À propos
La Seigneurie, Centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury
L’extrémité est du comté de Prescott peut se targuer d’avoir été le berceau de la francophonie ontarienne. Lors de leurs explorations, Champlain et ses hommes, dont certains de nos ancêtres, ont longé la rivière des Outaouais. D’ailleurs, le long du « grand sault », une série de rapides qui s’étirent sur plusieurs kilomètres, les force à faire un long portage en terre ontarienne. La toute première carte dessinée par Champlain qui mentionne le toponyme Montréal datant de 1612, indique d’ailleurs très clairement la région. On y voit aussi la fameuse Pointe à L’Orignac, aujourd’hui connue sous le nom de L’Orignal, qui fut le chef-lieu de la toute première seigneurie à être concédée hors Québec.
Hawkesbury, ville bilingue sur tous les plans
Située à l’extrémité est des Comtés-unis de Prescott-Russell, la région de Hawkesbury voit l’arrivée de colons loyalistes vers la fin des années 1700, après la fin de la guerre de l’Indépendance américaine. Nommée en l’honneur de Charles Jenkinson, baron de Hawkesbury, la ville est fondée en 1854 et incorporée en village le 27 novembre 1858. C’est Thomas Mears qui construit les premiers moulins à eau et moulins à scie, et le premier navire à vapeur en service sur la rivière des Outaouais, le Union. Ces eaux deviennent importantes pour le transport fluvial, en partie à cause du canal qui se trouve à Grenville. La famille Hamilton, qui deviendra l’un des grands employeurs de la région, construit une scierie au Chenail. Ces nouvelles installations sont responsables de la naissance d’une économie locale, ce qui mènera à l’implantation d’industries spécialisées : le textile, les fibres synthétiques, les profilés métalliques, l’acier, le verre et le plastique.
Jean-Roch Vachon, fondateur