Gagné
Les familles Gagné sont à l’honneur. Cécile Gagné de Saint-Cyprien a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Louis Gagné de Belleavance, Sieur de La Frenaye, fils de Pierre et de Marguerite Rosée, de Jauzé (Sarthe), France, mariés vers 1638. À Sainte-Anne-de-Beaupré, il épouse Louise Picard, fille de Jean et Marie Caron de Québec (c.m. le 4 septembre 1673, greffe Paul Vachon). De ce mariage sont issus cinq filles, cinq garçons et un enfant décédé au décès à Cap-Saint-Ignace. Au recensement de 1681, il est à Cap-Saint-Ignace, propriétaire d’une concession de la seigneurie Gamache, augmentée le 3 septembre 1675, partagée le 1er novembre 1689 (il garde la partie ouest ou fief La Frenaye) dont a hérité son fils Alexis. Il est inhumé à Québec le 24 juin 1698.
« En face de l’île aux Grues, sur la rive sud du Saint-Laurent entre Montmagny et L’Islet, se dresse Cap-Saint-Ignace, l’un des plus vieux établissements habités de la région de la Côte-du-Sud après Lauzon. L’origine du nom s’explique, d’une part, par la présence d’un petit cap formant presqu’île vis-à-vis de l’église actuelle et, d’autre part, peut-être, parce que les Jésuites qui ont exercé leur ministère dans les paroisses environnantes désiraient ainsi rendre hommage à leur fondateur saint Ignace de Loyola (1491?-1556). 1 »
Générations
10e Cécile Gagné – Raymond D’Auteuil
m. le 1966-11-26 à Saint-Cyprien, Qc
9e Louis Gagné – Wilhelmine Pelletier
m. le 1941-10-08 à Saint-Clément, Qc
8e Charles Gagné – M.-Émilia Landry
m. le 1904-07-11 à Saint-Clément, Qc
7e Achille Gagné – Rose Delima Pelletier
m. le 1866-01-30 à Saint-Pacôme, Qc
6e Joseph Gagné – Éliza Dubé
m. le 1834-10-07 à Rivière-Ouelle, Qc
5e Joseph Gagné – Catherine Bérubé
m. le 1805-02-25 à La Pocatière, Qc
4e Joseph Gagné – M. Catherine Soucy
m. le 1775-01-16 à La Pocatière, Qc
3e Joseph Prisque Gagné – M. Ursule Ouellet
m. le 1748-08-05 à La Pocatière, N.-F.
2e Louis Gagné – M. Thérèse de Lessard
m. le 1714-08-01 à l’Islet, N.-F.
1re Louis Gagné de Belleavance – Louise Picard
m. le 1673-10-04 à Sainte-Anne-du-Nord (ou Sainte-Anne-de-Beaupré),
Pierre Gagné de Belleavance – Marguerite Rosée
de Jauzé, Sarthe, France
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Louis et Louise fondent leur foyer ? Au printemps de cette même année, « Jolliet et le père Jacques Marquette, jésuite missionnaire et spécialiste en langues indiennes, quittent Michillimakinac avec quelques compagnons français. 2 »
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1 http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=10494
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Gagné
Les familles Gagné sont à l’honneur cette semaine. Par cette chronique généalogique, Jacques Dupras, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, souhaite rendre hommage aux ancêtres paternels de Robert Gagné de Thurso.
Le pionnier au pays est Louis Gagné, de Saint-Martin, Igé, Orne (Perche), France. Meunier, il est le fils de Louis Gagné (aussi Gasnier, Gagnier) et Marie Launay. Le 2 juin 1638, à Saint-Martin-du-Vieux-Bellême, Perche, il épouse Marie Michel, contrat de mariage le 2 ou le 11 juin 1638, greffe … Regnard (Igé). « Avant de partir de Saint-Cosme-en-Vairais pour le Canada en 1644 avec son épouse et sa fille Louise, Louis exerce la même profession que celle de son père: il est meunier au moulin de Courtoulin puis à celui de Guémançais. Le moulin de Guémançais existe toujours en ce début du XXIe siècle. Il se trouve à droite et en retrait de la route départementale D310, à 3 km environ de Saint-Cosme-en-Vairais, direction Bonnétable.
Très vite après son arrivée au printemps 1644, les actes le désignent sous le nom de Maître Louis Gagné. Il exerce la profession de laboureur, l’équivalent de propriétaire terrien. Louis obtint une concession de terre le 20 octobre 1650 dans le voisinage de Julien Mercier et Robert Giguère au Petit-Cap, entre Saint-Anne-de-Beaupré et Saint-Joachim, en même temps que ses compatriotes Julien Fortin et Claude Bouchard, son futur gendre. ¹ »
« Les Gasnier vont d’abord s’établir sur la côte de Beaupré, dans une habitation qu’ils louent à Olivier Tardif, représentant de la compagnie de la Nouvelle-France. Celle-ci comprend une maison, une grange, une étable et un jardin. Le 20 octobre 1650, ils obtiennent leur propre terre. En tout, le couple aura 7 enfants de plus en Amérique. Leur première fille, Louise, va épouser, en 1654, l’un des principaux ancêtres de la famille Bouchard, Claude Bouchard dit le « Petit Claude », l’ancêtre de Marie-Mai et de Lucien Bouchard. Preuve que la colonie manque de femmes, la promise n’a que… 12 ans à ses noces! On comprend qu’il s’agit d’un mariage arrangé. ² » Neuf enfants, trois filles et six garçons, seront issus de ce mariage.
Copropriétaire de la seigneurie de la Rivière du Gouffre avec Noël Simard, puis seul propriétaire à compter de 1738, Ignace, l’époux d’Angélique Dufour, sera désigné le Seigneur de la Rivière du Gouffre de 1690 à 1759, année de son décès.
Générations
11e Sylvie Gagné – Daniel Brousseau
m. le 1984-07-20 à Thurso, Qc
10e Robert Gagné – Agathe Denis, f. de René et Antoinette Leduc
m. le 1954-09-04 à Thurso, Qc
9e Albert Gagné, cult. – Marie Charest, f. de Nazaire, cult. et Eugénie Gagnon
m. le 1921-02-01 à Saint-Donat, cté Rimouski, Qc
8e Alfred Gagné, cult. – Arcélie Thibault, f. de Pierre et Éléonore Chouinard
m. le 1886-01-07 à Saint-Octave-de-Métis, cté Matane, Qc
7e François Gagné, cult. – Angélique Fraser, f. de Georges, cult. et entrepreneur et Théotiste Fournier
m. le 1854-08-29 à Sainte-Luce, cté Rimouski, Qc
6e Barthélémy Gagné, agric. – Geneviève Volant/Deschamplains, f. de Jean, agric. et Thérèse Dutremble/Desrosiers
m. le 1810-06-05 à Saint-Germain, Rimouski, Qc
5e Joseph Gagnier, agric. – Félicité Tremblay, f. de François et Josette Dufour
m. le 1774-11-21 à L’Isle-aux-Coudres, Qc
4e Ignace Gagné – Agathe Peron, f. de Jean et Agathe Symard
m. le 1747-11-08 à Baie-Saint-Paul, Qc
3e Ignace Gagné – Angélique Dufour, f. de Robert et Anne Migneron
m. vers 1719, de Saint-Joachim, Qc
2e Ignace Gagnier, vf de Barbe Dodier – Louyse Tremblay, f. de Pierre et Anne Achon
m. le 1689-11-06 à L’Ange-Gardien, Qc
1re Louis Gagné – Marie Michel, f. de Pierre et Louise Gory
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¹ http://www.perche-quebec.com/files/perche/individus/gagne-louis.htm
² http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/gagne/genealogie
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Gagnon
La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire, rend hommage aux familles Gagnon et plus particulièrement aux descendants de Delphine Gagnon et d’Élie Ménard, résidants de Hawkesbury au début du siècle dernier.
Le premier ancêtre en Nouvelle-France est le percheron Mathurin Gaignon, fils de Pierre et de Renée Roger, originaire de La Gaignonnière, hameau situé tout près de Tourouvre, France. Mathurin Gaignon est baptisé le 22 octobre 1606 à Saint-Aubin de Tourouvre. Il arrive à Québec en l’an 1639, accompagné de sa mère, veuve, de ses deux frères, Jean et Pierre, et de sa sœur Marguerite. En 1643, il retourne en France chercher sa fille, Marthe, née d’une première union. Marthe Gaignon deviendra l’ancêtre maternelle de toutes les familles Doyon. Mathurin épouse Françoise Godeau ou Gaudeau (contrat de mariage le 9 septembre 1647 (roy 3 19) (parch) ou le 3 septembre 1647 (prdh), greffe Claude Lecoustre, originaire de La Ventrouze et alors âgée d’à peine 13 ans.
Ils auront quatorze enfants, dont deux sont décédés en bas âge, quatre garçons et trois filles nés à Château-Richer entre 1650 et 1677. Mathurin Gaignon fait partie de la Communauté des Habitants, société de commerce ouverte à tous les habitants et dirigée par les familles notables de Québec. Il décède le 20 avril 1690 et est inhumé le 22 à Château-Richer. Notons que Mathurin Gaignon et Françoise Godeau sont les ancêtres d’Hillary Rodham Clinton, candidate démocrate à la présidence américaine.
Générations
7e Delphine (Sophie, acte de mariage) Gagnon – Élie Ménard, f. d’Augustin et Sophie …
m. le 18 mai 1868 à L’Orignal, Ont.
