Auger

Les familles Auger dit Lemaître sont à l’honneur. Édouard LeMoyne, membre
de « La Seigneurie », a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de sa mère, Olive Auger.
Le second ancêtre au pays est Charles Le Maître/Auger, fils de François Le
Maître/LePicard et de Judith Rigaud. Il épouse Madeleine Crevier/ Bellerive,
fille de Nicolas et Louise Lecoudre le 11 octobre 1689 à Montréal (contrat le
6 octobre 1689, greffe Antoine Adhémar). De ce mariage sont issus six filles
et six garçons baptisés à Montréal, Trois-Rivières et Rivière-du-Loup.
« Au Moyen Âge, l’ouvrier est souvent un artiste et la qualité de son produit
confine parfois à l’œuvre d’art. À preuve, la minutie apportée à la sculpture
d’éléments décoratifs en architecture et placés si haut que, la plupart du temps,
ils sont pratiquement invisibles pour quiconque. Pourtant, l’artiste y apporte
le même soin que si l’objet prend place au niveau des yeux du premier passant.
Bon nombre de ces métiers plus ou moins obscurs sont entrés dans notre
patrimoine de noms de famille parce qu’ils sont devenus distinctifs. Les
artisans sont regroupés dans des corporations relativement structurées où l’on
distingue nettement les apprentis des maistres. … Ainsi trouve-t-on de
nombreux Maistre ou Lemaistre … » 1

Générations

Générations
   10e Édouard LeMoyne – Ngoc-Mai Nguyên
       m. le 1996-10-26 à Montréal, Qc
   9e Olivine Auger – Desmond Le Moyne
       m. le 1917-10-18 à Gravelbourg, Sask.
   8e Léon Auger – Perpétue Lacelle
       m. le 1884-05-09 à Montréal, Qc
   7e Gédéon Auger – Marie Paquet
       m. le 1858-01-07 à Saint-André-Est, Qc
   6e Paul Auger – M. Françoise Nantel
       m. le 1823-11-18 à Sainte-Anne-des-Plaines, Qc
   5e Charles Auger/Lemaître – M. Louise Lauzon
       m. le 1785-10-01 à Terrebonne, Qc
   4e Charles Auger/Lemaître – Catherine Saucier
       m. le 1760-11-10 à Louiseville, N.-F.
   3e Charles Le Maître/Auger – Catherine Giguère/Despins
       m. le 1719-05-07 à Saint-François-du-Lac, N.-F.
   2e Charles LeMaître/Auger – Madeleine Crevier/Bellerive
       m. le 1689-10-11 à Ville-Marie, N.-F.
   1re François LeMaître/LePicard – Judith Rigaud
       m. le 1654-05-06 à Trois-Rivières,
En 1654, Jean de Lauson est gouverneur de la Nouvelle-France. « À Montréal,
Marguerite Bourgeoys, s’occupe de l’instruction des garçons et des filles.
Arrivée au pays en 1653, elle doit attendre 5 ans avant d’accueillir des enfants
d’âge scolaire. (La raison est bien simple : il n’y avait pas d’enfants d’âge
scolaire.
… En 1649, naît Jean Des Roches qui deviendra un des premiers élèves de
Marguerite Bourgeoys.) Les Trifluviens ont confié l’éducation de leurs
enfants au notaire Séverin Ameau et ce, depuis 1652. »2

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1 Jacob, Roland. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Éd. du Jour, 2006.
2 . Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Bélanger

Les familles Bélanger sont à l’honneur. Claude Bélanger a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Bélanger dit Catherine, de Saint-Thomas, Touques, arrondissement Pont-L’Évêque, évêché de Lisieux, Normandie (Calvados), France. Il épouse Marie de Rainville, fille de Paul et Pauline Poète ou Poite le 11 janvier 1660 à Québec (contrat notaire Paul Vachon, le 12 novembre 1659). Il a trente-et-un ans au recensement de 1666. Six filles et six garçons, baptisés à Québec et Beauport, sont issus de ce mariage. Il décède le 19 octobre 1682 et sa sépulture a lieu le 20 à Beauport. Nicolas Bélanger nous vient de Normandie. « Les maisons à colombage et toit de chaume passent pour typiques, mais elles ne marquent que certains paysages, notamment ceux de la vallée d’Auge. Ailleurs, elles font place aux longues fermes surnommées « courmasures » (pays de Caux), aux solides demeures de schiste et de granite (Contentin), aux sages maisons de brique. Le vert insolent ou tendre serait le seul commun dénominateur s’il n’y avait la pluie, que l’on dit incessante … même lorsqu’il ne pleut pas. » ¹

Générations

   9e Claude Bélanger – Françoise Larocque
       m. le 1946-07-20 à Saint-André-Est, Qc
   8e Joseph Bélanger – Albina Laflamme
       m. le 1909-08-10 à Cœur-Très-Pur-de-Marie, Plaisance, Qc
   7e Napoléon Bélanger – Marguerite Mayer (ou Maillé)
       m. le 1884-10-13 à Sainte-Anastasie, Lachute, Qc
   6e Jérôme Bélanger – Louise Bédard
       m. le 1847-05-11 à Beauport, Qc
   5e Joseph Bélanger – Josette Fafard
       m. le 1811-02-12 à Beauport, Qc
   4e Joseph Ange Bélanger – M. Louise Laberge
       m. le 1781-02-12 à L’Ange-Gardien, Qc
   3e Joseph Ange Bélanger – Marie Angélique Giroux
       m. le 1745-02-15 à Beauport, N.-F.
   2e Paul Bélanger – Jeanne Maheu
       m. le 1704-04-07 à Beauport, N.-F.
   1re Nicolas Bélanger/Catherine – Marie de Rainvi
       m. le 11-01-1660 à Québec,

« Au moment où Nicolas et Marie fondent leur foyer, « la population du Canada s’élève » … « à environ 2 500 âmes (l’Acadie » … « peut compter de 300 à 400
habitants). » …
« La moitié de la population de 1663 provient de l’immigration ; le reste, de l’accroissement naturel. Les premiers immigrants sont des célibataires ou des
hommes mariés qui ont laissé en France femmes et enfants. On calcule qu’entre 1608 et 1640, 296 Français auraient émigré au Canada. Pour la période suivante (1640-1660), 964. La totalité des immigrants représenterait moins de 420 familles dont la moitié provenait du Perche et de la Normandie. » 6

Bercier

Les familles Bercier sont à l’honneur. Madame Armande Lalonde Bercier, membre de La Seigneurie de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres Bercier.
Le premier ancêtre au pays est Louis Bercier, de Le Bernard, évêché de Luçon, Poitou (Vendée), marié vers 1668 à Anne Cochet (ou Courchet), aussi de Le Bernard. Cinq fils baptisés à Batiscan et à l’Ancienne-Lorette, sont issus de ce mariage. Louis, meunier, a cinquante ans au recensement de 1681. Il est cité le 27 juin 1697 à l’Hôtel-Dieu de Québec.
« La langue d’oïl et la langue d’oc, le Nord et le Midi se mêlent plus qu’ils ne s’affrontent dans la région de Poitou-Charentes», d’où arrive Louis Bercier. Touchant à la Vendée secrète, univers de bocages et de canaux dont le front de mer s’arrondit au sud de l’île de Noirmoutier, le seuil du Sud-Ouest étire d’assez plates campagnes vers un Limousin se confondant avec le Périgord vert. Capitale historique du Poitou et grande ville d’art, Poitiers partage son influence avec Angoulême, tête d’un vieux duché, et La Rochelle, port fortifié … » 1

