proult – Magdeleine Daoust
m. le 1787-02-19 à Pointe-Claire, Qc
3e Jean Baptiste Prou – Marie Biroleau/Lafleur
m. le 1760-10-20 à Pierrefonds, N.-F.
2e Clément Prou – M. Placide Dubois
m. le 1737-02-11 à Pierrefonds, N.-F.
1re Jean Préaux/Proulx – Marie Fleury
m. le 1699-03-02 à Québec, Nouvelle-France
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au temps où Jean et Marie (1re génération) fondent leur foyer ? En cette fin du 17e siècle, la traite des fourrures faite à outrance sous Frontenac oblige la France à déclarer un surplus de 850 000 peaux de castor. La Compagnie du Canada se forme pour régler le problème.
Quesnel
Il me fait plaisir de saluer toutes les familles Quesnel dit Tourblanche. Comme membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, je (J.R.V.) désire rendre hommage aux ancêtres paternels de Corinne Quesnel, ma grand-mère, épouse d’Octave Séguin.
Le premier ancêtre canadien Olivier Quesnel est le fils de Pierre, maître armurier, et Marie Poulard de Saint-Malo, ville, arrondissement et évêché de Bayeux, Norman-die (Calvados), France.
Il épouse Catherine Prud’homme (c.m. le 14 janvier 1680, greffe Claude Maugue), fille de l’Honorable Louis Prud’homme, capitaine de milice de Ville-Marie et Roberte Gadois. Au mois de septembre 1677, Olivier Quesnel est armurier au Fort Frontenac sous Cavelier de La Salle.
Générations
12e Martin Vachon
n. à Grenville, Qc
11e Louis Vachon – Nicole Fortin
m. le 1972-05-27 à Hawkesbury, Ont.
10e Jean-Roch Vachon – Jeannette Robert
m. le 1947-06-23 à Rigaud, Qc
9e Corinne Séguin – Xiste Vachon, cult.
m. le 1923-05-30 à Très-Saint-Rédempteur, Qc
8e Corine Paula Quesnel – Octave Séguin, agent collecteur
m. le 1892-01-07 à Très-Saint-Rédempteur, Qc
7e Magloire Quesnel, cult. – Elmire Schmidt
m. le 1856-10-14 à Sainte-Marthe, Qc
6e Venant Quénel – Véronique Séguin
m. le 1817-11-04 à Rigaud, Qc
5e Antoine Quenelle, agric. – Marie Larochbrune
m. le 1790-10-25 à Vaudreuil, Qc
4e Antoine Quesnel – Élisabeth Séguin/Ladéroute
m. le 1762-11-15 à Oka, Québec
3e Antoine Quenel, commerçant – Angélique Javillon dit Lafeuillade
m. le 1736-04-09 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc
2e J. Baptiste Quenel – Marie Gourdon dit Lachasse
m. le 1705-01-20 à Lachine, Qc
1re Olivier Quenel – Catherine Prud’homme
m. le 1680-01-15 à Ville-Marie, Nouvelle-France
La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes.
En 1689, neuf ans après leur mariage, Olivier et Catherine, dans la nuit du 5 au 6 août, épargnèrent leurs quatre enfants du massacre de Lachine. Le village comptait une soixantaine d’habitations et environ 320 âmes.