6e Jean-Louis Gagnon – M. Rachel Éthier, f. de Paschal, cult. et Céleste Guilbeau
m. le 16 octobre 1838 à Saint-Esprit, cté Montcalm, Qc
5e Jean-Louis Gagnon, cult. – Marguerite Thuot (aussi Tuyot), f. de Jacques et Cécile Olivier
m. le 21 octobre 1805 à Saint-Roch-de-L’Achigan, Qc
4e Charles Gagnon – Marie Louise Courtemanche, f. de Pierre et Marie Anne Fissiau dit Laramée
m. le 11 octobre 1773 à L’Assomption, Qc
3e Jean-Baptiste Gagnon, vf de M. Geneviève Chamard – Marguerite Lavoie (aussi Lavoye), f. de Joseph et Marie Françoise
Guimond (aussi Guimont)
m. le 2 juillet 1731 à Saint-Joachim, Nouvelle-France
2e Mathurin Gagnon – Marie Charlotte Cauchon (aussi Cochon), f. de Jean et Madeleine Mainville
m. le 28 octobre 1686 à Château-Richer, Nouvelle-France
1re Mathurin Gaignon – Françoise Godeau, f. de François Godeau et Jeanne Jahan
m. le 30 septembre 1647 à Québec, Nouvelle-France
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Mathurin et Françoise fondent leur famille ?
1647 est une année très importante pour la démocratie en Nouvelle-France. Christian Blais, historien à la Bibliothèque de l’Assemblée nationale du Québec, dans son article La représentation en Nouvelle-France, publié dans le Bulletin d’histoire politique, volume 18, numéro 1 (automne 2009), écrit :
« La première élection civile en Nouvelle-France a lieu le 21 juillet 1647. Jean Bour-don devient procureur-syndic de la communauté des habitants de Québec. Ces der-niers, semble-t-il, prennent l’initiative de convoquer cette élection puisque le « rè-glement pour établir un bon ordre » au sein de la Communauté des Habitants — règlement qui confirme la constitution de procureurs-syndics dans la colonie — ne parvient à Québec qu’en août de la même année. Le quatorzième article de ce règlement stipule que les « syndics de Québec, des Trois-Rivières et de Montréal seront élus chacun par les habitants desdits lieux [chaque année] au scrutin et ne pourront être continués plus de trois ans de suite » [48].
Entre 1647 et 1662, le rôle des procureurs-syndics évolue. Ceux-ci ont tout d’abord, en 1647, « entrée et séance » au Conseil de Québec « sans avoir voix délibérative » [49]. L’année suivante, en 1648, les amendements apportés par le Conseil de régence de Louis XIV ont pour conséquence de les exclure du Conseil de Québec. Les syndics ont en retour le privilège de voter avec le gouverneur général, les gouverneurs particuliers et le supérieur des Jésuites afin d’élire, de 1649 à 1656, les trois autres membres de ce conseil. Si par la suite les syndics perdent leur droit de vote pour la nomination des conseillers, en revanche, ce sont les habitants de la Nouvelle-France qui, entre 1656 et 1661, obtiennent le privilège d’élire quatre conseillers au Conseil de Québec. »
Collaborateur : Jean-Claude Lalonde
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1 [48]. Règlement de 1647 pour établir un bon ordre et police au Canada, 27 mars 1647, BAC, MG18-H65.
2 [49]. Ibid.
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Gareau
Cette chronique généalogique a été réalisée par Jean-Claude Lalonde, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, en hommage aux ancêtres paternels d’Edmond.
Le premier ancêtre à s’établir au Canada est René Gareau, originaire de la paroisse de Vay, diocèse de Nantes, Bretagne, France. Il est le fils de Mathurin Gareau et Julienne Masson, né le 22 février 1730. René Gareau est soldat de la Compagnie De Lignery et arrive en Nouvelle-France vers 1755. Il épouse Mariane Rivière, fille de René, maître cordonnier, et Marie Françoise Dielle.
Ils s’établissent sur l’Isle Perrot en juillet 1761 puis à Vaudreuil, à compter de 1774. Le couple a sept enfants, trois garçons et quatre filles nés entre août 1764 et 1780, baptisés aux Cèdres dans le comté de Soulanges et à Vaudreuil. Les garçons assureront la descendance de la famille Gareau dans la région de Vaudreuil-Soulanges, en Outaouais et en Ontario. René Gareau décède le 9 janvier 1814, âgé de 84 ans et est inhumé en la paroisse Saint-Joseph, Les Cèdres au Québec.
Générations
9e Sébastien et Marie-Ève, baptisés à Chute-à-Blondeau (Ontario)
8e Edmond Gareau – Louise Lepage, fille d’Aurèle et Noëlla Deguire
m. le 1987-06-05 à Vankleek Hill, Ont. Françoise, Fernand et Pierrette, sœurs et frère d’Edmond, baptisés à Rigaud, Qc et
Chute-à-Blondeau, Ont.
7e Victor Gareau – Valéda Rozon, f. d’Ernest et Emma Deschamps
m. le 1939-01-17 à Chute-à-Blondeau, Ont.
6e Amédée Gareau, cult. – Marie-Anne Lormand, f. de Fabien et Exilda Berlin- guet
m. le 1909-08-16 à Saint-Eugène, Ont.
5e Napoléon Gareau – Domithilde Rozon, f. de Joseph, cult. et Louise Larocque
m. le 1872-12-26 à Rigaud, comté de Vaudreuil, Qc
4e François Xavier Gareau, cult. – Casildée Lefebvre, f. de Jean-Baptiste, journalier et Marie Ostie Gauthier
m. le 1845-09-29 à Rigaud, comté de Vaudreuil, Qc
3e Antoine Gareau, cult. – Marie Berlinguet, f. de François et Geneviève Ranger
m. le 1815-01-30 à Vaudreuil, Qc
2e Antoine Garo, cult. – Élizabeth Deschamps, f. d’Augustin et Françoise Lalonde
m. le 1794-01-07 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Isle de Montréal, Nouvelle-France
1re René Gareau – Mariane Rivière, fille probable de René et Marie puis Françoise Diel
m. le 1759-05-21 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Isle de Montréal, N.-F.
Que se passe-t-il en Nouvelle-France alors que René et Mariane fondent leur famille ?
« 26 juin : début du siège de Québec. Les Britanniques du général James Wolfe, épaulés par les navires de Saunders, débarquent des troupes à l’embouchure du Saint-Laurent. Ils atteignent Québec en juin. La ville est bombardée pendant deux mois à partir du 12 juillet et tombe le 18 septembre à l’issue de la bataille des plaines d’Abraham …
13 septembre : bataille des plaines d’Abraham. Les Britanniques sous le commandement du général James Wolfe défont les Français sous le commandement du général Louis-Joseph de Montcalm devant la ville de Québec au Canada. Wolfe meurt au combat et Montcalm est mortellement blessé.
18 septembre : capitulation de Québec. Jean-Baptiste Nicolas Roch de Ramezay, lieutenant du roi à Québec, remet la ville au général George Townshend, successeur de Wolfe …
21 septembre : les habitants de Québec ayant quitté la ville sont autorisés à revenir prendre possession de leurs biens à la condition de prêter un serment de fidélité au roi de Grande-Bretagne. 1 »
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1 https://fr.wikipedia.org/wiki/1759
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Gauthier
Les familles Gauthier sont à l’honneur. Michel Gauthier a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Gauthier/Saguingoira, de Saint-Gilles, Échillais, arrondissement Rochefort, évêché de Saintes, Saintonge (Charente-Maritime), France. Fils de Jacques et Marie Boucher, du bourg d’Échillais, Saintonge, France, il épouse Charlotte Roussel, fille de Thomas et Barbe Poisson de Évreux, Eure, France (contrat de mariage le 3 novembre 1668, notaire Bénigne Basset/Deslauriers). De ce mariage sont issus deux filles et six garçons baptisés à Montréal et Lachine. Il a cinquante-deux ans au recensement de 1681 à Lachine.
On sait que le couple Pierre et Charlotte avait été pris par les Tsonnontouans lors du massacre de Lachine. À l’aurore du 5 août 1686, 1000 à 1500 Iroquois de la tribu Tsonnontouans massacrent les résidents de Lachine et brûlent leurs demeures. Après cet effroyable carnage, on retrace les huit enfantas Gauthier, mais nulle indication des parents. Ils sont pris en captivité. Pierre décède à Lachine le 5 décembre 1703. Charlotte est probablement décédée en captivité entre le 4 août 1689 et le 22 janvier 1698, date du retour de Pierre.
Générations
11e Chantal et Martin Gauthier
nés à Embrun
10e Michel Gauthier – Johanne Bruyère
m. le 1982-03-07 à Embrun, Ont.
9e Gérard Gauthier – Madeleine Gauthier
m. le 1949-05-14 à Papineauville, Qc
8e Napoléon Gauthier – Elzire Nadon
m. le 1915-06-14 à Montebello, Qc
7e Alphonse Gauthier – Sara Côté
m. le 1865-08-07 à Montebello, Qc
6e Louis Gauthier – Anne Décoeur
m. le 1824-08-16 à Rigaud, Qc
5e Louis Paschal Gauthier – Angélique Brazeau
m. le 1794-10-27 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
4e Jean-Baptiste Gauthier – M. Thérèse Séguin/Ladéroute
m. le 1759-02-26 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
3e Joseph Gauthier – Marie Rose Lalonde
m. le 1728-11-09 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N,-F.
2e Joseph Gauthier – Clemence Jarry
m. le 1699-08-16 à Ville-Marie, N.-F.
1re Pierre Gauthier/Saguingoira – Charlotte Roussel
m. le 1668-11-12 à Ville-Marie, Nouvelle-France
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Pierre et Charlotte fondent leur foyer ? L’intendant Talon « veille au développement de l’agriculture, non seulement pour que la » colonie « puisse se suffire à elle-même, mais aussi pour qu’elle puisse exporter le surplus de sa production. En 1668, le nombre d’arpents sous culture passe à 15 649, soit 4 000 de plus que l’année précédente. 1 »
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1 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Gauthier
Cette chronique généalogique a été réalisée par Yves St-Jean et Linda Miron, membres de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, en hommage aux ancêtres paternels du père de Nicole et Danielle Gauthier, Claude, époux de Jacqueline Desrosiers.