Générations

   11e Jean-Philippe Bercier
       n. le 1985-03-11
   10e Jean F. Bercier – Élaine Lapensée
       m. le 1980-07-26 à Plantagenet, Ont.
   9e Jean-Louis Bercier – Armande Lalonde
       m. le 01-09-1953 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
   8e Philippe Bercier – Desneiges Boisvenu
       m. le 1922-09-05 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
   7e Alexis (André) Bercier – Léose Leduc
       m. le 1895-09-09 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
   6e Jean-Baptiste Bercier – Elmire Caza
       m. le 1863-08-31 à Saint-Anicet, Qc
   5e Pierre Bercier – Catherine Denis
       m. le 1822-09-09 à Saint-Anicet, Qc
   4e Pierre Bercier – Marie-Anne Blais
       m. le 1977-09-10 à Yamachiche, Qc
   3e Pierre Bercier – M. Josephte Gendron
       m. le 1741-01-14 à La Pérade, Qc
   2e Jacques Bercier – M. Louise Leroux/L’Enseigne
       m. le 1718-09-13 à La Pérade, Qc
   1re Louis Bercier – Anne Cochet
       m. vers 1669, de Le Bernard, Poitou (Vendée), France

En 1668, le gouverneur de la Nouvelle-France est Daniel Rémy de Courcelle et l’intendant Jean Talon. « Le roi demande à l’intendant de favoriser la concentration des habitations, afin de les fortifier les unes par les autres, surtout en temps de guerre. En outre, l’intendant doit préparer, chaque année, une quarantaine de lots défrichés pour recevoir les colons. Pour répondre à ce désir, Talon dresse le plan de trois villages autour de Québec. … » 2
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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Extrait du recueil 17

Bertrand

Les familles Bertrand sont à l’honneur. Dans le cadre du 125e anniversaire de la paroisse de Wendover, Lise Bertrand a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de son grand-père, Josephat Bertrand.
Le premier ancêtre au pays est Clément Bertrand. On sait que l’Acadie existe depuis 1605, quand Samuel de Champlain trace le plan de Port-Royal où il fait ériger l’habitation « comprenant résidences, magasins, forges etc. » ¹ Les descendants de Clément sont au Canada depuis plus de trois cent soixante ans. Si on suppose qu’il y habitait quelques années avant son mariage, Clément est donc un pionnier chez les Acadiens.
Depuis le début d’août 2009, on fait grand état du Congrès mondial acadien accueillant des visiteurs de plusieurs continents. Il ne faudrait pas être surpris d’apprendre qu’il y avait là des Bertrand, descendants des victimes de la déportation des Acadiens de 1755, où de six à sept mille personnes ont été dispersées le long de la côte atlantique jusqu’en Louisiane.
Pourquoi Charles Lawrence (1709-1760), d’abord lieutenant-gouverneur, puis gouverneur de la Nouvelle-Écosse, se livre-t-il à une telle action ? La rivalité entre Anglais et Français dans les colonies ne faisait qu’augmenter. « Selon lui, les Acadiens ne sont pas devenus des sujets anglais, ils n’apportent rien aux marchés anglais. » 1

Générations

   9e Jean-Paul Bertrand – Thérèse Legault
       m. le 1956-09-01 à Wendover, Ont.
   8e Josephat Bertrand – Rose-Anna Demers
       m. le 1912-07-08 à Fournier, Ont.
   7e Jean-Baptiste Bertrand – Elzire Cardinal
       m. le 1869-10-11 à Saint-Benoît, Qc
   6e Isidore Bertrand – Luce Lalande
       m. le 1840-09-27 à Saint-Hermas, Qc
   5e Jean-Baptiste Bertrand – Josephte Filion
       m. le 1803-02-21 à Sainte-Thérèse, Qc
   4e Jean Baptiste Bertrand – Geneviève Durand/Chevigny
       m. le 1768-07-25 à Lavaltrie, N.-F.
   3e Jean Bertrand – Françoise Léger
       m. vers 1721, région de Chipoudy, Acadie
   2e Claude Bertrand – Catherine Pitre
       m. vers 1685, région de Port-Royal, Acadie
   1re Clément Bertrand – Huguette Lambelot
       m. vers 1649 en Acadie
Le traité de Saint-Germain-en Laye signé en mars 1632 rend à la France l’Acadie et la Nouvelle-France. Isaac de Razilly « prend la direction de la colonie recouvrée. Richelieu lui offre le poste de lieutenant général de la Nouvelle-France. … Au nom des Cent-Associés, il distribue des terres. Dès 1632, il amène en Acadie 300 hommes… » Clément Bertrand serait-il du nombre ?
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1 Jacob, Roland. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Éd. du Jour, 2006
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Besner

Les familles Besner sont à l’honneur. Marielle Besner a participé à la prépa-ration de cette chronique généalogique. Elle rend hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Jean Bazanaire dit Prêtaboire (ou Prêt-à-Boire), fils de Jean et Marie-Anne Nogarolle (ou Nogarole) de Rieumes, diocèse de Lombez dans l’ancienne Gascogne, aujourd’hui département du Gers, France. Il épouse Marie Anne Gruzelin, fille de Benoît et Jeanne Chaillé [contrat de mariage sous seing privé le 18 février 1760, déposé le 21 avril 1760 (greffe Louis Claude Danré de Blanzy), insinué le 25 avril 1760].
En 1756, l’Angleterre et la France se déclarent la guerre. Le conflit englobe les colonies qui, particulièrement pour l’Angleterre, deviennent un enjeu fort important. Des troupes nouvelles sont donc envoyées dans les colonies, autant de la part de l’Angleterre que de la France. C’est probablement à cette période qu’arrive en Nouvelle-France Jean Bézanaire dit Prêtaboire. Il est soldat dans la troupe de la marine du capitaine Le Borgne. Les troupes de la Marine constituent l’armée régulière de la Nouvelle-France. Elles ne sont rattachées à aucun régiment français, mais relèvent du Ministère de la Marine, d’où leur titre. Le rôle de ces troupes est la défense des expéditions maritimes et des colonies. Les soldats de ces troupes sont recrutés par les intendants des Ports de mer. Au sujet de ces soldats, Raymond Douville et Jacques-Donet Casanova écrivent : « La plupart du temps enrôlés de force dans les villes et bourgs des provinces françaises … »1

Générations

   7e Marielle Besner – Germain Piché
       m. le 1969-08-09 à Rigaud, Qc
   6e Rhean Besner – Gervaise Besner
       m. le 1940-06-06 à Vaudreuil, Qc
   5e Joseph Besner – Léa Ravary
       m. le 1897-06-22 à Saint-Télesphore, Qc
   4e Gabriel Besner – Rachel Saint-Denis
       m. le 1865-01-23 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
   3e Michel Besner – Rose Lalonde
       m. le 1829-01-26 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
   2e Jacques Besner – Angélique Poirier
       m. le 1792-01-09 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
   1re Jean Bezanaire – Marie Anne Gruzelin
       m. le 1760-02-18 à Sainte-Anne-de-Bellevue,
La plupart de ces recrues sont fils de paysans, de laboureurs et d’artisans d’humbles métiers. Enrôlés comme soldats de la Marine, ils travaillent dans les ports jusqu’à leur départ pour les colonies ; à leur retour, ils sont tout simplement licenciés. Cependant, les soldats comme Jean Bezanaire en Nouvelle-France, après avoir servi pendant trois ans, peuvent obtenir la permission de marier une fille de la colonie et de s’y établir.

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1 Notes de madame Marielle Besner

Besner

Les familles Besner de nouveau sont à l’honneur. Marielle Besner, a parti-cipé à la préparation de cette chronique généalogique pour retracer les Bes-ner du côté de sa mère Gervaise Besner.