Pierre Gauthier dit Saguingoira, fils de Jacques Gautier dit Saguingoira et Marie Boucher, né le 12 novembre 1629 au Bourg d’Eschillais, Risilly, évêché de Xaintes, Saintonge, près de La Rochelle, épouse Charlotte Roussel (contrat de mariage le 3 novembre 1668, greffe Bénigne Basset dit Deslauriers), fille de Thomas et Barbe Poisson de Notre-Dame-de-la-Ronde, Évreux, Normandie, France.
Du mariage de Pierre et Charlotte, fille du roi (landry 366, dumas 329), naquirent deux filles et six garçons, dont sept se marièrent en Nouvelle-France. Seul l’aîné, Jean, épousa Marie Suzanne Capciouekoué, une amérindienne de l’Illinois. Charlot-te Roussel est du contingent arrivé en 1668. On ne sait sur quel navire elle fit la traversée, mais on sait toutefois que quatre navires en provenance de La Rochelle arrivèrent à Québec cette année-là. Dans les relations des Jésuites, il est fait mention pour 1668 de 4 nefs, le Don de Dieu, La Ste-Anne, la Nouvelle-France et le St-Antoine l’espagnol. « Charlotte fut capturée par les Iroquois le 6 août 1689 lors du massacre de Lachine. Elle est décédée en captivité. Sa dépouille fut retournée à son mari le 22 janvier 1698. 1 » On estime son décès au 20 janvier de la même année, à l’âge de 52 ans. Pierre décède à 74 ans en 1703.
Générations
11e Nicole et Danielle Gauthier
10e Claude Gauthier – Jacqueline Desrosiers, fille d’Isaïe et Louise Lalonde
m. le 1955-05-28 Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
9e Roméo Gauthier – Marie-Rose Miron, fille de Joseph et Adèle Girard
m. le 1930-07-26 à Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
8e André Gauthier – Délima Bergeron, f. d’Alphonse, charpentier, et Aglaée Quenneville
m. le 1888-01-09 à Saint-André-Est, cté Argenteuil, Qc
7e Isidore Gauthier, voyageur, charpentier – Philomène Sauvé, f. de Pascal,journalier, et Catherine Dupuy
m. le 1857-10-26 à Saint-André-Est, Argenteuil, Qc
6e François Michel Gauthier, menuisier – Céleste Millette, f. de Charles et M.Marguerite Despots
m. le 1837-01-09 à Rigaud, Qc
5e Louis-Pascal Gauthier – Angélique Brazeau, f. de Jean Baptiste et M. Josèphe Sauvey/Laplante
m. le 1794-10-27 à Vaudreuil, Qc
4e Jean Baptiste Gautier – M. Thérèse Séguin, f. de Louis Séguin/Ladéroute et Marie Anne Raizenne
m. 1759-02-26 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc
3e Joseph Gautier, marchand de pelleteries – M. Rose La Londe, f. de Jean Baptiste de Lalonde, capitaine de la Coste Sainte-Anne,
et Jeanne Gervais
m. le 1728-11-09 à Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île
2e Joseph Gautier/Saguingoira, laboureur – Clémence Jarry, f. d’Éloi Jarry dit Lahaie et Jeanne Meré ou Mérin
m. le 1699-08-16 à Notre-Dame, Montréal
1re Pierre Gauthier/Saguingoira – Charlotte Roussel
m. le 1668-11-12 à Notre-Dame, Montréal
Pierre Gauthier fut un des nombreux pionniers à propager le patronyme Gauthier en Amérique. Une quarantaine d’individus introduiront ce nom chez nous et aux moins une douzaine verront leurs descendances perpétuées jusqu’à nos jours. Les Goths, peuplade d’origine germanique, dont les Ostrogoths et les Wisigoths ont, par le passé, engagé plusieurs conflits contre Rome, ont inévitablement engendré les patronymes Gauthier, Legault, etc… aussi d’origine germaine.
« À Lachine, dans le nouveau parc La Salle, M. le maire Anatole Carignan a érigé une maisonnette en 1937 et 1938 : « La Maison du Colon ». Une plaque de bronze offerte par la municipalité et portant les noms des premiers colons, est apposée près de la porte d’entrée.
Les citoyens de Lachine ont honoré la mémoire des premiers défricheurs de leur territoire, de ces colons qui se sont établis, de 1666 à 1669. Le premier nom que nous lisons sur la liste est celui de Pierre Gauthier dit Saguingoira, mon ancêtre. Après deux cent soixante-dix ans, Lachine lui rendait cet hommage. 2 » (Alphonse Gauthier, c.s.v.)
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1 Note de R. Levac, http://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogy=Pierre_Gauthier&pid= 22230&lng=en&partID=2223
2 http://www.rolaro.ca/larojean/Pierre_Gauthier.pdf
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
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Gaveiard
De Gaveiard à Laforest, de mère en fille
Le lien qui unit une fille à sa mère est unique et sans pareil. À l’approche de la Fête des Mères, La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury est heureuse de vous présenter l’ascendance matrilinéaire de Paul Desmarais (1927-2013), président directeur général de la société Power Corporation (1968-1996) et philanthrope franco-ontarien. Paul Desmarais est décédé en soirée le 8 octobre 2013 en son domaine familial, le domaine Laforest situé à Sagard dans Charlevoix.
Ses racines maternelles nous ramènent à Oka, au Lac des Deux-Montagnes dans des familles pionnières qui se déplaceront éventuellement vers l’Ontario. La onzième arrière-grand-mère de M. Desmarais est Dame Anne Gaveiard, originaire du comté de Kent en Angleterre. Elle est aussi l’ancêtre de nombreuses familles Séguin et Quesnel de la région.
L’appellation . . . « Né d’une race fière » prend tout son sens.
Les générations i à v (Angleterre et États-Unis) précèdent les générations canadiennes
Générations
8e Lébéa Laforest – Jean-Noël Desmarais, avocat, b. à Masson Qc, fils de Rosanna Cousineau et Noël, bûcheron et pionnier du Nord de
l’Ontario
m. le 1922-05-10 à Sudbury, Ont.
7e Emma Clément – Louis Lebrun dit Laforest, fils de Félix, rentier, et Arthémise Carrière
m. le 1887-01-03 à Saint-Albert, cté de Russell, Ont.
6e Zoé Angrignon (registre : Zoé Anne Grignon) – André Clément, cult., fils d’André et Judith Cardinal
m. le 1848-10-10 à Saint-Benoit, Qc
5e Cléophée Spénard – Jean-Baptiste Angrignon, cult., fils de Jean Baptiste et Radegonde Hay
m. le 1829-10-26 à Saint-Benoit, Qc
4e M. Suzanne Bertrand – Amable Spénard, cult., fils de Jacques Amable Spénard et Marie Louise Le Conte/Lafleur
m. le 1808-02-22 à Oka, Lac-des-Deux-Montagnes, Qc
3e M. Angélique Séguin – Joseph Vital Bertrand, cult., fils de Jacques et Louise Dumouchel
m. le 1772-01-07 à Oka, Lac-des-Deux-Montagnes, Qc
2e Marie-Anne Raizenne – Louis Séguin/Ladéroute, fils de Jean Baptiste et Geneviève Barbeau/Boisdoré
m. le 1736-04-08 à Oka, Lac-des-Deux-Montagnes, Nouvelle-France
1re Abigail Elizabeth Nims (aussi Touatogouachi) – Josiah Ignace Rising (Raizenne) (aussi Shoentakouani)
m. le 1715-07-29 à Oka, Lac-des-Deux-Montagnes, Nouvelle-France
Ve Mehitable Smead*, n. le 2 janvier 1667 à Northhampton, MA, Nouvelle-Angleterre, É.-U.vve de Jeremiah Hull – Godfrey Nims
m. vers 1692 à Northhampton *faite prisonnière lors du raid sur Deerfield et décédée le 4 mars 1704, après quatre jours de marche
forcée
IVe Elizabeth Lawrence, née le 15 septembre 1635 à Dorchester, comté de Suffolk, Massachussets, décédée lors du raid sur Deerfield,
le 29 février 1704 – William Smead Jr, fils de William et Judith Stoughton
m. le 1658-12-31 à Northhampton, MA
IIIe Elizabeth Bates, née le 10 mars 1610 à Limpfield, Surrey, Angleterre – Thomas Lawrence, fils de John et Elizabeth Bull
m. en 1638 à Hingham (Plymouth county), MA, Nouvelle-Angleterre
IIe Alice Glover – James Bates, fils de James et Mary Martin, née en 1583 à Saltwood, cté de Kent, Angleterre ont émigré en Amérique
en avril 1635
m. le 1603-09-13 à Lydd, cté de Kent, Angleterre Alice est décédée le 14 août 1657 à Suffolk, MA, Nouvelle-Angleterre
Ire Anne Gaveiard – William Glover, chevalier
m. le 1578-11-06 à Rainehill, comté de Kent, Angleterre décédée à Londres, Angleterre
Collaborateur : Jean-Claude Lalonde
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Geoffroy
Cette chronique généalogique a été réalisée par Mmes Frances Petit et Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’his-toire de Hawkesbury, pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Fabiola Geoffroy, grand-mère de Robert Lachance.
Le premier ancêtre au Canada est Nicolas Geoffroy, fils de Rémy Geoffrois et Nicole Mercier, mariés le 13 novembre 1711 à Arbot, com Rouvres-sur-Aube, Haute-Marne : 52439). Il est le petit-fils de Toussaint Jeoffroy et Jeanne Villeminot d’une part (mariés le 8 février 1684 à Aulnoy-sur-Aube, Haute-Marne, France) et de Louis Mercier et Claude Petit d’autre part (mariés le 4 juillet 1679 à Arbot, com Rouvres-sur-Aube, Haute-Marne, France). Nicolas épouse Marie Marguerite Boijoly, fille de Jean Baptiste et Marie Sigouin, mariés le 10 février 1718 à Pointe-aux-Trembles, Québec. Cinq enfants, trois garçons et deux filles sont issus de cette union. (Source des mariages en France : Généalogie des Français d’Amérique du Nord, par Denis Beauregard)
Nicolas décède le 12 janvier 1779 et est inhumé le lendemain à Berthierville, Québec.
Générations
10e Robert Lachance
9e Claude Lachance, remboureur – Françoise Angers, fille de Lionel, chauffeur, et Marguerite Boucher
m. le 1955-05-21 à Saint-Louis-Marie-Grignon-de-Montfort, Laval,Qc
8e Fabiola Geoffroy – Roméo Lachance, fils de Joseph, journalier, et Régina Bilodeau
m. le 1927-12-17 à Sainte-Marguerite-Marie, Montréal, Qc
7e Napoléon Geoffroy, tailleur – Alexina Tremblay, fille d’Édouard et Célina Langevin
m. le 1909-04-19 à Sacré-Cœur-de-Jésus, Montréal, Qc
6e Napoléon Geoffroy, boulanger – Marie Elmire Paquet, f. d’Éloi et Marie Zénoïde Legris
m. le 1881-10-31 à Sacré-Cœur-de-Jésus, Montréal, Qc
5e Benjamin Geoffroy, cult. – Rosalie Lemyre, f. d’Ignace et Rosalie Joly
m. le 1857-06-16 à Saint-Ambroise-de-Kildare, Qc
4e Paschal Geoffroy, cult. – Adelina Ouellet, f. d’Antoine et Catherine Michaud
m. le 1833-01-22 à Sainte-Élisabeth, cté de Joliette, Qc
3e Nicolas Benjamin Geoffroy, agric. – Ursule Joly, f. de Joseph et Marie Angélique Goulet
m. le 1808-01-11 à Sainte-Élisabeth, cté de Joliette, Qc
2e François Geoffroi – Marie Amable Laporte/Saint-George, f. de Nicolas et M. Angélique Pilot
m. le 1770-01-08 à Saint-Sulpice, Qc
1er Nicolas Geaufroy (sic) – Marie Marguerite Boijoly seule l’année du mariage paraît au registre – m. entre le 7 novembre 1742 (date de
l’acte précédent) et le 16 décembre 1742 (date de l’acte suivant) à Saint-Antoine, Lavaltrie, Nouvelle-France
Que se passe-t-il au pays au moment où Nicolas et Marie Marguerite fondent leur famille ? La liste d’événements ci-bas nous semble intéressante.
• 26 mars : cession d’un terrain de quarante arpents des Jésuites aux Hurons de Lorette (Wendake) près de Québec.
• 4 juin : lancement du navire le Canada au chantier maritime de Québec.
• 13 août : François-Charles Havard de Beaufort est condamné pour sorcellerie à Montréal. Il retourne en France à l’automne pour travailler sur des galères.
• Novembre : Jean François Gauthier établit la première station météo-rologique au Canada.
• Pierre Gaultier de Varennes et de La Vérendrye et deux de ses fils entreprennent une expédition vers les Montagnes Rocheuses.
• Les Forges du Saint-Maurice deviennent la propriété du roi et la pro-duction de fer reprend.
• Construction du Moulin à vent de Contrecœur. 1
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1 https://fr.wikipedia.org/wiki/1742_au_Canada
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Gibeau
Les familles Gibaut dit Poitevin sont à l’honneur. Madeleine Huet et Sylvio Simard ont participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres Gibeau/Poitevin.
Le premier ancêtre au pays est Gabriel Gibaut (aussi Gibeau) /Poitevin. Il est le fils de Pierre et Renée Orillière de Notre-Dame de Lusignan, arrondissement et évêché de Poitiers, Poitou (Vienne), France. Il épouse Suzanne Durant, fille d’Étienne et Geneviève De La Mar (aussi Lamarre). Quatre filles et cinq garçons, sont issus de ce mariage, baptisés à Sorel, Repentigny et Contrecoeur. Gabriel a quarante ans au recensement de 1681 à Lavaltrie. Sa sépulture y a lieu le 14 octobre 1700.
Gabriel nous vient du Poitou, là où « le Nord et le Midi se mêlent plus qu’ils ne s’affrontent dans la région Poitou-Charentes, pays de transition où s’enlisa la folle conquête arabe (732) où guerroyèrent Anglais et Français, où défilèrent les pèlerins de Compostelle. 1 »
Générations
12e Luc, André et Danielle Simard
n. à Vanier, Ont., Lucerne, Qc et Alfred, Ont.
11e Madeleine Huet – Sylvio Simard
m. le 1961-07-01 à Montebello, Qc
10e Ernest Huet – Henriette Bourgeois
m. le 1934-01-08 à Montebello, Qc
9e Rose-de-Lima Gibeau – Moïse Huet
m. le 1903-02-23 à Saint-Jean-Chrysostome, Qc
8e Théodore Gibeau/Poitevin – Maria Boyer
m. vers 1875 aux États-Unis
7e Jacques Gibeau/Poitevin – Angélique Perras/Fontaine
m. le 1828-08-18 à Saint-Constant, Qc
6e Jacques Gibeau/Poitevin – Josephte M. Demers
m. le 1809-07-31 à Saint-Constant, Qc
5e Alexis Gibeau/Poitevin – M. Angélique Pinsonneault/Lafleur
m. le 1776-02-19 à Laprairie, Qc
4e Alexis Gibeau – M. Magdeleine Barbeau/Boisdoré
m. le 1754-06-24 à Saint-Constant, N.-F.
3e Gabriel Gibault, menuisier – Marguerite Dumets
m. le1722-03-03 à Lachine, N.-F.
2e Jean Gibault, meunier – M. Anne Paviot
m. le 1692-09-17 à Contrecoeur, N.-F.
1re Gabriel Gibaut/Poitevin – Suzanne Durant
m. le 1667-10-30 à Québec, Nouvelle-France
Au moment où Gabriel et Suzanne fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant. « Louis XIV organise la Nouvelle-France sur le modèle des provinces françaises. Au gouverneur qui existe déjà, il adjoint un intendant comme en possèdent les provinces depuis Richelieu. 2 »
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Giguère
Les familles Giguère sont à l’honneur ! René Giguère a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Robert Giguère, fils de Jean le jeune Giguère et Michelle Journel, baptisé le 9 mars 1616 à Saint-Aubin, Tourouvre, arrondissement de Mortagne, évêché de Chartres, Perche (Orne), France. Il épouse Aymée Miville, fille de Pierre et Charlotte Maugis. Sept filles et six garçons, sont issus de ce mariage, tous baptisés à Château-Richer et Beaupré. Aux recensements de 1666 et 1681, il demeure à Beaupré. Il décède entre le 22 janvier 1704 et le 9 décembre 1713.
La concession d’une terre à Beaupré le 21 février 1651 indique sa présence au pays. « L’acte de concession précise que le jeune homme a « l’obligation de s’y établir dès la présente année et d’y avoir feu et lieu ». Si Giguère est en mesure d’accepter une telle condition, on peut penser qu’il est au pays depuis quelques années, qu’il a apprivoisé la terre et les saisons et est résolu de s’y fixer. 1 »
Générations
9e René Giguère – Florida Rainville
m. le 1936-09-21 à Lavigne, Ont.
8e Émilien Giguère – Rachelle Crépeau
m. le 1911-04-25 à Chertsay, cté de Montcalm, Qc
7e Ludger Giguère – Edwidge Galarneau
m. le 1888-10-09 à Chertsay, Qc
6e Pierre Giguère – Justine Mirault
m. le 1852-01-13 à Rawdon, Qc
5e Michel Giguère – Louise Turcotte
m. le 1830-08-23 à Louiseville, Qc
4e Michel Giguère – M. Élisabeth Perrault/Châtauguay
m. le 1781-09-17 à Saint-Sulpice, Qc
3e Chrétien Giguère – M. Dorothée Racine
m. le 1732-11-24, à Ste-Anne-de-Beaupré, N.-F.
2e Joseph Giguère – Angélique Mercier
m. le 1698-11-11 à Sainte-Anne-de-Beaupré, N.-F.
1re Robert Giguère – Aymée Miville
m. le 1652-07-02 à Québec, Nouvelle-France
« La concession est accordée » à Robert Giguère « par Olivier le Tardif. Elle fait de Giguère le voisin de Julien Mercier et d’Étienne de Lessard. Pour les cinq arpents donnant sur le « grand fleuve Saint-Laurent », et la lieue et demie de profondeur, il paiera une rente annuelle de 20 sols et 12 deniers par arpent et deux chapons vifs. « Si Olivier Le Tardif en décidait autrement, il pouvait demander que les chapons soient remplacés par chacun 20 sols. 2 »
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1 Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, Éd. T.L.M., 1979
2 Idem
Giroux
Les familles Giroux sont à l’honneur. Pierre Madore, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa mère, Laurette Giroux.
Le premier ancêtre au pays est Toussaint Giroux, tisserand, fils de Jean et Marguerite Quilleron de Bignon, Réveillon, Perche, France. Il épouse Marie Godare. Neuf garçons et trois filles sont baptisés à Québec et Beauport. Il décède le 15 février 1715 et sa sépulture a lieu le 16 à Beauport.
Plusieurs de nos ancêtres venaient du Perche, ancienne province du nord de la France. Leur spécialité était de pouvoir scier du bois sur le long. À l’époque où les scies n’étaient pas perfectionnées, les scieurs de long étaient très utiles pour la colonie puisqu’on devait bâtir maisons et granges. Cette « région de l’ouest du Bassin parisien » est « formée de collines humides et boisées. Autrefois réputé pour ses chevaux (percherons), il se consacre surtout aujourd’hui à l’élevage des bovins. 1 »
Les ancêtres du Perche devaient se rendre à La Rochelle pour s’embarquer pour la Nouvelle-France. C’est ce qu’a dû faire Toussaint né à l’automne 1633.
Générations
10e Pierre Madore – Cécile Parent
m. le 1969-09-06 à Baie Constance, Ont.
9e Laurette Giroux – Ernest Madore
m. le 1928-07-30 à Ottawa, Ont.