Son père et sa mère ont le même ancêtre Jean Bezanaire dit Prêtaboire (ou Prêt-à-Boire), fils de Jean et Marie-Anne Nogarolle (ou Nogarole) de Rieumes, diocèse de Lombez dans l’ancienne province de la Gascogne, aujourd’hui département du Gers, France. Le 18 février 1760 à Sainte-Anne-de-Bellevue, il épouse Marie Anne Gruzelin, fille de Benoît et Jeanne Chaillé [contrat de mariage sous seing privé le 18 février 1760 déposé le 21 avril 1760 (greffe Louis Claude Danré de Blanzy) insinué le 25.]
En 1762, Jean Bezanaire obtient la concession d’une terre dans la Seigneurie de Vaudreuil. Cette terre est située sur la nouvelle côte de Vaudreuil. Son mariage avec Marie-Anne Gruzelin porte aussi ses fruits puisque naîtront huit filles et un fils. Le couple a vécu la vie simple et laborieuse des laboureurs toujours sur la même terre à Vaudreuil. À la lecture de quelques actes notariés par Jean Bezanaire, nous percevons en lui un homme juste, prévoyant et travailleur. À chacune de ses filles qui se marie, Jean Bezanaire tient à donner la même dot, soit son habillement de noces consistant en une cape de camelot un jupon et un mantelet d’indienne, chaussures et coiffure convenables et leur fournir une vache, un lit de plumes en guise d’héritage et dix minots de blé.1

Générations

   7e Marielle Besner – Germain Piché
       m. le 1969-08-09 à Rigaud, Qc
   6e Gervaise Besner – Rhéan Besner
       m. le 1940-06-06 à Vaudreuil, Qc
   5e Évariste Besner – Alida Léger
       m. le 1906-06-26 à Vaudreuil, Qc
   4e Félix Besner – Domithilde Campeau
       m. le 1863-02-03 à Vaudreuil, Qc
   3e Michel Besner – Rose Lalonde
       m. le 1829-01-26 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
   2e Jacques Besner – Angélique Poirier
       m. le 1792-01-09 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
   1re Jean Bezanaire – Marie Anne Gruzelin
       m. le 1760-02-18 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Nouvelle-France

« « En 1760 », année du mariage de Jean et Marie Anne, « le Canada est écrasé. L’empire français disparaît de l’Amérique ; la Nouvelle-France s’efface de la carte.» Quantité de Canadiens sont sans gîte, sans meubles et sans outils. La guerre – particulièrement le bombardement de Québec -, la réquisition du bétail au profit de l’armée ennemie, l’incendie d’un grand nombre de fermes, surtout dans le district de Québec, dans le Bas-Saint-Laurent et aux environs de Sorel, avaient ruiné les Canadiens déjà appauvris par les friponneries de l’intendant Bigot. »2

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1 Notes de madame Marielle
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Bessette

Les familles Bessette sont à l’honneur. Des membres de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels du Saint Frère André. Jean, le premier ancêtre au Canada est originaire de Cahors, Guyenne, France. Le 3 juillet 1668, il s’entend officiellement avec Anne Leseigneur, sa fiancée, fille de Guillaume et Madeleine Sancy ou Sauvé, sur les conditions de leur mariage. De cette union seront issus six garçons et sept filles. Jean connaît une fin tragique en 1692, assassiné par les Iroquois à Saint-Lambert. Alfred est baptisé le lendemain de sa naissance à Saint-Grégoire-le-Grand, Mont Saint-Grégoire, et Farnham. Après son entrée dans la Congrégation de Sainte-Croix, Alfred commence à recommander la dévotion à Saint Joseph à des milliers de malades et d’infirmes qui proclament à haute voix leur guérison. La réputation du frère André grandit et on le surnomme le thaumaturge du Mont-Royal. Il devient guérisseur spirituel et conseiller religieux pour des dizaines de milliers de fidèles qui attribuent leur guérison à l’intervention de frère André et de son patron, Saint Joseph, époux de la Vierge Marie. »
Le frère André a été déclaré bienheureux le 23 mai 1982 par le pape Jean-Paul II. C’est à l’occasion de la canonisation du Saint Frère le 17 octobre 2010 par Benoit XVI que nous publions cette généalogie.

Générations

   7e Alfred Bessette, saint frère André
       n. le 1845-08-09 – d. le 1937-01-06 à l’hôpital Notre-Dame-de-l’Espérance, Saint-Laurent (Mtl)
   6e Isaac Valentin Bessette (1807-1855) – Clothilde Foisy (1814-1857)
       m. le 1831-09-27 à Saint-Mathias-sur-Richelieu, Qc
   5e Joseph Bessette – Angélique Laporte/Saint-Georges
        m. le 1803-08-08 à St-Mathias-sur-Richelieu, Qc
   4e Joseph Bessette – Marie Françoise Barrière/Langevin
        m. le 1773-10-25 à Saint-Joseph, Chambly, Qc
   3e Jean François Bessette – Marie Josèphe Girard
        c.m. le 1751-02-14, notaire Antoine Loiseau/Châlons, déposé le 1751-05-04
   2e Jean Bessette – Madeleine Plamondon
       m. entre le 8 et le 27 septembre 1700 à Notre-Dame-de-LaPrairie-de-la-Madeleine, Laprairie. Qc.
       le 1700-08-22 (greffe Antoine Adhémar) insinué le 1700-09-10
   1re Jean Bessette/Brisetout – Anne Leseigneur
        c.m. le 1668-07-03, notaire Antoine Adhémar

Au moment où Jean et Anne fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur et Jean Talon est l’intendant. « L’intendant veille au développement de l’agriculture, non seulement pour que la Nouvelle-France puisse se suffire à elle-même, mais aussi pour qu’elle puisse exporter le surplus de sa production. En 1668, le nombre d’arpents sous culture passe à 15 649, soit 4 000 de plus que l’année précédente. »
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1 Nos Racines, l’histoire vivante des Québécois, Éd. T.L.M., 1979
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Boileau

Les familles Boileau sont à l’honneur. Gaston Boileau a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Bouleau (Boullo), soldat, fils de Guil-laume et Françoise Texier, mariés le 15 février 1691, de Malansac, arron-dissement et évêché de Vannes, département de Morbihan, Bretagne, France. Il est aussi le petit-fils de Jan et Françoise Normand, mariés vers 1665. Il épouse Madeleine Lahaye, fille de Jean Lahaye/Hibernois et Marie Madeleine Swarden (ou Swarton) (contrat de mariage le 6 aoùt 1724, greffe Jean Baptiste Adhémar).
Pierre vient de Bretagne, ancienne province française « aux rivages tourmentés, … à forte personnalité et à multiples visages. Très indépendante, profondément originale, cette vaste province ne s’est jamais fondue tota-lement dans le creuset national. « Nous joignons le duché de Bretagne avec le royaume de France, perpétuellement, de sorte qu’ils ne puissent être séparés … » Plus de quatre siècles après la proclamation de l’édit d’Union par François 1er, les Bretons demeurent attachés à leurs particularismes, à une vieille langue celtique toujours vivante, quoique inégalement et différemment parlée, selon les sous-régions : enseignée à l’université après avoir été honnie par les instituteurs, elle inspire les bardes qui chantent le Bretagne de toujours sur les rythmes d’aujourd’hui. » ¹

Générations

   10e Marcel J. Boileau
        n. le 1969-12-13
    9e Gaston Boileau – Ghislaine Lafond
        m. le 1967-07-29 à Earlton, Ont.
   8e Roland Boileau – Isabelle Maillé
        m. le 1947-06-18 à Earlton, Ont.
   7e Joseph Boileau – Dorothée (ou Dorothy) Renaud
        m. le 1897-08-30 à Perkins (Val-des-Monts), Qc
   6e Herménégilde Boileau – Malvina Trépanier
        m. le 1874-01-12 à Oka, Qc
   5e Arsène Boileau – M. Eugénie Lalonde
        m. le 1838-01-22 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, Qc
   4e Jacques Boileau – Charlotte Joly
        m. le 1811-07-29 à Vaudreuil, Qc
   3e Jacques Boileau – Thérèse Paradis
        m. le 1787-06-12 à Saint-Eustache, Qc
   2e Jacques Boileau – Marie Lauzon
        m. le 1759-01-15 à Sainte-Geneviève, Pierrefonds, N.-F.
   1re Pierre Bouleau (Boullo) – Marguerite Lahaye
        m. le 1724-08-07 à Saint-Laurent (Ville-Marie), N.-F.

Pierre Boileau s’établit d’abord à Saint-Laurent avec sa famille et en 1735, il lui fut assigné le premier acte de concession d’un terrain sur l’Île Bizard. Les familles Boileau des 6e et 7e générations se sont installées sur des fermes à Earlton, Ontario, vers les années 1920.

Bonin

Les familles Bonin sont à l’honneur. Renée Bonin et Christian Besner, membres de La Seigneurie, ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres de Renée.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Bonin dit Saint-Martin. Soldat de la compagnie de Saint-Ours du régiment de Carillon, il est le fils de Louis et Marie Josneau (selon Drouin) ou Jouneau (selon Généalogie des Français d’Amérique du Nord) de Saint-Martin, Île-de-Ré, arrondissement et évêché de La Rochelle (selon Drouin), ou Notre-Dame-des-Bonnes-Nouvelles, La Couarde-sur-Mer (selon Généalogie des Français d’Amérique du Nord), Aunis (Charente-Maritime), France. Il épouse Marie Hemerie, fille d’Antoine et Marie Deveau (c.m. notaire Pierre Ménard dit Saint-Onge le 19 novembre 1684). De ce mariage, sont issus quatre filles et cinq garçons, baptisés à Contrecoeur et Boucherville. Il décède le 5 juillet 1721 et est inhumé le 6 à Contrecoeur.

Générations

   10e Renée Bonin – Christian Besner
        m. le 1995-08-12 au Parc Carillon, Ont.
    9e Lucien Bonin – Rollande Deschamps
        m. le 1972-11-20 à L’Orignal, Ont.
    8e Jean-Paul Bonin – Marianne Montpetit
        m. le 1944-10-07 à Saint-Polycarpe, Qc
    7e Alfred Bonin – Théodora Leduc
        m. le 1919-01-20 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc
    6e Vida Bonin, cult. – Marie Liboiron
        m. le 1891-10-12 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc
    5e Benjamin Bonin, cult. – Henriette Martin
        m. le 1849-01-16 à Saint-Clément, Beauharnois, Qc
    4e Joseph Bonin – Louise Robillard
       m. le 1805-11-25 à Lanoraie, Qc
    3e Pierre Bonin – M. Jeanne Joly
       m. le 1762-02-22 à Lanoraie, N.-F.
    2e Nicolas Bonin – M. Catherine Giard
       m. le 1718-10-24 à Contrecoeur, N.-F.
    1re Nicolas Bonin – Marie Hemerie
        m. le 1685-01-08 à Contrecoeur, Nouvelle-France

« La pacification des iroquois constitue la mesure la plus urgente pour le relèvement de la colonie française. Le roi reconnaît qu’il faut amener ces Indiens à la paix en les « humiliant » d’une façon définitive. Il décide donc l’envoi d’un régiment d’élite, qui s’est distingué durant la Fronde et surtout dans la guerre contre les Turcs en 1664 : le régiment de Carignan-Salières. Au cours de l’année 1665, arrivent dans la colonie les 24 compagnies du régiment ; elles forment un total de 1200 à 1300 hommes.1 » Nicolas Bonin se voit octroyer une concession quand le régiment est démantelé en 1668.

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1. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Bouchard

Les familles Bouchard sont à l’honneur. Jacqueline Rousseau Leduc, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire (C.G.H.), de Hawkesbury a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de la grand-mère de son mari, Christine Bouchard.
Le premier ancêtre au pays est Nicolas Bouchard, fils de Clément et Louise Brillard, (aussi Bressard), m. le 29 octobre 1632, de Saint-Nazaire, Andilly, arrondissement et évêché de La Rochelle, Aunis (Charente-Maritime), Fran-ce. Il est engagé à La Rochelle le 3 septembre 1657 à 22 ans. Il épouse Anne Le Roy (aussi Roy), contrat de mariage le 15 septembre 1670, greffe Romain Becquet), fille de Pierre et Anne Fleury, fille du roi (landry 367, dumas 285). De ce mariage sont issus trois filles et trois fils, baptisés à Sainte-Anne-de-Beaupré et Cap-Saint-Ignace. Il décède peu avant le 16 janvier 1684.

Générations

   10e Roger Leduc – Jacqueline Rousseau
        m. le 1960-15-14 à Montréal, Qc
    9e Conrad Leduc – Alice Rhéaume
        m. le 1921-02-07 à Montréal, Qc
    8e Christine Bouchard – Joseph Leduc
        m. le 1889-08-15 à Saint-Colomban, Cornwall, Ont.
    7e François-Xavier Bouchard – Suzanne C. Hallé
        m. le 1858-02-09 à Ste-Luce, cté Rimouski, Qc
    6e Louis Bouchard – Josephte Pelletier
        m. le 1829-02-10 à Saint-Roch-des-Aulnaies, Qc
    5e Louis Bouchard – Marie-Rose Fortin
        m. le 1804-07-30 à Kamouraska, Qc
    4e Pierre Basile Bouchard – Marthe Miville
        m. le 1771-01-07 à Sainte-Anne, La Pocatière Qc
    3e Pierre Bouchard – Marguerite Cordule Caron
        m. le 1739-11-03 à L’Islet, Qc
    2e Pierre Bouchard – Marie-Catherine Fournier
        m. le 1709-05-27 à St-Thomas, Montmagny, Qc
    1re Nicolas Bouchard – Anne Le Roy
        m. le 1670-09-30 à Sainte-Anne-de-Beaupré, Qc

Nicolas Bouchard prend épouse à Beaupré et s’y installe. Quant au nom de Beaupré, « on a avancé l’explication suivante : des marins bretons au XVII e siècle, débarqués et sauvés lors d’une tempête, auraient voulu élever une chapelle à sainte Anne et à la vue de la belle prairie de la côte se seraient écriés : « Oh le beau pré », devenu par agglutination Beaupré. Ce nom qui aurait été attesté en 1636 lors de la mise sur pied de la Compagnie de Beaupré, formée par sept associés, propriétaires d’une seigneurie s’étendant de la rivière Montmorency à la baie Saint-Paul. »6

Boudreau

Les familles Boudreau d’origine acadienne sont à l’honneur. Odette Bou-dreau et Robert Téléaga ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique.
Le premier ancêtre au pays, Michel Boudreau, époux de Michelle Aucoin (mariage en France vers 1642), s’établit à Port-Royal, Acadie. Il est juge et lieutenant général.
Sous le régime anglais, « l’ancienne mère patrie incite les Acadiens à demeurer à l’île du Cap-Breton et plus tard à l’île Saint-Jean (Île-du-Prince-Édouard). … Les missionnaires et les prêtres desservants deviendront des propagandistes de la politique française auprès des Acadiens et des Abénaquis. La population de la Nouvelle-Écosse demeurera à majorité française jusqu’aux débuts de la colonisation anglaise, en 1749. … Charles Lawrence fait construire, non loin des forts français, un fort auquel il donne son nom. Il s’est donné comme mission de régler le problème acadien. Il veut que les anciens habitants français vivant sur son territoire prê-tent serment d’allégeance au souverain britannique, un serment sans restriction. Il entrevoit une façon radicale de régler la situation : une immigration anglosaxonne massive et une déportation de la population acadienne.
La première partie de son plan commence à se réaliser en 1749 avec la fondation de la colonie de Halifax.1»

Générations

   12e Bruce et Mélanie Téléaga
        nés le 1974-11-18 et 1976-10-14
   11e Odette Boudreau – Robert Téléaga
        m. en juillet 1972 à Dorion, Qc
   10e Emérie Boudreau – Jeanne-d’Arc Charest
        m. le 1943-04-07 à Saint-Léon-Le-Grand, Qc
    9e J. Adélard Boudreau – M. Emerille Éva Lebrun
        m. le 1909-06-15 à Saint-Léon-Le-Grand, Qc
    8e François Boudreau – Louise Saint-Gelais
        m. le 1865-01-24 à Saint-Alexis, La Baie, Qc
    7e Louis Boudreau – Madeleine Côté
        m. le 1841-11-03 à La Malbaie, Qc
    6e Pierre Boudreau – Scholastique Gagné
        m. le 1810-10-09 à La Malbaie, Qc
    5e François Boudreau – Sophie Martel
        m. le 1768-09-20 à Baie Saint-Paul, Qc
    4e Jean-Baptiste Boudreau – Agnès Pitre
        m. vers 1738 à Port-Royal, Acadie
    3e Michel Boudreau – M. Cécile Leblanc
        m. vers 1707 à Grand-Pré, Acadie
    2e Claude Boudreau – Anne-Marie Thibodeau
        m. vers 1682 à Grand-Pré, Acadie
    1re Michel Boudreau – Michelle Aucoin
        m. vers 1642 à Cougnes, France