8e Antoine Giroux – Emma Fournier
m. le 1884-08-19 à Saint-André-Avellin, Qc
7e Antoine Giroux – Françoise Quintal#
m. le 1838-02-06 à Saint-Marc-sur-Richelieu, Qc
6e Joseph Giroux – Marie Josèphte Prudhomme
m. le 1808-10-03 à Saint-Laurent, Qc
5e André Giroux – Marie-Anne-Amable Trottier
m. le 1773-07-05 à Les-Saints-Anges, Lachine, Qc
4e André Giroux – Marie Angélique Aubry/Tècle
m. le 1747-10-30 à Saint-Laurent, N.-F.
3e Raphaël Giroux – Marie Mailloux
m. le 1716-11-16 à Beauport, N.-F.
2e Raphaël Giroux – M. Madeleine Vachon
m. le 1681-11-26 à Beauport, N.-F.
1re Toussaint Girou – Marie Godare
m. le 1654-09-29 à Québec, Nouvelle-France
La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes
Marguerite Bourgeois arrive au pays en 1653, un an avant Toussaint Giroux. « Elle doit attendre 5 ans avant d’accueillir des enfants d’âge scolaire. Les Trifluviens ont confié l’éducation de leurs enfants au notaire Séverin Ameau et ce, depuis 1952. En somme, Pour qui veut s’instruire, il y a possibilité. Il n’est pas question de rendre l’instruction obligatoire, comme c’est le cas dans certaines colonies anglaises. 2 » C’est ce qui se passe en éducation au pays au moment du mariage de Toussaint Giroux.
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1 Petit Larousse illustré 2004, Larousse/Vuef, 2003
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Godin
Les familles Godin sont à l’honneur. Pierrette Godin a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Charles Godin (ou Gaudin), fils de Jacques et Marguerite Nieule (ou Nyeullé, ou Niard), de Saint-Laurent, Aubermesnil-Beaumais, arrondissement Dieppe, archevêché de Rouen, France, mariés vers 1631. Il épouse Marie Boucher, fille de Marin et Perrine Mallet de Québec (contrat de mariage le 1er octobre 1656, greffe Guillaume Audouart). De ce mariage sont issus onze filles et six garçons baptisés à Château-Richer et à l’Ange-Gardien. Il a trente-cinq ans au recensement de 1666. Il décède entre le 1er décembre 1706 et le 8 janvier 1712 à l’Ange-Gardien.
Château-Richer, où s’est établi Charles Godin, est « l’un des premiers endroits habités de la Nouvelle-France sur la Côte-de-Beaupré, près de Québec. L’origine dénominative de cette municipalité, érigée d’abord en 1845 et connue dès le XVIIe siècle sous son nom actuel – en 1641, on relève Chasteau Richer/Riché –, demeure confuse. 1 »
Générations
10e Pierrette Godin – René Limoges
m. le 1957-06-01 à Verdun, Qc
9e Émilien Godin – Annette Saint-Pierre
m. le 1935-10-05 à Montréal, Qc
8e Adélard Godin – Léontine Bruneau
m. le 1909-10-12 à Saint-Cléophas-de-Brandon, Qc
7e Octave Godin – Lisa Sarazin
m. le 1873-10-14 à Saint-Norbert, Qc
6e Jean Baptiste Godin – Rosalie Branconnier
m. le 1846-01-20 à Berthierville, Qc
5e Jean Baptiste Godin – Magdeleine Bonin
m. le 1818-02-02 à Sainte-Élisabeth, cté Joliette
4e Jean François Gaudin – Geneviève Brousseau
m. le 1788-07-28 à Neuville, Qc
3e Thierry Gaudin – Marguerite Lefebvre
m. le 1755-01-07 à Pointe-aux-Écureuils (Les Écureuils), N.-F.
2e Jean François Gaudin – Geneviève Le François
m. le 1705-06-08 à Château-Richer, N.-F.
1re Charles Gaudin – Marie Boucher
m. le 1656-11-06 à Québec, Nouvelle-France
Au moment où Charles et Marie fondent leur foyer, Jean de Lauzon est le gouverneur de la Nouvelle-France. « Malgré la menace iroquoise et les préoccupations matérielles, les premiers habitants de la colonie trouvent le temps d’assister à des représentations théâtrales. Tout comme en France, Corneille est un auteur à la mode. Par deux fois, on interprète le Cid (1646 et 1652). … De plus, on joue un certain nombre de pièces maison. Ainsi, en 1658, la « jeunesse du pays » reçoit le gouverneur avec « un petit drame en français, huron et algonquin. 2 »
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1 http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=12702
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Grégoire
François Grégoire, chirurgien et barbier ?
La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, rend hommage aux familles Grégoire et plus particulièrement aux ancêtres de Jacques. Premier aïeul en Nouvelle-France, François, originaire de Sainte-Anne, Montpellier, Languedoc, France, fils de Théophile, maître chirurgien, et Magdeleine Clémance, épouse (contrat de mariage le 24 avril 1688, greffe Gilles Rajotte) le 26 avril 1688 à Neuville Mathurine Bélanger, fille de François et Marie Guyon. Mathurine, veuve d’Antoine Deserres (1res noces) et Jean Maheu (2es noces), décèdera une dizaine d’années plus tard, ayant donné naissance à trois enfants, un garçon et deux filles.
« Arrivé sain et sauf en Nouvelle-France, en même temps que Mgr de Saint-Vallier qui vient remplacer Mgr de Laval, François demeure chirurgien-barbier durant trois ans auprès des soldats de sa compagnie. Puis, en 1688-89, il la quitte et s’installe à Neuville pour y exercer son métier. À ce moment-là, au 17e siècle, le pratiquant de ce métier doit savoir manier le bistouri, le scapel, le rasoir et le blaireau. Il est chirurgien et barbier. Ce n’est que vers 1750, sous Louis XIV, que les deux métiers seront séparés alors que la chirurgie découvre de plus en plus ce qu’est l’anatomie humaine et que le chirurgien, pour pratiquer, doit être qualifié après une période de formation auprès d’un chirurgien d’expérience qui lui aura enseigné tous les aspects de son travail médical.
François Grégoire devient donc un chirurgien reconnu et s’occupe « de « saigner » les malades, ouvrir les abcès, traiter les clous, les bosses, les furoncles, panser les plaies, amputer, soigner les fractures, les luxations… ». Il est le médecin et le vendeur de médicaments de Neuville, près de Québec, et le sera jusqu’à sa mort en 1737, à l’âge de 72 ans. ¹ »
Générations
9e Jacques Grégoire – France Mercier, f. de Gaston et Antoinette d’Argenson
m. le 1970-06-06 à Plessisville, Qc
8e Adrien Grégoire – Carmen Isabelle, f. de Wilfrid et Marie Paré
m. le 1944-09-02 à Plessisville, Qc
7e J. Ryno Grégoire – Eugénie Rhéault, f. de Joseph, cult. et Philomène Rousseau
m. le 1911-08-22 à Plessisville Qc
6e Vital Grégoire – Marie Côté, f. de François-Xavier, et Geneviève Morault
m. le 1850-11-26 à Plessisville, Qc
5e Jean Grégoire – M. Angélique Samson, f. de Jean, cult. et Marie Anne Couture
m. le 1814-08-02 à Saint-Joseph-de-la Pointe-Lévy, Lauzon, Qc
4e Jean Baptiste Grégoire – M. Marguerite Voyer, f. d’Étienne, et Marie Madeleine Dupont
m. le 1788-01-21 à Sainte-Marie-de-Beauce, Qc
3e Louis Grégoire – Marie Ursule Levasseur, f. de Louis et Geneviève Huard
m. le 1752-07-03 à Saint-Joseph-de-la-Pointe-Lévy, Lauzon, Nouvelle-France
2e Jean François Grégoire – Geneviève Durbois dit Liénart (aussi Liénard/Durbois), f. de Sébastien et Françoise Pelletier
m. le 1710-11-12 à Sainte-Foy, Nouvelle-France
1er François Grégoire – Mathurine Bélanger, fille de François et Marie Guyon
m. le 1688-04-26 à Saint-François-de-Sales, Neuville, Nouvelle-France
Que se passe-t-il en Nouvelle-France environ un an après que François et Mathurine eurent fondé leur foyer ?
« L’année 1689 sera très pénible pour la Nouvelle-France. L’Angleterre forme, avec cinq autres nations, la ligue d’Augsbourg et entre en guerre contre la France. La puissance maritime de l’Angleterre pourra éventuellement empêcher la France d’envoyer du secours à ses colonies. D’autre part, le déséquilibre démographique entre les colonies françaises et anglaises en Amérique est frappant : les premières ne comptent que 15 000 habitants, alors que les secondes en ont 200 000. Malgré cela, la situation de la Nouvelle-France n’est pas désespérée. Elle est soumise à une seule autorité tandis que les colonies anglaises, ayant des intérêts différents, sont divisées. Seuls le New York et le Massachusetts désirent la conquête de la Nouvelle-France. » ²
Collaboratrice : Éliane Gélineau
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¹ http://claude.dupras.com/les_gr%C3%A9goire.htm
² Michel Lacoursière. Canada-Québec, synthèse historique. Montréal, Éditions du Renouveau pédagogique, 1970, p.118
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Hamel
Les familles Hamel sont à l’honneur. André Dubuc a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de son épouse Hélène Hamel.
Le premier ancêtre au pays est Jean Hamel, fils de François de Saint-Aubin, Avremesnil, arrondissement de Dieppe, archevêché de Rouen, Normandie, France. Il aurait épousé Marie Auvray vers 1656 à Avremesnil ; il a 47 ans au recensement de 1681 à Côte-Saint-Michel, Sillery, Québec. Quatre garçons et deux filles, baptisés à Québec et Sillery, sont issus de ce mariage. Il décède le 11 octobre 1674 à Québec.