Au temps où le couple Boudreau s’établit an Acadie, « de 1608 à 1640, 296 Français auraient émigré au Canada. Pour la période suivante (1640-1660), 964. La totalité des immigrants représenterait moins de 420 familles dont la moitié provenait du Perche et de la Normandie. 2 »
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1 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970
2 idem

Brabant

Les familles Brabant ou Brébant dit Lamothe sont à l’honneur. Madame Armande Lalonde Bercier, membre de La Seigneurie, centre de généalogie et d’histoire de Hawkesbury, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique.
Le premier ancêtre au pays est Pierre Brébant ou Brabant dit Lamothe, fils de Pierre, maître chirurgien, et Suzanne Dargent ou Daugert d’Aubigny-sur-Nère, arrondissement et archevêché de Bourges, Berry, Cher, France. Il convient d’un contrat de mariage avec Anne Goupil, fille de Nicolas et Marie Pelletier. De ce mariage sont issus une fille et un garçon, baptisé à Sillery et Château-Richer. Pierre, chirurgien, décède à 32 ans et sa sépulture a lieu le 26 novembre 1677 à Neuville, N.-F.
Pierre vient d’une ancienne province de France, « pays de plaines fertiles de bocages et de vallées discrètes. Le Berry, que décrivit si bien George Sand, est parsemé d’églises romanes et de châteaux, dont le plus somptueux est celui de Valençay, résidence de Talleyrand. 1 »

Générations

   9e Armande Lalonde – Jean-Louis Bercier
        m. le 1953-09-11 à Saint-Isidore-de-Prescott, Ont.
   8e Irène Brabant – Lucien Lalonde
        m. le 1931-08-25 à Saint-Bernardin, Ont.
   7e Euclide Brabant – Rose Anna Lortie
        m. le 1891-08-11 à Sainte-Marthe, Qc
   6e Jean-Baptiste Brabant – Justine Sarault
        m. le 1845-02-03 à Saint-Michel, Vaudreuil, Qc
   5e Toussaint Brabant – Archange Léger/Parisien
        m. le 1820-11-07 à Saint-Joachim, Pointe-Claire, Qc
   4e Hyacinthe Brabant – Marie Lalande
        m. le 1794-09-22 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc
   3e Jean Baptiste Brabant – M. Josèphe Léger
        m. le 1761-02-02 à Sainte-Anne-de-Bellevue, Qc
   2e Augustin-François Brabant – Marie Lalonde
        m. le 1738-01-13 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N.-F.
   1re Pierre Brabant – Marie Anne Goupil
        c.m. le 1671-10-27, greffe Romain Becquet

En 1671, le gouverneur de la Nouvelle-France est Daniel Rémy de Courcelle et l’intendant Jean Talon. « Dans son Mémoire du 2 novembre 1671, il (Talon) écrit : «On a fait épreuve de tabac qui se cultive et murit comme ailleurs ; si le Roi ne trouve pas d’inconvénient d’en souffrir ici la culture, à cause de ce que les Antilles en fournissent, je porterai les habitants à la faire dans les terres qui sont propres à cette plante. 2 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Brunet dit Létang

Les familles Brunet dit Létang sont à l’honneur. Daniel Brunet a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Michel Mathieu Brunet dit Létang, né vers 1646, fils de Jacques Brunet et Jacqueline Racheine (ou Recheine ou Prohuie) de Saint-Jean, Rai, Normandie, France. Il s’engage pour le Canada le 19 mars 1657 de La Rochelle. Le 10 novembre 1667 à Québec (contrat du notaire Antoine Adhémar, le 14 avril 1679 (sic)), il épouse Marie Blanchard, fille de Jean et Martine Lebas, fille du Roy arrivée de France sur « Le Saint-Louys » le 25 septembre 1667. Cinq filles et cinq garçons, baptisés à Cap-de-la-Madeleine, Champlain et Montréal, sont issus de ce mariage. Michel Mathieu est inhumé à Montréal le 17 décembre 1708.

Générations

   11e Daniel Brunet – Lise Bélanger
        m. le 1988-09-10 à Ottawa, Ont.
   10e Yvon Brunet – M.-Antoinette McDougall
        m. le 1943-05-08 à L’Île-Perrot, Qc
    9e Pierre Brunet – Rosalia Blake
        m. le 1910-08-30 à L’Île-Perrot, Qc
    8e Pierre Brunet – Marie-des-Neiges Allary
        m. le 1882-11-04 à Plantagenet, Ont.
    7e Damase Brunet – Catherine Lalonde
        m. le 1854-07-03 à Saint-Polycarpe, Qc
    6e Pierre Brunet/Létang – Marie Paquet
        m. le 1834-10-28 à Saint-Joseph-de-Soulanges, Les Cèdres, Qc
    5e Pierre Brunet/L’Étang – Marguerite Lalonde
        m. vers 1807 à Saint-Joseph-de-Soulanges, Les Cèdres, Qc
    4e Paschal Brunet/Létang – Marie Deguire/Larose
        m. le 1771-01-21 à Saint-Laurent, Montréal, Qc
    3e Michel Brunet/Létang – M. Anne Magdeleine
        m. le 1729-07-27 à Sainte-Anne-de-Bellevue, N,-F.
    2e Michel Brunet/Létang – M. Madeleine Moison
        m. le 1692-10-07 à Montréal, N.-F.
    1re Michel Mathieu Brunet/Létang – Marie Blanchard
        m. le 1667-11-10 à Québec, Nouvelle-France

Au moment où Michel Mathieu et Marie fondent leur foyer, Daniel Rémy de Courcelle est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon en est l’intendant.
Les filles du Roy : « l’expression qui sert à les désigner s’applique exclusivement aux femmes et aux filles ayant émigré en Nouvelle-France entre 1663 et 1673. Ces jeunes femmes en âge de se marier et de procréer sont appelées ainsi parce que les dépenses liées à leur transport et à leur établissement, de même que la dot de certaines d’entre elles, ont été assumées par le trésor royal. 1 »

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1 Chapais, Thomas. Jean Talon, intendant de la Nouvelle-France (1665-1672). Québec, 1904, t. VIII, cité dans Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Cadieux

Les familles Cadieux sont à l’honneur. Gaëtan Cadieux a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Jean Cadieux, serrurier, fils de Pierre Cadieux de Notre-Dame, commune de Luché-Pringé, diocèse de Le Mans, Maine (Sarthe), France. Il épouse Marie Valade, fille d’André et Sarah Cousseau, fille du roi (landry 375, dumas 341), contrat de mariage le 15 novembre 1663, greffe Bénigne Basset/Deslauriers. De ce mariage sont issus huit filles et deux fils, tous baptisés à Ville-Marie. Jean, 45 ans, est inhumé le 30 septembre 1681 à Ville-Marie.
On trouve Le Maine, ancienne province de France d’où nous vient Jean, « entre Loire et Normandie, près du Perche aux larges panoramas. Le Mans se situe à la croisée des principaux itinéraires de la France ouest, entre Tours et Alençon, belle cité normande de la dentelle, à mi-chemin de Chartres et de Rennes.1 »

Générations

   10e Gaëtan Cadieux – Lorenza Charron
        m. le 1951-04-24 à Lachute, Qc
    9e Henri Cadieux – Florence Levert
        m. le 1926-02-26 à St. Raphael, Ont.
    8e Joseph Cadieux – Orise Lauzon
        m. le 1896-01-15 à Sainte-Madeleine, Rigaud, Qc
    7e Antoine Cadieux – Onésime Berlinguette
        m. le 1855-11-06 à Sainte-Madeleine, Rigaud, Qc
    6e Joseph Cadieux – Marguerite Saint-Denis
        m. le 1832-11-26 à Sainte-Madeleine, Rigaud, Qc
    5e François Cadieux – Reine Rouleau
        m. le 1788-10-27 à Vaudreuil, Qc
    4e François Cadieu – M. Josephte Lantier
        m. le 1765-05-20 à Saint-Joachim, Pointe-Claire, Qc
    3e Pierre Cadieu – Marie Tougas/Laviolette
        m. le 1725-11-05 à Ville-Marie, N.-F.
    2e Jean Cadieu – Marie Bourdon
        m. le 1695-05-30 à Boucherville, N.-F.
    1re Jean Cadieu – Marie Valade
        m. le 1663-11-26 à Ville-Marie, Nouvelle-France