Jean Hamel nous vient de Normandie. « Vert le bocage, vertes les larges prairies, verts les vergers … La Normandie couleur d’espoir juxtapose une infinité de petits pays, enferme des territoires bien différents dans le pointillé administratif de ses cinq départements : Seine-Maritime, Eure, Calvados, Manche et Orne. L’herbe grasse et l’élevage règnent presque partout, les pommiers font souvent partie du paysage, mais on chercherait vainement l’unité dans cette région modelée par l’histoire. 1 »
Générations
12e Manon, Roger, Éric Dubuc
n. à Charlesbourg, Qc
11e Hélène Hamel – André Dubuc
m. le 1968-07-13 à Québec
10e Maurice Hamel – Yvette Crépault
m. le 1948-04-03 à Québec
9e Adélard Hamel – Germaine Bédard
m. le 1922-04-07 à Sacré-Cœur-de-Jésus, Québec
8e Joseph Hamel – M. Belzémire Beaumont
m. le 1891-02-03 à L’Ancienne-Lorette, Qc
7e Narcisse Hamel – Marie Cloutier
m. le 1860-07-17 à L’Ancienne-Lorette, Qc
6e Joseph Hamel – Marie De Varennes
m. le 1834-01-28 à L’Ancienne-Lorette, Qc
5e François Hamel – Josephte Lévêque/Lafrance
m. le 1802-01-10 à Saint-Ambroise, Loretteville, Qc
4e Joseph Hamel – M. Charlotte Alain
m. le 1764-11-12 à L’Ancienne-Lorette, Qc
3e Jean Hamel – Louise Fiset
m. le 1723-07-19 à L’Ancienne-Lorette, N.-F.
2e Jean-François Hamel – Anne Félicité Levasseur
c.m. le 23 avril 1683, notaire François Genaple de Bellefonds
1re Jean Hamel – Marie Auvray
m. vers 1656, de Avremesnil, Normandie, France
François Hamel – ?
de Dieppe, Seine-Maritime, France
Pierre d’Argenson est le gouverneur de la Nouvelle-France alors que Jean et Marie y établissent leur foyer. 1660 est marquée par « l’exploit du Long-Sault où Dollard des Ormeaux et ses compagnons s’illustrèrent dans leur combat contre les Iroquois. 2 »
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Hébert
Les familles Hébert sont à l’honneur. Roch Hébert a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Étienne Hébert. Selon certaines hypothèses, il pourrait être né en Touraine en 1623.18 Vers 1650, il épouse Marie Godet, fille de Jean et de mère inconnue. Cinq filles et cinq garçons sont issus de ce mariage. Il décède avant le recensement de 1671 à Port-Royal, Acadie, puisque son épouse Marie y est alors identifiée comme veuve ; six de ses dix enfants vivent encore avec elle. ¹¹
« «Jardin de France », « pays de la douceur de vivre », la Touraine aux grandes forêts et aux séduisantes campagnes se déploie de part et d’autre de la Loire, disputant la région de Bourgueil aux Angevins, se fondant doucement dans le Blésois, glissant vers le Berry au long de l’Indre et du Cher. Ce pays fleuri, dont les maisons blanches et les habitations troglodytiques » (creusées dans la roche) « se vêtent de rosiers et de glycines » (arbustes grimpants) « est riche de villes et de bourgs remarquables, de châteaux célèbres et de manoirs innombrables.
Ville-carrefour installée au large entre Loir et Cher, commandant une importante croisée de routes, Tours ne sortit pas indemne de la dernière guerre. Bourgeoise, mais rajeunie par ses étudiants, paisible sans être ennuyeuse, la capitale de la Touraine a conservé sa cathédrale (XIIIe – XVIe s.) et rénové avec quelque audace le vieux quartier pittoresque dont les petites rues portent des noms fleurant le Moyen Âge.» ¹
Générations
11e Catherine Maillette
n. le 1988-08-01 à Hawkesbury, Ont
10e Lyne Hébert – Jean Maillette
m. le 1983-08-20 à Laval, Qc
9e Roch Hébert – Rosarita Trudelle
m. le 1954-07-10 à Saint-Adolphe-d’Howard, Qc
8e Aquila Hébert – Albina Gaudet
m. le 1930-07-12 à Saint-Léonard, cté de Nicolet, Qc
7e Joseph Hébert – Virginie Poirier
m. le 1883-07-30 à Saint-Léonard (cté Nicolet) Qc
6e Pierre Honoré Hébert – Clarisse Beaumier
m. le 1858-01-19 à Saint-Grégoire-le-Grand, cté de Nicolet, Qc
5e Joseph Hébert – Julie Vigneau
m. le 1833-01-29 à Saint-Grégoire-le-Grand, cté de Nicolet, Qc
4e Honoré Hébert – Magdeleine Prince
réhabilitation le 1771-11-04 à Bécancour, Qc du mariage célébré plus tôt au Massachussett
3e Jean Baptiste Hébert – Élisabeth Granger
m. le 1719-01-09 à Saint-Charles-les-Mines, à Grand-Pré, Acadie
2e Étienne Hébert – Jeanne Comeau
m. v. 1679 – de Port-Royal, Acadie
1re Étienne Hébert – Marie Godet
m. v. 1650, de France
Hébert
Salutations aux familles Hébert à l’honneur cette semaine. Suzanne Gendron, membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, souhaite rendre hommage aux ancêtres paternels de sa grand-mère, Marie-Rose Noémie Hébert.
Le premier ancêtre en Nouvelle-France est Antoine Hébert. Selon Ghislain Goyette et de Linda Geleyn¹, Antoine, fils de Jacques et Marie Juneau serait né vers 1621 à Poitou, France. Selon la même source, Jacques est le fils de Nicolas, veuf de Marie Auvry², et Jacqueline Pajot. Il épouse en France, vers 1639, Geneviève Lefranc de parents inconnus.
Antoine, 27 ans, et Geneviève, 35 ans, possiblement veuve, se seraient épousés dans la paroisse de Balesmes, village de La Haye, Touraine, France. Situé à 50 km à l’est de Loudun et au sud de Tours, le village de La Haye porte le nom de La Haye-Descartes ou Descartes. Selon Adrien Bergeron, le couple Hébert « est arrivé en Acadie la même année, recruté par Charles de Menou d’Aulnay ³ ». Ils auront trois enfants, une fille et deux garçons. Antoine décède à Port-Royal entre 1686 et 1693.
Générations
9e Marie-Rose-Noémie Hébert – Louis-Omer Gendron, cult., vf de Marie-Louise Allard
m. le 1911-11-20 à Saint-Étienne-de-Beauharnois Qc
8e François dit Trefflé Hébert, journalier & Adéline Faubert, f. de Pierre, cult., et Josephte Lanthier
m. le 1871-01-18 à Saint-Clément, Beauharnois, Qc
7e François Hébert – Marguerite Hébert, f. de Geoffroy et Archange Daigneault
m. le 1849-11-20 à Saint-Clément, Beauharnois, Qc
6e Paul Hébert, laboureur – Josephte Tougas, f. de Charles et Charlotte Caillé /Biscornet
m. le 1803-02-21 à La Prairie, Qc
5e Paul Hébert – Catherine Dubeau (aussi Dubos), f. de Louis et Charlotte Mallet
m. le 1774-02-07 à Notre-Dame, Montréal, Qc
4e François Hébert – Marie Arseneau, f. d’Abraham et Jeanne Godet (aussi Gaudet)
m. le 1742-08-07 à N.-D.-de-l’Assomption, Beaubassin, Acadie
3e Joseph Hébert – Anne Marie Boudreau (aussi Boudrot) f. de Claude et Anne Marie Thibodeau
m. av. le recensement de 1707, de Beaubassin, Acadie
2e Jean Baptiste Hébert – Anne Doucet, f. de Pierre et Henriette Pelletret
m. vers 1676, d’Acadie
1re Antoine Hébert, tonnelier – Geneviève Lefranc
m. vers 1648, d’Acadie
Acadie française
« À la signature du traité de Saint-Germain-en-Laye en 1632, l’Acadie, le Canada, Plaisance, la Baie-d’Hudson et la Louisiane formaient les différentes colonies de la Nouvelle-France. En principe, chacune des administrations locales, avec à sa tête un gouverneur, était subordonnée au gouverneur général de la Nouvelle-France (en même temps gouverneur du Canada), qui résidait à Québec. En ce qui concerne l’Acadie, le gouverneur local devait non seulement rendre des comptes au roi et au ministre de la Marine, mais devait aussi dépendre de l’autorité directe du gouverneur général et de l’intendant de Québec. Certains gouverneurs généraux, tels le comte de Frontenac, considéraient l’Acadie comme leur arrière-cour et intervenaient militairement de façon régulière, souvent même sans en avertir le gouverneur de l’Acadie. C’est que, juridiquement, l’Acadie était une division administrative au même titre que Montréal et Trois-Rivières. … De plus, la véritable autorité était à Versailles, non à Québec. C’est pourquoi certains gouverneurs de l’Acadie n’hésitaient pas à correspondre directement avec le ministre des Colonies et à passer outre l’étape hiérarchique de Québec. Évidemment, étant soumis ainsi à des autorités multiples, tant en France qu’au Canada, les pouvoirs du gouverneur de l’Acadie en étaient d’autant plus limités. » º
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¹ http://pages.videotron.com/ggoyet/fam00550.htm
² http://www.famille-arbour.com/2011/04/29/famille-hebert-nicolas-1540/
³ Deux grandes familles acadiennes au Québec : les Bergberon et les Hébert, par Adrien Bergeron. Mémoires de La Société généalogique canadienne-française, 1954 – Vol.6. – p.389
º http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/Nlle-France-Acadie.htm#1_Quest-ce_que_lAcadie
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Houle
Cette chronique généalogique a été réalisée par une membre de La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, pour rendre hommage aux ancêtres paternels d’Yvette Houle, grand-mère de Christopher Mason.