Au moment où Jean et Marie fondent leur foyer, Pierre d’Avaugour est le gouverneur de la Nouvelle-France. Jean Talon, le premier intendant, arrive en 1665. « La grande faiblesse de la colonie venait du trop petit nombre de ses habitants. Lors du recensement de 1666, Talon ne dénombre que 3,215 habitants, répartis autour des trois centres : Québec, Trois-Rivières et Ville-Marie. Grâce au travail conjugué de Talon et Colbert, l’immigration se fait plus abondante et plus régulière.2 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Cadieux

Les familles Cadieux sont à l’honneur. Laura Cadieux a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Jean Cadieux, serrurier, arrivé à Montréal le 16 novembre 1653, fils de Pierre Cadieu et Renée Foureau de Notre-Dame, Pringé-sur-Loir, arrondissement La Flèche, évêché Le Mans, Maine (Sarthe), France. Le 26 novembre 1663 à Montréal, il épouse Marie Valade, fille d’André et Sarah Cousseau, fille du roi, contrat de mariage le 15 novembre 1663 (greffe Bénigne Basset/Deslauriers). De ce mariage sont issus huit filles et deux fils. Jean, 45 ans, décède le 30 septembre 1681 et est inhumé le même jour à Ville-Marie.Jean Cadieux nous vient du Maine, « ancienne province de France située entre Loire et Normandie, près du Perche aux larges panoramas. … Ancienne capitale du comté de Maine, point de ralliement des fanatiques de l’automobile avec ses « 24 heures » de ronde folle, la grande ville subit maints bombardements entre 1940 et 1944, mais la splendide cathédrale romano-gothique et le vieux quartier ceinturé de remparts gallo-romains échappèrent à la destruction. 1 »

Générations

   10e Laura Cadieux – Omer Levac
        m. le 1941-02-08 à Saint-Bernardin, Ont
    9e Médéric Cadieux – Rose-Anna Daoust
        m. le 1919-03-03 à Saint-Bernardin, Ont.
    8e Médéric Cadieux – Rose-Anna Bourdon
        m. le 1892-01-11 à Saint-Bernard, Fournier, Ont.
    7e Laurent Cadieux – Olive Laporte
        m. le 1862-01-19 à Saint-Luc, Curran, Ont.
    6e Paul Cadieux – Julie Filiatrault
        m. le 1829-10-05 à Sainte-Madeleine, Rigaud, Qc
    5e François Cadieux – Reine Rouleau
        m. le 1788-10-27 à Vaudreuil, Qc
    4e François Cadieux – M. Josephte Lanthier
        m. le 1765-01-20 à Saint-Joachim, Pointe-Claire, N.-F.
    3e Pierre Cadieux – Marie Tougas/Laviolette
        m. le 1725-11-05 à Ville-Marie, N.-F.
    2e Jean Cadieu – Marie Bourdon
        m. le 1695-05-30 à Boucherville, N.-F.
    1re Jean Cadieu – Marie Valade
        m. le 1663-11-26 à Ville-Marie, Nouvelle-France

Au moment où Jean et Marie fondent leur foyer, Pierre d’Avaugour est le gouverneur de la Nouvelle-France. Le 2 septembre 1663 dans une lettre au roi, le gouverneur signalait aussi « l’importance de fortifier le ville de Québec : j’ose vous présenter un projet pour la conquête des bourgs habités par des Anglais et des Hollandais pour rendre le Roi maître de l’Amérique.
Ces gens qui sont tous héritiques de la religion prétendue réformée vivent dans une espèce de liberté et n’ont de gouverneur que de temps en temps. » 2 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989
2 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Campeau

Les familles Campeau sont à l’honneur. Albert Campeau a participé à la préparation de cette chronique généalogique. Il rend hommage à ses ancêtres paternels.

Le premier ancêtre au pays est Étienne Campeau, fils de Léonard et Françoise Maugé ou Many de la ville et arrondissement de Brive-la-Gaillarde, évêché de Limoges, Limousin (Corrèze), France. Il épouse Catherine Paulo, fille de Pierre et Renée Cordetelle le 26 novembre 1663 à Montréal (contrat de mariage, le 13 novembre 1663, greffe Bénigne Basset dit Deslauriers). Quinze enfants, six filles et neuf garçons, tous baptisés à Montréal, sont issus de ce mariage. Aux recensements de 1666, 1667 et 1681, il demeure à Château-Richer. Étienne est maçon. Il a 28 ans au recensement de 1666 ; il décède entre le 3 avril 1690 et le 22 décembre 1693 à Montréal.

… « Selon la biographie de l’ancêtre, telle que rédigée par Lucien Campeau, en 1663, le jeune homme est prêt à devenir colon puisque, le 21 octobre, il s’engage, solidairement avec François LeBer, à exploiter la terre de Jeanne Lemire et Jacques LeBer à la Pointe-Saint-Charles. Maintenant capable de subvenir à ses besoins, Campeau est prêt à se marier. La rencontre de Catherine Polo ou Paulo, une fille du roi débarquée à Québec à l’été de 1663 est décisive.

Après ce mariage, le couple semble être allé vivre à la Pointe-Saint-Charles avec François LeBer et sa deuxième femme dans la maison élevée sur la terre louée l’année même. ¹ ». …

Générations

   10e Albert Campeau – Marielle Thibodeau
        m. le 1965-08-14 à Sainte-Monique, Qc
    9e Yvon Campeau – Gabrielle Séguin
        m. le 1939-10-21 à Carillon, Qc
    8e Odilon Campeau – Mélodie Lacelle
        m. le 1906-01-16 à Pointe-Fortune, Qc
    7e Jean-Baptiste Campeau – Denise Sauvé
        m. le 1871-09-04 à Saint-André-Est, Qc
    6e Jean-Baptiste Campeau – Marcelle Lévis
        m. le 1843-01-10 à Sainte-Madeleine, Rigaud, Qc
    5e Léonard Campeau – M. Éugénie Blaignier
        m. le 1801-09-21 à Saint-Benoît, Qc
    4e Ignace Campeau – Madeleine Capet
        m. le 1771-11-18 à Lachine, Qc
    3e Paul Campeau – M. Élisabeth Fortier
        m. le 1734-/0-18 à Saint-Jean, Île-d’Orléans, N.-F.
    2e François Campo – Madeleine Brossard
        m. le 1698-01-28 à Ville-Marie, Nouvelle-France
    1re Étienne Campot – Catherine Paulo
        m. le 1663-11-26 à Ville-Marie, N.-F.

Au moment où Étienne et Catherine fondent leur foyer, Augustin de Saffray Mézy est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon deviendra le premier inten-dant en 1665.
« Le gouvernement de Mézy n’est pas de tout repos. Les accrochages sont fréquents entre lui et le vicaire apostolique. Le point litigieux est la nomination des membres du Conseil Souverain. De part et d’autre, on se laisse aller à des exagérations. … Les plaintes portées en France forcent Colbert à instituer une enquête. Entre temps, le gouverneur meurt à Québec en mai 1665, pleinement réconcilié avec Mgr de Laval. » ²

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1. Nos racines, Éd. T.L.M., vol. 7, #83, 1979
2. Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Du Renouveau
Pédagogique, 1970

Campeau

Les familles Campeau sont à l’honneur. Marcel Campeau a participé à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au pays est Étienne Campeau, fils de Léonard et Françoise Maugé ou Many de la ville et arrondissement de Brive-la-Gaillarde, évêché de Limoges, Limousin (Corrèze), France. Le 26 novembre 1663 à Ville-Marie, il épouse Catherine Paulo, fille de Pierre et Renée Cordetelle (contrat de mariage le 13 novembre 1663, greffe Bénigne Basset dit Deslauriers). Six filles et neuf garçons, tous baptisés à Ville-Marie, sont issus de ce mariage. Il a 28 ans au recensement de 1666 à Ville-Marie où il exerce le métier de maçon ; il y décède entre le 3 avril 1690 et le 22 décembre 1693.
Étienne Campeau vient du Limousin, ancienne province de France. « Aux séductions secrètes du Périgord vert succède le Limousin sous un ciel souvent nuageux. Marginal du Massif central, d’où il semble descendu, le Limousin aux rivières vives étale ses bocages et ses prairies en une succession de plateaux ondulés où sont élevés bovins, ovins, chevaux de selle et de boucherie. »

Générations

   10e Marcel Campeau – Denise Lemieux
        m. le 1965-07-31 à Notre-Dame, Montréal, Qc
    9e Ferdinand Campeau – Léonie Payment
        m. le 1917-04-23 à Saint-Polycarpe, Qc
    8e Anastase Campeau – Adèle Pilon
        m. le 1875-04-06 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc
    7e Jean-Baptiste Campeau – Élisabeth Richer
        m. le 1850-11-26 à Côteau-du-Lac, Qc
    6e Pierre Campeau – Josephte Diquerre
        m. le 1825-08-30 à Les Cèdres, Qc
    5e Amable Campeau – Marguerite Brabant
        m. le 1799-11-04 à Vaudreuil, Qc
    4e Pierre Campeau – Angélique Bisaillon
        m. le 1770-07-09 à Les-Saints-Anges, Lachine, Qc
    3e François Campeau – Catherine Viger
        m. le 1735-01-31 à Ville-Marie, N.-F.
    2e François Campo – Madeleine Brossard
        m. le 1698-01-28 à Ville-Marie, N.-F.
    1re Étienne Campeau – Catherine Paulo
        m. le 1663-11-26 à Ville-Marie, N.-F.

Au moment où Étienne et Catherine fondent leur foyer, Augustin de Saffray Mézy est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jean Talon deviendra le premier intendant en 1665.
« La population du Canada s’élève, en 1663, à environ 2500 âmes (l’Acadie, occupée par l’Angleterre, peut compter de 300 à 400 habitants). En 1641, la population de la Nouvelle-France était de moins de 300 personnes.
La moitié de la population de 1663 provient de l’immigration ; le reste, de l’accroissement naturel. »

Caron

Les familles Caron sont à l’honneur. Gabrielle Odette Caron a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels, les Caron.
Le premier ancêtre au pays est Robert Caron, d’origine inconnue. Le 25 octobre 1637 à Québec, il épouse Marie Crevet, fille de Pierre et Marie Lemercier. Trois filles et quatre garçons, baptisés à Québec, sont issus de ce mariage. Robert décède à l’Hôtel-Dieu de Québec et sa sépulture a lieu le 8 juillet 1656 à Québec.
« … on ignore d’où l’ancêtre était originaire, Bretagne, Saintonge, Aunis, Normandie ? Le mystère demeure depuis que les registres de l’église Notre-Dame-de-la-Recouvrance à Québec ont été brûlés lors de l’incendie du 15 juin 1640. En même temps, l’acte de mariage unissant Robert Caron et Marie Crevet disparaissait, effaçant pour les générations futures les renseignements concernant l’origine, l’âge et la famille de l’ancêtre. Robert Caron est peut-être venu en Nouvelle-France en compagnie de deux frères, Michel et Jean. Il n’existe, encore là, aucune certitude, mais il est certain que Michel et Jean Caron entretenaient des relations avec la famille de Robert puisqu’on rencontre leurs noms sur les mêmes contrats.
L’ancêtre Caron débarque à Québec au cours de l’été 1636. Quelques semaines plus tard, il s’installe à Longue-Pointe, dans les environs de Sault-Montmorency. 1 »

Générations

   11e M. Gabrielle Odette Caron – Louis-Philippe Roy
        m. le 1954-05-12 à Saint-Cyprien, Qc
   10e Maurice Caron – Rose Delima Malenfant
        m. le 1931-07-15 à Saint-Cyprien, Qc
    9e Thomas Caron – M.-Anne Roy-Desjardins
        m. le 1903-07-12 à Saint-Clément, Qc
    8e Charles Caron – Henriette Côté
        m. le 1880-02-10 à Saint-Éloi, Qc
    7e Louis Caron – Priscille Pelletier
        m. le 1858-01-12 à Saint-Éloi, Qc
    6e Jean-Baptiste Caron – Geneviève Caron
        m. le 1804-02-07 à Saint-Jean-Port-Joli, Qc
    5e Pierre Caron – Françoise Charlotte Caron
        m. le 1777-04-07 à L’Islet, Qc
    4e Pierre-François Caron – M. Marthe Couillard des Écors
        m. le 1746-07-01 à L’Islet, N.-F.
    3e J. Caron du Moulin et du Sault – Marie-Anne Fortin
        m. le 1711-06-01 à L’Islet, N.-F.
    2e Joseph Caron – Élisabeth Bernier
        m. le 1683-11-23 à Cap-Saint-Ignace, N.-F.
    1re Robert Caron – Marier Crevet
        m. le 1637-10-25 à Québec, N.-F.

«Le 15 janvier 1634, ce sera la Seigneurie de Beauport qui sera la première à être établie. L’apothicaire et maître-chirurgien, Robert Giffard, se voit octroyé cette seigneurie avec un certain nombre de colons. Le sieur Giffard n’est pas étranger au nouveau pays. En 1625-1626, il avait séjourné sur les lieux de sa future seigneurie. Il se lance alors dans le recrutement de Français désireux de venir s’établir en Nouvelle-France.
Le premier convoi compte 34 personnes dont Robert Giffard et sa famille mais aussi Jean Guion, Zacharie Cloutier, Jean Juchereau et sa famille, Noël Juchereau, Louis-Henry Pinguet, Noël Langlois dit Traversy, Marin Boucher et sa famille, Jean Bourdon, Jean Le Sueur de Saint-Sauveur, Jean Côté, Pierre Clust, Simon Baron, Jacques de la Ville et André Malapart. Un second convoi arrivera en 1635 avec 43 arrivants et celui de 1636 comptera près de 100 nouveaux arrivants. Le convoi de 1637 est peu documenté. Environ 48 nouveaux arrivants débarquent dans la nouvelle colonie. La compagnie des Cent-associés consciente du succès de la seigneurie de Beauport cherche à concéder une autre seigneurie.»
En 1637, c’est Montmagny qui est gouverneur ; il n’y a pas d’intendant.

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1 Jacob, Roland. Votre nom et son histoire : les noms de famille au Québec. Éd. du Jour, 2006.

Carrière

Les familles Carrière dit Jemme sont à l’honneur. André Carrière, membre de La Seigneurie, a contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage à ses ancêtres paternels.
Le premier ancêtre au Canada est Pierre Jemme dit Carrière, fils de Jean et Charlotte Hussé de Saint-Sylvestre, Lantheuil, arrondissement de Caen, évêché de Bayeux, Normandie (Calvados), France. Pierre est cité à Lachine le 14 février 1689; il est soldat de la compagnie de Du Cruzel. Il épouse Marie Madeleine Barbary, fille de Pierre Barbary dit Grandmaison et Marie LeBrun, (contrat de mariage le 24 octobre 1688, notaire Jean Baptiste Pothier). De ce mariage sont issus trois filles et trois fils.
Pierre vient de Normandie, « pays d’agglomérations moyennes de gros bourgs agricoles et de villages noyés dans la verdure. La Normandie ne compte que quatre grandes villes, victimes de guerre durement touchées par les bombardements du dernier conflit mondial : Le Havre, deuxième port de France presque entièrement reconstruit selon les plans rigoureux et austères d’Auguste Perret ; Rouen, cité-musée dont l’admirable cathédrale faillit sombrer sous un déluge de feu ; Caen, où les vieilles églises veillèrent les champs de ruines ; Cherbourg, cruellement endommagée à la Libération.»