Le premier ancêtre au pays est Louis Houde, maçon, fils de Noël et Anne Lefebvre, de Saint-Pierre, Manou, commune du Perche, France. « Venu comme engagé du seigneur Noël Juchereau, il est au pays dès 1647, cité comme témoin dans un document. » Ainsi, reste plus de trois ans au service de cette famille, « puis, il achète une terre à Saint-Augustin, à la sortie de Québec. Cette terre est accessible par une route qui devient plus tard la Grande-Allée. »
Il épouse Marie Madeleine Boucher, fille de Marin et Perrine Mallet de Saint-Langis-lès-Mortagne, Perche. « De telles unions impliquant une très jeune fille avec un homme nettement plus âgé sont fréquentes à l’époque en raison du manque de femmes dans la colonie. Le couple aura quatorze enfants, dont douze se marieront. Neuf sont des garçons qui, ensemble, totalisent trente-et-un fils mariés, assurant une forte diffusion du nom Houde/Houle. »
Le 29 octobre 1709, Louis Houde et Madeleine Boucher font l’inventaire de leurs biens. Le vénérable ancêtre a donné la terre nécessaire pour y construire la première église obtenant ainsi un banc à perpétuité.
Générations
12e Christopher n. le 1985-02-22 à Beddeford, Me, É.-U.
11e Barbara Maddox – Richard Mason
m. le 1984-11-30 à Beddeford, Me, É.-U.
10e Yvette Houle – Carl Maddox
m. le 1942-02-20 à Beddeford, Me, É.-U.
9e Honoré Houle – Émilia Dubuc
m. le 1925-01-24 à Beddeford, Me, É.U.
8e Honoré Houle – Exilia Faucher
m. le 1893-05-08 à Beddeford, Me, É.-U.
7e Amédée Houle, cult., vf de Rose de Lima Plante – Adelina Lavigne, f. de Joseph et Sophie Brault
m. le 1872-04-09 à Arthabasca, Qc
6e Olivier R. Houle – Marie Vigneau, f. de François Denis et Marie Hamel
m. le 1845-01-20 à Saint-Grégoire, cté Nicolet, Qc
5e François Houle – Josephte Vertefeuil, vve de Jean Baptiste Pellerin, f. de Simon et d’Euphrosine Morin
m. le 1812-11-23 à Saint-Grégoire, cté Nicolet, Qc
4e Michel Houde – M. Josèphe Hély (Élie), fille de François et Josette Dérosier dit Dargy
m. le 1781-11-05 à Trois-Rivières, Qc
3e Gervais Houde – M. Angélique Grenier (vers 1718 – 1767), f. de Joseph Isaac et M. Angélique Matte
m. le 1738-10-13 à Sainte-Croix de Lotbinière, Qc
2e Simon Houde (1680 – …) – Marie Frichet (1686 – 1755), f. de François et Anne Lerou
m. le 1703-11-23 à Saint-Nicolas, cté Lévis, Qc
1re Louis Houde, 38 ans (1617 – entre 1710 et 1712) – M. Madeleine Boucher, 13 ans 6 mois (1641-1709),
m. le 1655-01-12 à chez son beau-père à Château-Richer (précision dans l’acte de mariage lui-même), cérémonie célébrée par le Père
Paul Ragueneau
Que se passe-t-il en Nouvelle-France au moment où Louis et Marie Magdeleine fondent leur famille ?
Le système scolaire se développe peu à peu. « Affaire strictement de ressort privé, l’éducation relève de la famille et des autorités ecclésiastiques qui reçoivent le support moral et financier de l’État pour mener à ses fins cette tâche. Fait intéressant à souligner : l’accès à l’ensemble des institutions d’enseignement était gratuit, seuls les coûts inhérents au pensionnat furent à la charge des parents. »
La graphie des patronymes est celle des actes eux-mêmes
Collaboratrice : Mme Éliane Gélineau
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1 Bertrand Desjardins : http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/Houde/genealogie
2 Claude Latour : http://www.sgse.org/chroniq/a00603.html
3 Bertrand Desjardins : http://lequebecunehistoiredefamille.com/capsule/Houde/genealogie
4 Source : GOSSELIN, Amédée. L’Instruction au Canada sous le régime français (1635-1760). Québec: Laflamme & Proulx, 1911, sur le site : http://meteopolitique.com/fiches/education/Histoire/Ecole-au-Quebec-Nouvelle-france-de-1608-a-1759.htm
Pour votre généalogie, adressez-vous à La Seigneurie,
Bibliothèque publique de Hawkesbury,
550, rue Higginson, Hawkesbury, Ont
K6A 1H1.
Hurtibise
Les familles Hurtubise sont à l’honneur ! Alice Meunier-Hurtubise a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de son mari, Albert Hurtubise.
Le premier ancêtre au pays est Marin Heurtebise, fils d’André et Renée Hermange de Roezé-sur-Sarthe (aussi Saint-Béat, Rouessé-Vassé, Sarthe), m. le 1624-12-15 à Saint-Rémi-de-Sillé-le-Guillaume, arrondissement et évêché de Le Mans, Maine (Sarthe), France. Il avait été engagé le 15 avril 1653 à La Flèche, France, et arrive à Montréal le 16 novembre 1653 avec son frère André en qualité de défricheurs pour cinq ans moyennant cent livres par année. Il épouse Étiennette Alton, fille de François et Antoinette (aussi Étiennette) Barilly (Barillet) le 7 janvier 1660 à Montréal (contrat notaire Bénigne Basset/Deslauriers, le 9 décembre 1659). De ce mariage sont issus deux filles et quatre garçons, tous baptisés à Montréal.
Marin a trente-trois ans au recensement de 1666 à Ville-Marie. Décédé à quarante ans, Marin y est inhumé le 12 mai 1672.
«Entre Loire et Normandie, près du Perche aux larges panoramas, Le Mans se situe à la croisée des principaux itinéraires de la France ouest, entre Tours et Alençon, belle cité normande de la dentelle, à mi-chemin de Chartres et de Rennes. Ancienne capitale du comté de Maine, point de ralliement des fanatiques de l’automobile avec ses « 24 heures » de ronde folle (en activité il y a une dizaine de jours), la grande ville subit maints bombardements entre 1940 et 1944 …1 »
Générations
9e Albert Hurtubise – Alice « Ida » Meunier
m. le 1940-09-02 à Makinac, Manitoba
8e Alexander Hurtubise – Rose Elba Villeneuve
m. le 1906-06-04 à Clarence Creek, Ont.
7e Joseph Hurtubise – Marguerite Brasseur
m. le 1850-11-25 à Rigaud, Qc
6e Joseph Baltazar Hurtubise – Angélique Sauvé
m. le 1825-02-07 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
5e Gabriel Hurtubise – Marie Anne Leduc
m. le 1795-11-03 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
4e Jean-Louis Heurtebise – Marie Angélique Serré
m. le 1752-02-14 à Montréal, Qc
3e Jean Heurtebise – M. Anne Tessereau
m. le 1727-11-04 à Montréal, Qc
2e Louis Heurtebise – Jeanne Gateau
m. le 1688-05-03 à Montréal, Qc
1re Marin Heurtebise – Estiennette Alton
m. le 1660-01-07 à Ville-Mariel, Nouvelle-France
Marin et Étiennette fondent leur foyer en janvier 1660. Cette année est restée dans notre mémoire ; c’est l’année où Adam « Dollard des Ormeaux, « …, garçon de cœur et de famille » demande au gouverneur la permission d’aller, avec 16 jeunes gens de Ville-Marie, faire la petite guerre contre les bandes iroquoises qui doivent bientôt descendre l’Outaouais. …»
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
Janvrie dit Bélair
Les familles Janvrie.y dit Bélair sont à l’honneur ! Jean-Yves Brazeau a participé à la préparation de cette chronique généalogique.
Le premier ancêtre au pays est François Janvrie dit Bélair, fils de Charles Dufay et Marie Lefebvre de Saint-Martin, Dives, Oise, France (ou Noyon, Île-de-France). Il épouse Marie Élisabeth Martel le 7 janvier 1761 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds (contrat de mariage le 5janvier 1761, déposé le 6 mars 1761 (greffe Pierre Panet de Méru).
« L’agglomération parisienne, dont le tissu se relâche à la périphérie, lance des pseudopodes vers les cités qui l’entourent, devenues pour la plupart des villes-dortoirs. Elle est située au centre de l’Île-de-France, qui constitua avec l’Orléanais le noyau du domaine royal, auquel s’agglutinèrent les provinces conquises l’une après l’autre. … l’Île-de-France mêle grandes forêts et immenses champs de céréales, bosquets et cultures maraîchères, plateaux et vallons. Usines, entrepôts et centrales thermiques entourent Paris, jalonnent la Seine en amont et en aval. Aux paysages industriels répondent des campagnes intactes sur des grandes étendues, semées de manoirs, de châteaux et de villages …1 »
Générations
7e Pierre Bélair – Suzette Comtois
m. le 1991-08-24 à Cantley, Qc
6e Royal Bélair – Rita Gauthier
m. le 1953-06-20 à Hull, Qc
5e Pierre Bélair – Éliza Barnabé
m. le 1908-07-10 à Sainte-Cécile, Masham, Qc
4e Pierre Janvrie/Bélair – M. Angélique Meunier
m. le 1879-09-09 à Sainte-Cécile, Masham, Qc
3e Paul Janvrie/Bélair – Angélique Lalonde
m. le 1845-09-02 à Aylmer, Qc
2e Pierre Janvrie/Bélair – Scholastique Saint-Michel
m. le 1818-09-07 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
1re François Janvrie/Bélair – M. Élisabeth Martel
m. le 1761-01-07 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
« Occupant un minuscule territoire d’à peine plus d’1 km² dans la partie ouest de la communauté urbaine de Montréal, à proximité de Pierrefonds et de Saint-Raphaël-de-l’Île-Bizard, la ville de Sainte-Geneviève s’étend sur la rive sud de la rivière des Prairies. Anciennement connue comme la Côte Sainte-Geneviève depuis au moins 1717 alors que les prêtres de Saint-Sulpice, seigneurs de l’île de Montréal y concédaient des terres, l’appellation coiffant une partie de la paroisse Sainte-Geneviève, l’endroit a été fondé en 1741 comme paroisse détachée du territoire Saint-Joachim-de-la-Pointe-Claire et érigée canoniquement en 1834 et civilement en 1843. … En 1935, la municipalité du village de Sainte-Geneviève est annexée à celle de Sainte-Geneviève de Pierrefonds. …2 »
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Noms et lieux du Québec, Commission de toponymie du Québec, 1996
De Jolivet à Brazeau
Cette chronique généalogique a été réalisée par Jacques St-Aubin, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, en hommage aux ancêtres maternels de la mère de Gédéon Brazeau, l’arrière-grand-père de son épouse Louise Brazeau.