Générations

   9e Marie-Andrée et Dominique Carrière
        n. à Alexandria, Ont.
   8e André Carrière – Francine Filion
        m. le 1973-08-04 à Alexandria, Ont.
   7e Georges Carrière – Lauria Vachon
        m. le 1932-04-18 à Alexandria, Ont.
   6e Julien Carrière – Rose-Anna Charlebois
        m. le 1900-02-20 à Sainte-Justine-de-Newton, Qc
   5e Israël Carrière – Hermine Martin
        m. le 1853-04-04 à Saint-Polycarpe, Qc
   4e Joachim Carrière – Josephte Brunet
        m. le 1813-03-01 à Vaudreuil, Qc
   3e Joachim Carrière – Marie Catherine Daoust
        m. le 1776-08-05 à Pointe-Claire, Qc
   2e Thomas Jemme/Carrière – M. Angélique Foucher
        m. le 1731-11-26 à Pointe-Claire, N.-F.
   1re Pierre Jemme/Carrière – M. Madeleine Barbary
        m. le 1689-02-21 à Lachine, N.-F.

Pierre et Marie Madeleine fondent leur foyer en 1689, année pénible pour la Nouvelle-France. « L’Angleterre forme avec 5 autres nations la ligue d’Augsbourg et entre en guerre contre la France. La puissance maritime de l’Angleterre pourra éventuellement empêcher la France d’envoyer du secours à ses colonies. D’autre part, le déséquilibre démographique entre les colonies françaises et anglaises en Amérique est frappant : les premières ne comptent que 15 000 habitants, alors que les secondes en ont 200 000. 1 » C’est aussi l’année du massacre de Lachine.

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1 Lacoursière, Jacques & al. Canada · Québec, synthèse historique, Éd. Renouveau Pédagogique, 1970

Cassivi

Les familles Cassivi sont à l’honneur. Marie-Paule Noël Houle a préparé de cette lignée généalogique pour rendre hommage aux ancêtres maternels de la conjointe d’Ivan, Denise Dorion.
Le premier ancêtre au pays est Antoni Cassovi (Cassivi), de Raguse, Sicile, Italie. En 1815, il était alors un mousse sur un bateau marchand qui fit nau-frage se dirigeant vers les Indes. Les membres de l’équipage furent recueillis par un bateau canadien qui les déposa à Québec. Un seul, le mousse Cassovi, demeura en Gaspésie où il fit souche. Il épousa Angélique O’Connor, fille de Pierre et Angélique Damboise le 19 septembre 1816 à Gaspé (Cap-des-Rosiers), Québec.
Antoni Cassivi nous vient de Raguse, Sicile. «La Sicile est la plus grande île italienne, séparée du continent par le détroit de Messine et baignée par la mer Ionienne de la mer Tyrrhénienne et la Méditerranée. » ³ « Raguse est une ville italienne, chef-lieu de la province du même nom, située au sud de la Sicile. La ville, intéressante par son architecture baroque et par son site pittoresque, est constituée en deux parties, réunies en 1926 : la ville haute Ragusa Superiore et la ville basse, plus ancienne, Ragusa Ibla. Son économie est basée sur l’agriculture, l’industrie (extraction de l’asphalte, pétrole, alimentaire, chimie, bâtiment et pétrochimie), l’artisanat de la dentelle et le tourisme.» 4

Générations

   6e Ivan Houle – Denise Dorion
        2002 à Québec
   5e Jeanne d’Arc Cassivi – Alcide Marion
        m. le 1950-06-06 à Saint-Jean-Baptiste-de-Cap-aux-Os, Gaspé, Qc
   4e Joseph Albin Cassivi – Estella Cassivi
        m. le 1927-06-09 à Saint-Joseph, L’Anse-au-Griffon, Qc
   3e Isidore Cassivi – Mary Louisa Loise Shaw
        m. le 1889-02-06 à Saint-Albert-le-Grand, Gaspé (Saint-Albert-de-Gaspé), Qc
   2e François Cassivi – Angélique Maloney
        m. le 1858-08-02 à Saint-Patrick, Gaspé (Douglastown), Qc
   1re Antoni Cassivi – Angélique O’Connor
        m. le 1815-09-19 à Saint-Georges, Gaspé (Cap-des-Rosiers),Qc
        André Cassivi – Anne Autoriuse de Raguse, Sicile, Italie

« Au moment où Antoni et Angélique fondent leur foyer, «Le Bas-Canada (le Québec actuel) connaît son été le plus froid de l’époque contemporaine. Le 3 juin, il neige à Québec et Montréal. Le mois de juillet est caractérisé par de nombreux gels. Comme résultat, les récoltes sont catastrophiques. C’est la conséquence de l’explosion du volcan Tambora en Indonésie d’avril 1815. 1 »

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1 Agnelys, Suzanne & al. France (Beautés du monde), Larousse, 1989

Chamaillard

Les familles Chamaillard sont à l’honneur! Lynne Chamaillard et Jean Pageau ont contribué à la préparation de cette chronique généalogique pour rendre hommage aux ancêtres paternels de Lynne.
Le premier ancêtre au pays est Vincent Chamaillard, né en 1646, fils de Jean et Françoise Renar de Remeneuil, commune d’Usseau, Poitou (Deux-Sèvres), France. Il arrive en Nouvelle-France le 18 août 1665 sur L’Aigle d’Or. Vincent est cité à Montréal le 14 octobre 1670 comme sabotier.
Il épouse Catherine Renusson (1654-1719), fille de François et Catherine Lépine (contrat de mariage le 02 septembre 1676, greffe Bénigne Basset dit Deslauriers). De ce mariage sont issus deux filles et cinq garçons, baptisés à Montréal et Lachine. Il est décédé le 13 novembre 1688 et est inhumé le 15 à Lachine.

Générations

   11e Lynne Chamaillard
        n. le 1968-01-22 à Hawkesbury, Ont.
   10e André Chamaillard – Thérèse Lalonde
        m. le 1966-09-10 à Saint-Thomas, Lefaivre, Ont.
    9e Roland Chamaillard – Carmen Myre
        m. le 1944-07-15 à Hawkesbury, Ont.
    8e Benjamin (aussi Bernardin) Chamaillard – Flora Lalande
        date et lieu du mariage inconnus
    7e Joseph Chamaillard, vf d’Anastasie Boudreau – Délias Farand/Vivarais
        m. le 1876-01-03 à Saint-André-Est, Qc
    6e Bernardin Chamaillard – Adélaïde Gauthier
        m. le 1836-10-03 à Rigaud, Qc
    5e Pierre Chamaillard – Josephte Thomas/Tranchemontagne
        m. le 1804-11-20 à Pierrefonds, Qc
    4e François Chamaillard – M. Madeleine Lecompte
        m. le 1779-08-09 à Pointe-Claire, Qc
    3e Jacques Chamaillard – Françoise Pothier
        m. le 1733-02-16 à Pointe-Claire, Qc
    2e Jean Chamaillard – Marie Matou
        m. le 1704-01-17 à Lachine, Qc
    1re Vincent Chamaillard – Catherine Renusson
        m. le 1676-09-23 à Notre-Dame, Montréal, Qc

Au moment où Vincent et Catherine fondent leur foyer, Louis de Buade de Frontenac est le gouverneur de la Nouvelle-France et Jacques Duchesneau en est l’intendant. » Vincent est soldat de la compagnie de La Freydière (aussi Frédière) du régiment de Carignan. « Chaque compagnie est composée de trois officiers – capitaine, lieutenant et enseigne, deux sous-officiers – sergents, trois caporaux, cinq anspessades (équivalent de soldat de 1re classe) dont deux tambours, un fifre, un fourrier et quarante soldats. 1 » Le capitaine de cette compagnie était Balthazar de la Féoll de La Freydière, le lieutenant Annibal Alexis de la Féoll, le frère du précédent. Plusieurs de ces soldats deviennent colons en 1668.

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1 http://montmaur.site.voila.fr/frediere_balthazar_annibal_alexis_flotte.htm