La première ancêtre arrivée au pays est Charlotte Jolivet, fille de Louis Jolivet et Louise Bellemanière de Rouen en Normandie (selon Tanguay) ou d’Andrésy, Île de France (selon Drouin) ou d’Andrésy, Versailles, Yvelines (selon Jetté). Elle arrive à Québec comme fille du roy (landry 328, dumas 263) sur le Prince-Maurice le 30 juillet 1671. Elle épouse Léonard Girardin (Girardy) le 12 octobre de la même année. Sept enfants, dont cinq garçons qui n’ont laissé aucune progéniture, sont issus de cette union. Elle vit d’abord dans la seigneurie de Bellechasse, puis à Lorette, Lachine et Lachenaie où elle est décédée entre le 19 janvier 1699 (contrat de mariage de son fils Hilaire) et le 15 novembre 1699 (mariage de sa fille Catherine où elle est déclarée décédée).
Générations
9e Ernest Brazeau (1888-1966) – Délia Martel (1890-1969), fille de Dosithée et Delphine Wilson
m. le 1918-06-17 à Hawkesbury, Ont.
8e Gédéon Brazeau (1861-1922), maréchal ferrant – Olivine Martin (1863-1947), fille de Jean-Baptiste et Émilie Morin
m. le 1882-02-13 à Saint-Eugène, Ont.
7e Scholastique Sabourin (1834-1916) – Hilaire Brazeau (1832-1910), maréchal ferrant, fils d’Antoine et Suzanne Saint-Amant
m. le 1856-09-01 à Rigaud, Qc
6e Angélique Leblanc (1799-1885) – Louis Sabourin (1793-1869), cult., fils de Joseph et Josephte Toussaint
m. le 1827-11-12 à Rigaud, Qc
5e Marie Robillard (1764-<>1827 & 1832) – Joseph Leblanc (1766-1846), fils de Charles et Ursule Laplante
m. le 1789-07-20 à Vaudreuil, Qc
4e Marie Anne Sauvé (1737-1799) – Jean-Baptiste Robillard (1733-1793), fils de Nicolas et Marie Anne Lalonde
m. le 1757-02-14 à Sainte-Anne-du-Bout-de-l’Île-de-Montréal, Qc, N.-F.
3e Louise Ranger (~1706-1751) – Pierre Sauvé (1700 – 1778), fils de Pierre et Marie Michaud
m. le 1726-10-21 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc, N.-F.
2e Anne Jeanne Girardy (~1673-1760) – Hubert Ranger dit Laviolette (~1661-~1727), soldat de la Cie de M. Delorimier, fils de Pierre et Jeanne
Boutinne
m. le 1686-07-30 à Lachine, Qc, N.-F.
1re Charlotte Catherine Jolivet (1648-1699) – Léonard Girardin (~1645-1687), laboureur, fils de Joseph et Jeanne Boulanger
m. le 1671-10-12 à Québec, Nouvelle-France
« L’expression filles du roy, vient de mère Marguerite Bourgeoys (1620-1700), la fondatrice de la Congrégation de Notre-Dame. Durant tout le Régime français, elle fut l’unique personne à l’avoir employée, et ce, en une seule occasion en 1698 dans ses Mémoires. De façon générale, les représentants de l’autorité royale (Conseil souverain, intendant Talon, ministre Colbert, etc.) recouraient à l’expression « filles à marier ». En effet, les filles qui furent envoyées par le roi arrivaient au Canada dans l’intention de se marier. » 1
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1 Histoire du français au Québec – (1) La Nouvelle-France (1534-760)
http://www.axl.cefan.ulaval.ca/francophonie/ HISTfrQC_ s1_Nlle-France.htm
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Bibliothèque publique de Hawkesbury,
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K6A 1H1.
Joly
Les familles Joly reviennent à l’honneur ! Richard Joly et Lucille Vaillant ont participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels de Richard.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Joly, fils de Jean et Marguerite Duquesne de Bosc-Guérard-Saint-Adrien, arrondissement et évêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Nicolas est confirmé à 25 ans à Ville-Marie le 25 mai 1676. Il a vingt-neuf ans au recensement de 1681 à Rivière-des-Prairies. Il épouse Françoise Huneault, fille de Toussaint et Marie Lorgueil le 9 décembre 1681 à Ville-Marie, (contrat de mariage le même jour, greffe Claude Maugue). De ce mariage sont issus une fille et trois garçons, baptisés à Pointe-aux-Trembles et à Rivière-des-Prairies.
« La cure de Pointe-aux-Trembles qui existait depuis 1674 a été érigée canoniquement en 1678. La municipalité de la paroisse de L’Enfant-Jésus-de-la-Pointe-aux-Trembles a été érigée en 1845 et le village, en 1905, sous le nom de Saint-Jean-Baptiste-de-la-Pointe-aux-Trembles. Les peupliers faux-trembles, communément appelés trembles, qui couvraient la pointe à l’origine sont aujourd’hui pratiquement disparus. 1»
Générations
10e Roger Joly – Lucille Vaillant
m. le 1949-10-05 à Wendover, Ont.
9e J. Aimé Émile Joly, boulanger – Alice Prégent
m. le 1917-06-26 à Lefaivre, Ont.
8e Ludger Joly – Cordélia Lauzon
m. le 1889-05-06 à Lefaivre, Ont.
7e Jean-Baptiste Joly – Mathilde Gratton
m. le 1850-10-15 à Sainte-Anne-des-Plaines, Qc
6e Jean-Baptiste Joly – Françoise Boucher
m. le 1823-07-14 à Saint-Benoit, cté de Deux-Montagnes
5e Louis Joly – Marie Desjardins
m. le 1791-05-09 à Saint-Eustache, Qc
4e Jean-Baptiste Joly – Angélique Vallière
m. le 1768-11-21 à Sainte-Rose, Laval, Qc
3e Jean Baptiste Joly – Véronique Paris
m. le 1735-06-06 à Terrebonne, N.-F.
2e Jean Baptiste Joly – Marie Madeleine Poupeau
m. le 1711-03-19 à Ville-Marie, N.-F.
1re Nicolas Joly – Françoise Hénault dit Deschamps
m. le 1681-12-09 à Ville-Marie, Nouvelle-France
Au moment où Nicolas et Françoise fondent leur foyer, le gouverneur de la Nouvelle-France est Louis de Buade de Frontenac et Jacques Duchesneau en est l’intendant.
« Sur des questions de prestige ou de vitalité commerciale, le gouverneur se brouille avec tout le monde : évêque, intendant, Conseil souverain, commu-nautés religieuses, etc. « En un mot, tous les corps et les particuliers se plaignent », lui fait savoir le roi en 1680. 2 »
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1 http://www.toponymie.gouv.qc.ca/ct/ToposWeb/fiche.aspx?no_seq=234023
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
Joly 1
Les familles Joly reprennent les honneurs ! Gilles Joly a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Joly, fils de Jean et Marguerite Duquesne de Bosc-Guérard-Saint-Adrien, arrondissement et évêché de Rouen, Normandie (Seine-Maritime), France. Il épouse Françoise Hunau, fille de Toussaint et Marie Lorgueil (contrat de mariage le même jour, greffe Claude Maugue). De ce mariage sont issus une fille et trois garçons, baptisés à Pointe-aux-Trembles et Rivière-des-Prairies avant le 22 avril 1691.
Nicolas Joly nous vient de Normandie. « Tout amoureux de la Normandie chérit secrètement le doux crachin (n.d.l.r. petite pluie fine) les averses capricieuses, les ondées nettoyant le ciel. Fine, rarement froide, la pluie fait luire les toits d’ardoise, fouette les fronts de mer quand le vent s’en mêle, entretien l’opulente verdure d’une région où un mois de sécheresse apparaît comme un événement. Cela ne dérange guère les habitués de Deauville et les familiers des plages populaires … . 1 »
Générations
10e Carmand Joly – Jacqueline Goulet
m. le 1950-04-10 à Hawkesbury, Ont.
9e Alexandre Joly – Dora Fauteux
m. le 1926-10-25 à Hawkesbury, Ont.
8e David Joly – Diane Proulx
m. le 1899-06-13 à Hawkesbury, Ont.
7e Alexandre Joly – Joséphine Lacelle
m. le 1872-09-02 à L’Orignal, Ont.
6e François-Xavier Joly – Hypolite Lefebvre
m. le 1838-07-23 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
5e Joseph Joly – Marie Boileau
m. le 1811-06-24 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
4e Joseph Joly – Charlotte Trudeau
m. le 1788-02-04 à Longueil, Qc
3e Michel Joly – M. Josèphe Sauriol
m. le 1746-01-08 à Saint-Laurent, N.-F.
2e Jean Baptiste Joly – Marieanne Richer
m. le 1717-04-06 à Ville-Marie, N.-F.
1re Nicolas Joly – Françoise Hunau
m. le 1681-12-09 à Ville-Marie, Nouvelle-France
L’année où Nicolas et Françoise fondent leur foyer, c’est la dernière année complète de Frontenac en Nouvelle-France.
« Un trop grand nombre de colons, des jeunes gens surtout, attirés par les bénéfices commerciaux et la vie libre, s’enfoncent dans les forêts, pour le trafic direct avec les indigènes. Ils passent là plusieurs mois de l’année, délaissant la culture des terres et s’abandonnent à tous les dangers de la vie nomade. … Le 9 mai 1682, à Versailles, le roi décide du rappel du gouverneur. 2 »
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970